Foires de Champagne. Ce fut Thibaud II Le Grand ( 1125-1151) qui détermina une première organisation de foires déjà existantes et multiples sur son territoire, motivé en cela par une volonté d'autonomie économique du vassal sur son seigneur, le roi de France. Pour attirer les marchands, Thibaud leur offre une protection sur les terres de Champagne, et sur les routes qui y mènent (le "conduit") ; on le voit ainsi défendre des changeurs et des marchands rançonnés par les Seigneurs des comtés environnants. Cette protection s'accompagne d'un accueil privilégié dans ses villes ; il supprime les campements de fortune dans les champs hors des murs des cités de foires et encourage la mise à disposition de greniers, d'entrepôts et de logements pour les marchands et la protection de leurs biens (la "garde").
Enfin il bat la monnaie pour favoriser les échanges commerciaux ; c'est la naissance du denier provinois, que l'on retrouve bientôt sur les tables de tous les changeurs européens. Foires de Champagne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Foire de Champagne, gravure du XIXe siècle C'est bien l'excellente organisation matérielle (halles, logements, entrepôts), une forte dotation de privilèges et la bonne justice des comtes de Champagne qui expliquent le premier développement des foires qui vont donner naissance, à la fin du XIIe siècle, au cycle des six grandes foires citées ci-dessus, que complètent quelques foires de moindre importance.
Organisation : le garde des foires[modifier | modifier le code] Dès 1147, le garde des foires qui veille à l'ordre assure aussi bien le respect des usages commerciaux et développe une véritable juridiction. Au XIIIe siècle, les gardes tiennent même le rôle de notaires, donnant la sanction d'autorité comtale aux actes de droit privé relatifs aux transactions et aux créances.
Le conduit royal de 1209[modifier | modifier le code] Le « conduit » royal accordé par Philippe Auguste en 1209[2] élargit encore le rayonnement de ces foires de Champagne. Le commerce au Moyen Âge. Introduction Au Moyen Âge, un commerçant spécialisé dans le type de marchandises orientales (poivre, noix, cannelle, huile...) était un homme riche. Avec le développement du grand commerce, la fortune et le pouvoir des « bourgeois commerçants » allaient toujours croissant. En effet, au cours du bas Moyen Âge, les petites associations, à caractère régional, d'artisans et de commerçants ayant des intérêts communs évoluent et prospèrent jusqu'à devenir des ligues européennes puissantes. Nous allons traiter dans cet article : Les voies de communicationsL'activité commerciale au Moyen ÂgeLa navigation Les voies de communications De nouvelles routes commerciales Les Européens commencèrent doucement à s'émanciper vers les territoires extérieurs.
Au nord, une puissante association de villes germaniques et scandinaves, la Hanse, exerçait un véritable monopole en mer du Nord et dans la Baltique.Au sud, les villes portuaires de Gênes, Amalfi et Venise, en Italie, dominaient le commerce méditerranéen. Foires en Europe. Accueil --> Liste des articles d'histoire --> La ville et les marchands au Moyen-âge. Théorie Le Moyen Âge est l'époque où les villes connaissent un important essor.
Au milieu du XIVe siècle, on estime que le cinquième de la population européenne vit en milieu urbain. Plusieurs facteurs expliquent le développement d'une ville : proximité d'une abbaye, d'un monastère, d'un château ou d'une résidence princière, siège d'un évêché, lieu de pèlerinage, présence de voies de communication (route, fleuve, port) favorisant le commerce et les échanges, volonté du seigneur de coloniser de nouvelles terres, d'installer des places fortes ou un comptoir commercial... Aspects de la ville Protégée par des remparts, la ville médiévale ne constitue pas un tissu continu et homogène.
Figure 1 Maison urbaine avec commerce au rez-de-chaussée. Gouvernement et commune Dès 1066, les bourgeois de Huy se voient ainsi octroyer du prince-évêque de Liège une charte de liberté, la première connue au nord des Alpes. Textes. Les échanges au Moyen Age. Tiré du livre : "L'économie médiévale", de Guy Antonetti; aux éditions Que Sais-je ? Du cinquième au dixième siècle, on peut parler d'économie fermée si l'on veut souligner la part certainement prépondérante de l'autoconsommation locale, tant en ce qui concerne les produits agricoles que les produits artisanaux; et l'on comprend ainsi la vie itinérante des grands personnages qui, avec leur suite nombreuse, allaient vivre tour à tour sur chacun de leurs domaines jusqu'à ce que fussent épuisées les ressources amassées. Cependant les échanges n'ont pas totalement disparu, mais leurs circuits fonctionnaient la plupart du temps sans l'intervention de professionnels : le producteur agricole offrait ses produits directement à une clientèle proche, qui était à la portée de ses moyens de transport (marché local, commerce sans marchand). 1.2.A) Du colporteur au boutiquier : un horizon borné. 1.2.B) Du grand marchand aux sociétés capitalistes un horizon lointain. 3.1. 3.2. 3.3.
Foires de Provins. Marchés, foires et échoppes.