Vis ma vie d'étudiante sage-femme. Quand on dit sage-femme, on pense souvent bébé, rose bonbon, layettes et Bisounours. Alors qu’en réalité, c’est bien loin d’être leur quotidien ! Une sage-femme, c’est quoi ? On va commencer par mettre un terme à deux idées reçues : nous ne sommes ni des infirmières spécialisées, ni les assistantes du médecin. La profession de sage-femme (ou maïeutique, pour les intimes) est une « profession médicale à compétences limitées », comme nous l’apprend le Code de la Santé Publique ; on nous appelle d’ailleurs « les Reines de la Physiologie ».
Du suivi médical de la grossessede la préparation à la naissance et la parentalité,des échographies obstétricalesdu suivi du travail et de l’accouchement (80% des accouchements en France sont effectués en totalité par les sages-femmes !) Mais aussi, depuis quelques années, du suivi gynécologique de la femme, quel que soit son âge. De bien beaux conseils sont au rendez-vous Pour devenir sage-femme, on fait comment ? Une journée au bloc d’accouchement. Le problème des hommes avec les sages-femmes hommes. La technique est éprouvée.
Vous êtes blogueur, et vous souhaitez débiter un tissu de propos machistes, réactionnaires et misogynes mais avec l'air de ne pas y toucher. publicité Il y a alors deux trois astuces à adopter: Truffez votre texte de mots trash. Appelez un vagin une «chatte» ou une «shneck». @sasatouitte Effectivement j'ai essayé de faire de l'humour, ça n'a pas été compris par tout le monde #jessayedetredrole #maisçamarchepas— Papa Moderne (@papamoderne) 20 Mars 2014 Papa Moderne a bien révisé son petit manuel du «je suis pas macho, je suis rigolo». Dans un billet sobrement intitulé «La chatte à ma femme», il raconte que le jour de l'accouchement, sa femme a été examinée par Bruno, un étudiant sage-femme. «Je ne voulais pas qu’un sage-femme homme s’occupe de l’accouchement.Je n’ai aucun souci à ce qu’un médecin homme ausculte ma femme, au contraire (bouh, c’est moche) mais j’appréhendais que ça se passe devant moi.»
«Il y a une certaine distance entre le médecin et son patient. Entre leurs mains - Public Sénat. Durée : 52 minutes Muriel, Jacqueline, Sidonie et Cécile nous invitent à découvrir une autre vision de la venue au monde. Elles accompagnent depuis des années les femmes qui ont décidé de donner naissance à domicile. Mais leur métier n'est pas de tout repos. Elles doivent faire face à beaucoup de préjugés et d'insécurité, car en France, même si cette pratique n'est pas officiellement illégale, elles ne peuvent pas s'assurer contre les risques liés à leur pratique professionnelle.
Dans un pays où la médicalisation de la maternité est la norme, elles sont accusées d'inconscience et pénalisées dans leur pratique professionnelle. Or, dans plusieurs pays à travers le monde, les femmes ont le choix d'accoucher dans un univers paisible et sécurisé, choisi par elles. A travers les difficultés de ces sages-femmes françaises, ce film pose plusieurs questions : comment considère-t-on la naissance et le corps de la femme dans nos sociétés modernes ?
Un documentaire réalisé par Céline Darmayan. Les sages-femmes descendent dans la rue en quête de reconnaissance. Plus de 4000 manifestants venus de toute la France marchent jusqu'au ministère de la Santé à Paris où ils espèrent être reçus. Ils demandent une revalorisation de leur statut. Partis de Lille, Toulouse ou Rennes, 80 bus ont convergé vers la place Denfert-Rochereau où plus de 4000 manifestants étaient rassemblés ce jeudi au départ de la manifestation.
En mal de reconnaissance, les sages-femmes sont déterminées à se faire entendre par la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Sur des banderoles, on peut lire «métier formidable, conditions fort minables», en référence à l'air de Stromae ou encore «Le changement des statuts, c'est maintenant.» Leur parcours les mènera jusqu'au ministère de la Santé où ils seront reçus par des conseillers techniques. Puis une assemblée générale se tiendra à 18 heures à l'hôpital Necker dans le XVe arrondissement, pour décider de la suite à donner au mouvement. Chers "médecins accoucheurs", ôtez vos doigts condescendants de notre vagin et respectez la sage-femme. Sages-femmes : une profession en lutte. "Poussez, poussez, poussez... Ne poussez plus ! " : le cliché, c'est celui-là. La sage-femme qui encourage sa patiente en train d'accoucher est un peu l'image d'Epinal de la profession, et si à première vue le tableau peut paraître touchant, il est surtout très réducteur.
La profession de sage-femme (maïeuticienne) recouvre en fait un champ de compétences souvent méconnu du grand public, et malheureusement sous-estimé par les autres professions médicales. Les sages-femmes ne sont pas des auxiliaires N'en déplaise à certains médecins, et je pense ici au Docteur David Elia qui, malgré d'évidentes bonnes intentions, semble considérer les sages-femmes comme une sorte de palliatif au manque de "médecins accoucheurs", les sages-femmes ne sont pas des auxiliaires.
Revenons un peu sur la formation, d'ailleurs : pour obtenir le diplôme d'état de sage-femme, il faut se farcir cinq ans d'études supérieures, et le programme d'études n'est pas une plaisanterie. Des sages-femmes en colère - Actualités. Un groupe de six sages-femmes de la région ont manifesté vendredi après-midi devant les bureaux de Premier Aviation pour exprimer leur mécontentement à la ministre Agnès Maltais, elle qui était en visite chez l’entreprise. © Audrey Leblanc Cette manifestation improvisée avait pour but de déplorer le statu quo qui règne depuis deux ans entre les sages-femmes et le gouvernement.
«Les sages-femmes du Québec sont sans entente de travail depuis avril 2010, explique Érica Goupil, sage-femme. Il y a des négociations qui ont été entreprises en 2011, mais la situation n’a pas changé. Les offres qui nous ont été faites jusqu’à présent sont vraiment dérisoires. «On est toujours dans l’attente d’une offre qu’on considère raisonnable, poursuit-elle. Pour l’instant, on est payé 1$ par heure de garde alors que dans le milieu de la santé, les professionnels sont payés une heure de salaire pour huit heures de garde.