Augustin Trébuchon. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le dernier poilu mort au combat[modifier | modifier le code] Il a été tué à 10 h 55 du matin[5], soit 5 minutes avant l'heure du cessez le feu décidé par l'Armistice du 11 novembre 1918. Selon d'autres sources, il aurait été tué aux environs de 10 h 45 et 10 h 50[6],[3],[7]. Soldat de 1re classe, estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie, il reçoit une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine[3]. Augustin Trébuchon avait 40 ans. Un jardin de la mémoire Augustin Trébuchon a été inauguré à Rethondes en 2012[7] 11 novembre 1918 Augustin Trébuchon fut-il vraiment le dernier mort ? On pensait jusqu'à présent que le dernier soldat français mort au combat durant la Première guerre mondiale était Augustin Trébuchon, tué le 11 novembre 1918 à 10h50 - soit dix minutes avant le cessez-le-feu et dont j'avais longuement raconté l'histoire sur ce blog, avec l'aide du général Alain Fauveau.
Or un historien belge, Jean-Emile Andreux, vient de faire une nouvelle découverte dans les archives françaises. Dans le "Journal de Marches et Opérations du Service de santé du 415e" régiment d'infanterie (le régiment de Tébuchon), il découvre cette phrase : "Le 11 à 11 heures sonnerie de l’armistice. P. 197. Augustin Trébuchon, dernier poilu mort au front le 11 novembre 1918 ??? Augustin Trébuchon, La croix de sa tombe au cimetière militaire de Vrigne-Meuse : "Mort pour la France le 10 11 1918", Ministère de la Défense, Secrétariat Général pour l'Administration, Mémoire des hommes, fiche individuelle : "Mort pour la France le 10 novembre 1918" puis cette surcharge à l'ordinateur : "Vrignes sur Meuse (Ardennes) à 10H00".
(Mont. JEA/DR). A la relecture des trois pages rédigées pour Mo(t)saïques, ancêtre de ce blog, en 2008 : - P.42. Il faut sauver toute la mémoire du soldat Trébuchon - 1 (31 octobre 2008); - P. 43. Idem - 2 (4 novembre 2008); - P. 47. Trois pages n'étaient pas pléthoriques pour tenter de cerner cette dérive : les Autorités militaires ne se contentent pas de faire l'Histoire, elles entendent aussi l'écrire. En complément des pages 42, 43 et 47 de Mo(t)saïques, voici trois sources fiables qui résument le contexte de ce qui reste hélas "l'affaire Augustin Trébuchon"
. - "Les combats ont effectivement continué jusqu’au dernier moment. Pierre Sellier (Clairon) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Démobilisé le , il retourne à Beaucourt et travaille chez Japy, puis chez Peugeot, à Sochaux[1]. Il refuse l'offre de l'American Legion de faire, en 1925, un tournée aux États-Unis où il aurait dû reproduire la sonnerie historique[1]. La même offre de son homologue allemand, Zobrowski, de l'accompagner aux États-Unis dans le même but, ne reçoit pas davantage de réponse favorable, car Pierre Sellier considère qu'il est encore trop tôt pour de telles démonstrations entre ennemis d'hier[1].
Malgré la proposition des Américains de lui racheter son clairon, il préfère en faire don aux musée des Invalides[1],[2]. Pierre Sellier, «clairon de l’Armistice» 01/11/2011Biographie du Mois - Novembre 2011 - Pierre Sellier, « clairon de l’Armistice » Biographie du Mois - Novembre 2011 Pierre Sellier, « clairon de l’Armistice » Il est bien connu que l’Armistice de la Grande Guerre entra en vigueur à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l’année 1918.
Or le front occidental s’étendant sur des centaines de kilomètres, des dizaines de clairons furent nécessaires pour que la sonnerie du « cessez le feu » parvienne, simultanément, aux oreilles de tous les combattants. Le clairon de l'Armistice. « La sonnerie du premier cessez-le-feu a eu lieu le 7 novembre 1918 à 20 h 20.
Et ce, depuis l'arrivée des plénipotentiaires allemands dans les avant-postes français et jusqu'à la villa Pasque à La Capelle dans l'Aisne afin de protéger le cortège. C'est un officier français, le commandant de Bourbon-Busset qui les a accueillis. Il parlait couramment allemand, ce qui était assez rare à l'époque », explique Me Gaston Ruelle. Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918. 1Début novembre 1918, le rapport de force était en faveur des armées alliées et la fin de la guerre était proche : la Bulgarie et l’Autriche avaient capitulé et le 2 octobre, Ludendorff avait déclaré au gouvernement allemand que l’armée était à bout de force et qu’un armistice s’imposait.
La campagne de France, au cours de laquelle les pertes humaines furent particulièrement sévères de part et d’autre, se déroulait avec succès depuis le mois de juillet 1918 et les Allemands reculaient sur tous les fronts. L’ultime opération de la guerre allait se dérouler entre Charleville-Mézières et Sedan par un franchissement de la Meuse destiné à montrer la détermination de la France et à contraindre les Allemands à signer l’Armistice. 11 novembre 1918 : Vrigne-Meuse, la bataille de trop. Par J.
-D. M. (Article paru ce matin dans Libération, avec photos et carte, en vente 1,30 euros chez les marchands de journaux... ouverts) "Ce fut la dernière bataille et la bataille de trop. Au matin du 11 novembre 1918, dans les heures qui précédèrent l'armistice, des soldats français furent tués dans un combat inutile, à Vrigne-Meuse, dans les Ardennes. « Ils sont morts pour rien » assure aujourd'hui le petit-fils de l'officier qui les commandait alors.
Nous sommes le 8 novembre 1918, dans le département des Ardennes. La guerre vit ses dernières heures. Le samedi 9 novembre, vers 20h00, les ordres arrivent du Corps d'armée. « Franchir le Meuse. La Meuse ? Un peu après 8 heures le dimanche matin, environ 700 hommes ont franchi la rivière et une ligne téléphonique est installée.