Objets connectés : la guerre des boutons - dossier. CUBE, le bouton connecté qui manquait à la smart home ? Contrôler sa maison au doigt et à l'oeil grâce aux objets connectés (lampes, thermostats, caméras de surveillance, hauts parleurs...), c'est la promesse de la smart home.
Mais dans les faits, il faut souvent jongler entre différentes applications mobiles, passer de longues minutes à paramétrer chaque objet ou créer des scénarios d'utilisations parfois complexes. Certains acteurs du secteur pensent que c'est la mauvaise approche : pour Lionel Paillet de Nest, "ce ne sont pas les apps et les hubs qui feront la smart home" mais les bons produits. un bouton doué d'intelligence contextuelle Pour d'autres, le smartphone n'est pas forcément la bonne "télécommande" pour la maison intelligente : il faut renouer avec des interfaces physiques, tactiles. C'est la vision du studio de design et d'innovation allemand "The Family of the Arts", qui a dévoilé le concept "CUBE". Les premiers objets connectés compatibles Apple HomeKit entrent (enfin) dans les maisons américaines. Lundi 8 juin, Apple tient sa grand-messe annuelle dédiée aux développeurs, la WWDC.
Roost, la pile intelligente qui veut voler dans les plumes de Nest. Axa met un pied dans la maison intelligente avec son propre hub. Si Axa reste prudent sur les objets connectés de santé – les règlementations sévères qui encadrent ce champ en France ne lui semblent pas propices à un développement fort dans le monde de l'assurance – il mise en revanche sur la domotique.
Le groupe développe un service qui relie les caméras de surveillance et les détecteurs de fumée intelligents installés dans le logement de ses assurés à leur smartphone. La version pilote de ce "hub" sera lancée début octobre 2015 avec 100 agents généraux, auprès de 2000 clients. L'assuré, qui payera moins de 100 euros par an pour bénéficier de ce service, peut commander à distance ses objets connectés pour les mettre en route ou les éteindre, depuis l'application mobile Mon Axa. Si une intrusion ou des particules suspectes ont été détectées, il reçoit une notification sur son téléphone. Legrand accélère dans les objets connectés. Il s'appelle Eliot.
Contraction d'"électricité" et d'"IoT", Internet of Things, l'internet des objets, explique Gilles Schnepp, le PDG de Legrand, aux journalistes réunis ce mercredi 8 juillet pour assister au lancement de ce programme de développement des objets connectés. Convaincu que l'internet des objets est devenu un marché de masse à l'intersection des grandes tendances sociétales et technologiques, Legrand veut accélérer le développement de son offre connectée.
D'autant que "le bâtiment sera un élément clé de l'internet des objets", assure Benoît Coquart, directeur de la stratégie et du développement. La stratégie du groupe repose sur deux constats : "il n'y a pas d'objets connectés sans une infrastructure numérique solide et les produits doivent devenir connectés pour proposer plus de valeur", résume Patrice Soudan, directeur général adjoint.
La branche terminaux domestiques de Cisco, futur bras armé de la smart home de Technicolor. Pour se muscler dans les objets connectés, le français Technicolor pourrait s'offrir fin 2015 ou début 2016 la division terminaux domestiques et de solutions vidéos de Cisco, pour environ 550 millions d'euros.
Les deux groupes ont annoncé ce 23 juillet être entrés en négociations exclusives. Cette opération, qui doit encore être validée par les autorités compétentes, serait réalisée en numéraire (à hauteur de 413 millions d’euros) et en actions (pour 137 millions d’euros). Io-technology défie tous les géants de la domotique. Le pari est audacieux, mais pourrait réussir.
Deux briscards des nouvelles technologies — Loïc Sylvain (14 ans chez Intel et 5 chez Borland) et Dominique Halatre (15 ans chez Apple et Packard/Bell Nec) — se sont associés il y a deux ans pour créer io-technology. Objectif : mettre sur le marché une plate-forme de nouvelle génération pour piloter le bâtiment intelligent, mais en permettant aux habitants d’en garder le contrôle des données. SmartThings, bras armé de Samsung dans l'internet des objets, mise sur la sécurité de la maison. Les consommateurs ne veulent pas de hubs domotiques multifonctions ultra-paramétrables : ils veulent des objets connectés remplissant un nombre limité de fonctions, mais efficaces et rassurants.
Samsung opère ce constat et, comme d'autres acteurs du marché avant lui (le français MyFox, par exemple), recentre son offre d'objets connectés pour la maison autour d'une promesse simple : sécuriser le foyer et protéger ses habitants. Axa lance son offensive dans la maison connectée. Actualisation du 20 octobre : Axa confirme le lancement, sous forme de pilote, de son offre "Maison connectée", un panel de services de prévention et d’alertes (levée de doute, gardiennage, aide aux démarches administratives, réparation d'urgence) en cas d’intrusion et d’incendie, accessibles via une application mobile.
Ces services peuvent être activés à la carte, pour un week-end (3,90€), une semaine (6,90€), un mois (14,90€) ou une année (69,90€). 120 agents généraux commercialisent cette offre. Si Axa reste prudent sur les objets connectés de santé – les règlementations sévères qui encadrent ce champ en France ne lui semblent pas propices à un développement fort dans le monde de l'assurance – il mise en revanche sur la domotique. Le groupe développe un service qui relie les caméras de surveillance et les détecteurs de fumée intelligents installés dans le logement de ses assurés à leur smartphone.
Des services d'assistance intégrés.