Comment est fixé le prix de l'essence en France ? Les prix de l'essence ont battu un record historique en France -le super sans plomb 95 dépassant 1,53 euro/litre en moyenne- et le patron de Total a prédit mercredi 13 avril sans "aucun doute" un litre d'essence à 2 euros.
Mais comment ce prix est-il déterminé dans l'hexagone ? Ce dernier suit un schéma relativement simple qui consiste à additionner : - le prix du pétrole brut fixé par les cours mondiaux (qui varient notamment en fonction des perturbations politiques et économiques). - le prix après raffinage - auquel est rajoutée une taxe de distribution - puis la TIPP (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers), qui s'applique à tout produit destiné à être utilisé et mis en vente comme carburant pour moteur. Comment est fixé le prix de l’essence dans les stations-service ? Pourquoi le prix du carburant est-il différent suivant les stations-service ?
Il n’existe pas de réponse unique. La politique des prix n’est pas la même suivant la taille des stations, leur emplacement ou le fait qu’elles appartiennent à une enseigne ou sont gérées par un indépendant. Dans ce dernier cas, c’est le gérant qui fixe son prix. « Je prends une marge qui est toujours la même. J’augmente les prix au fur et à mesure que le baril augmente, mais ma marge ne bouge pas » explique David Truphémus, gérant indépendant de la station “Les Chambons” à Serres. 5 à 7 centimes d’euros de marge brute Cette marge tient compte de plusieurs facteurs : les charges générales, le transport, l’entretien et les contrôles des cuves et du matériel. « La perte subie par la contraction du produit dans les cuves est également répercutée » explique Yvan Bouguyon, qui veille à rester compétitif et à proposer son essence au meilleur tarif à Barcelonnette.
Carburants : jusqu'à 6 centimes de baisse ! Cette fois, c’est fait.
Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, vient d’annoncer ce 28 août la mise en place de mesures pour faire baisser les prix de l’essence jusqu’à 6 centimes d’euros par litre. Le débat était en cours depuis début août. Après concertation avec les associations de consommateurs et les groupes pétroliers, le gouvernement a finalement tranché. La baisse atteindra jusqu’ 6 centimes par litre. Elle doit entrer en vigueur dans les 24 heures à compter de ce jour.
Lors de son intervention télévisée sur France 2, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait prévenu dès le 27 août au soir que la réduction des prix pourrait être comprise entre 2 et 4 centimes d’euros par litre de carburant. Vers un mécanisme plus pérenne La mesure annoncée par le gouvernement durera 3 mois.
Il s’agit d’une demi-satisfaction pour les associations de consommateurs, reçues lundi 27 au ministère. Le blocage des prix des carburants, évaporé ? Pas toujours évident de tenir ses promesses de campagne.
Surtout quand elles s'avèrent peu adaptées. Avant la présidentielle, François Hollande s'était engagé à bloquer les prix de l'essence pour trois mois dès le début de son mandat (dans "L'agenda du changement"). Il n'a entrepris aucun blocage depuis son élection. Avant l'été, la raison était évidente : les prix à la pompe étaient alors en train de baisser, et il n'y avait aucune raison de les maintenir. Mais au mois d'août, le contexte a changé : ils sont repartis à la hausse. La promesse : pour "redonner du pouvoir d'achat aux Français et améliorer leur vie quotidienne", François Hollande a promis de bloquer les prix des carburants pour trois mois par décret, sur la base de l’article L. 410-2 du Code de commerce, après consultation du Conseil national de la consommation. Promesse non tenue, donc.
Chronique de l'éco - Nicolas Doze - Bloquer les prix des carburants par François Hollande ? Carburants : fin de la baisse des taxes. D'ici début janvier, le dispositif mis en place pour contenir la flambée des prix des carburants (baisse de trois centimes par litre des taxes sur les carburants) à la fin de l'été prendra fin, a annoncé le gouvernement français ce mercredi.
Le bilan de cette mesure a été positif, aussi parce qu'il a été aidé par le recul sensible des cours internationaux du pétrole brut. Le tout, qui s'est accompagné d'un effort d'ampleur similaire des distributeurs, aura coûté 468 millions d'euros au budget de l'Etat. Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie et des Finances, a assuré que l'Etat resterait vigilant et serait prêt à intervenir à nouveau en cas de nouvelle flambée des cours du brut. Les prix à la pompe du super ont baissé de 15 centimes depuis la mise en place du dispositif d'aide et ceux du diesel de 9 centimes. Le ministre de l'Economie a annoncé d'autre part des mesures pour accroître la transparence et la concurrence entre distributeurs après l'arrêt de cette aide. Lu sur Capital.
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