background preloader

2013

Facebook Twitter

Greenpeace réclame l'interdiction de 7 pesticides pour protéger les abeilles. Les abeilles sacrifiées sur l'autel de l'agriculture intensive. Les colonies d'abeilles connaissent une surmortalité depuis 20 ans. Les causes en seraient multifactorielles. Mais celles-ci ne ramènent-elles pas toutes à un mode de production agricole ? La question de la santé des abeilles interpelle les professionnels mais aussi la société civile, comme l'a montré le succès des rencontres scientifiques organisées par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) le 21 novembre 2013 à Maisons-Alfort.

Des enjeux colossaux de fourniture alimentaire Il faut dire que les enjeux sont colossaux. Car, comme le souligne Claudine Joly, vétérinaire membre du réseau agriculture de France Nature Environnement (FNE), au-delà des intérêts économiques du seul secteur apicole, une épée de Damoclès pèse sur la pollinisation des cultures, avec des risques de remise en cause de la fourniture et de la qualité alimentaire pour les populations. Démêler l'écheveau des causes multifactorielles.

Scientists discover another cause of bee deaths, and it's really bad news. So what is with all the dying bees? Scientists have been trying to discover this for years. Meanwhile, bees keep dropping like... well, you know. Is it mites? Pesticides? Cell phone towers? What is really at the root? Quartz reports: Scientists had struggled to find the trigger for so-called Colony Collapse Disorder (CCD) that has wiped out an estimated 10 million beehives, worth $2 billion, over the past six years.

The researchers behind that study in PLOS ONE -- Jeffery S. The discovery means that fungicides, thought harmless to bees, is actually a significant part of Colony Collapse Disorder. And it is not just the types of chemicals used that need to be considered, but also spraying practices. The authors write, "[M]ore attention must be paid to how honey bees are exposed to pesticides outside of the field in which they are placed. Pesticides : pitié pour les abeilles ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Éditorial du "Monde" En déplacement dans la Sarthe, le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé, vendredi 8 février, un plan de soutien triennal à la filière apicole.

Celle-ci en a bien besoin. Le nombre d'apiculteurs français a chuté de près de 40 % au cours de la dernière décennie. Mais M. Le Foll aurait pu se soucier aussi des abeilles. Retirer à l'ensemble des néonicotinoïdes leurs autorisations de mise sur le marché ne relèverait ni d'une application maximaliste du principe de précaution ni d'une lubie écologiste. Le déploiement de cette technologie de protection des plantes s'est accompagné d'une forte accélération du déclin des insectes pollinisateurs. Le phénomène est mondial et massif, comme l'utilisation de ces produits phytosanitaires, qui s'est répandue dans plus d'une centaine de pays.

Neonicotinoid pesticides 'damage brains of bees' 27 March 2013Last updated at 12:05 ET By Rebecca Morelle Science reporter, BBC World Service Scientists found that pesticides were affecting honey bees ability to learn and remember Commonly used pesticides are damaging honey bee brains, studies suggest. Scientists have found that two types of chemicals called neonicotinoids and coumaphos are interfering with the insect's ability to learn and remember. Experiments revealed that exposure was also lowering brain activity, especially when the two pesticides were used in combination.

The research is detailed in two papers in Nature Communications and the Journal of Experimental Biology. But a company that makes the substances said laboratory-based studies did not always apply to bees in the wild. And another report, published by the Defra's Food and Environment Research Agency (Fera), concluded that there was no link between bee health and exposure to neonicotinoids. Falling numbers Honey bees around the world are facing an uncertain future. Interdiction de pesticides tueurs d'abeilles : les questions en suspens.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric C'était une première mondiale. La Commission européenne a annoncé, lundi 29 avril, qu'elle allait suspendre pour deux ans, à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques et des insectes pollinisateurs (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.). La décision, toutefois, n'implique pas une disparition totale de ces substances dans l'environnement. Lire : Abeilles : trois pesticides interdits dans l'Union européenne Trois insecticides interdits pour certains usages Les trois molécules interdites, l'imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, insecticides parmi les plus utilisés au monde en agriculture et que l'on retrouve dans des dizaines de produits tels le Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne.

Lire : Pesticides : un risque enfin admis pour les abeilles D'autres utilisations maintenues. Trois pesticides tueurs d'abeilles interdits dans l'Union européenne - Environnement. Comment Bruxelles veut protéger les abeilles sans bannir les pesticides. L’UE remet à plus tard l’interdiction de 3 pesticides tueurs d’abeilles. Les Etats membres de l’Union ont échoué à s’accorder sur l’interdiction de trois insecticides utilisés en enrobage des semences. Or, ces pesticides ont des impacts négatifs sur la survie des colonies d’abeilles.

La semaine pour les alternatives aux pesticides a commencé le 20 mars. L’Europe lance un plan d’inaction pour les abeilles pour l'occasion, semble-t-il. Le 15 mars, les 27 Etats ont échoué à s’accorder sur l’interdiction de trois insecticides néonicotinoïdes. Un moratoire de deux ans sur les cultures de colza, tournesol, maïs et coton avait été proposé par la Commission européenne le 31 janvier dernier, suite à un avis de l’agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) publié le 16 janvier. Dans celui-ci, l’Efsa rendait des «conclusions inquiétantes» quant aux conséquences des trois substances actives (imidaclopride, thiaméthoxame et clothianidine) sur les pollinisatrices.