La course aux ressources et aux territoires en Arctique. Arctique : Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire. Bibliographie | citer cet article | français | italiano En août 2015, des chercheurs norvégiens dénombrant et étudiant les ours polaires sont les victimes de la dégradation des relations géopolitiques entre leur pays et les autorités russes.
Ces dernières interdisent à ces scientifiques – qui travaillent dans une équipe mixte russo-norvégienne – d'accéder aux alentours de l'archipel François-Joseph que les ours fréquentent dans la continuité du Svalbard sans se sourcier des frontières. Pourtant, en avril 2010, Vladimir Poutine se fait photographier avec un ours polaire sur l'archipel russe en compagnie de cette même équipe. Loin d'être un trophée de chasse, il s'agit d'une femelle anesthésiée par les scientifiques. Le discours écologiste que tient alors le dirigeant russe en faveur de l'Arctique et de l'ours polaire cache à peine des prétentions géopolitiques utilisant l'environnement. 1. À partir des années 1950, l'Arctique se retrouve au cœur de la Guerre froide. 2. 3.
Bibliographie. Présentation. Compte-rendu réalisé par Brice Auvet, Nelly Leblond, Florence Wenzek et Delphine Froment Débouché d’un fleuve de plus de 1000 km, ce qui en fait d’ailleurs le plus long de France, parcours terminal de la Loire allant de Nantes à l’océan Atlantique sur quelques 60 km et réunissant 22 communes en plus de Nantes et Saint-Nazaire, l’estuaire de la Loire est un espace où les eaux marines rencontrent les eaux douces du fleuve.
C’est de fait un espace favorable à la vie végétale et animale, du fait de l’abondance d’éléments nutritifs, et un espace privilégié pour les activités humaines, du fait de sa fonction portuaire. Il présente une certaine originalité au sein des paysages des grands estuaires français : en effet, la part des étendues couvertes de végétation mais également submersibles y demeure considérable (15000 ha de zones humides dont 11000 hectares de prairies inondables).
Cela lui a souvent valut l’attribut de « zone naturelle ». Plan Sources Bibliographie. En images : l'éruption du volcan Villarrica au Chili. Le changement climatique au coeur des débats du Conseil de l'Arctique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Pélouas (Montréal, correspondance) Il y avait un absent de taille - le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov - et un invité de marque - le secrétaire d’État américain John Kerry - à la réunion ministérielle du Conseil de l’Arctique, vendredi 24 avril à Iqaluit dans le territoire du Nunavut, dans le grand Nord canadien.
Le premier s’était décommandé, froissé semble-t-il par l’annulation à Ottawa d’une rencontre préparatoire à la réunion d’Iqaluit. La Russie rouvre une base militaire dans l'Arctique. La Russie va restaurer sa présence militaire dans l'Arctique pour surveiller la route maritime du nord, un projet stratégique voué à jouer un rôle croissant dans les échanges internationaux.
Le chef de l'Etat, Vladimir Poutine, a indiqué qu'une base militaire, située dans l'archipel des îles de Nouvelle-Sibérie, dans l'est de l'Arctique, serait rétablie. "Nos militaires en sont partis en 1993. (...) Nous nous sommes mis d'accord pour non seulement rétablir à cet endroit une base militaire, mais aussi y restaurer l'aérodrome", a précisé le président russe. "Nous sommes venus ici, ou plus exactement nous sommes revenus ici pour toujours, parce que c'est une terre russe", a aussi déclaré un vice-ministre de la défense, Arkadi Bakhine. Un détachement de navires militaires russes, mené par le croiseur à propulsion nucléaire Piotr-Veliki (Pierre le Grand), a emprunté cette voie et est arrivé la semaine dernière à l'île Kotelnyi, dans l'archipel de Nouvelle-Sibérie. Climat: les nations arctiques se réunissent dans le Grand Nord canadien. Les huit nations arctiques tiennent vendredi un sommet ministériel dans le Grand Nord canadien où il sera question de réchauffement climatique, mais aussi de tensions croissantes avec la Russie, acteur incontournable dans cette région extrêmement isolée.
Arctique : la banquise perd du terrain. L'étendue maximale des glaces arctiques a été la plus faible mesurée en hiver cette année depuis le début des observations par satellite en 1979, a indiqué jeudi le Centre américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC).
La superficie de la banquise a atteint au plus 14,54 millions de kilomètres carrés le 25 février, ce qui devrait être le maximum pour l'année, selon une estimation préliminaire, soit 1,10 million de kilomètres carrés sous la moyenne de 15,64 millions de kilomètres carrés mesurée de 1981 à 2010 et 130 000 kilomètres carrés au-dessous du précédent minimum en 2011. Cette année, le maximum a été atteint quinze jours plus tôt que la moyenne entre 1981 et 2010, à savoir le 12 mars, précise le NSIDC. La date de l'étendue maximale de la banquise arctique varie considérablement d'une année sur l'autre, allant du 24 février en 1996 au plus tôt au 2 avril au plus tard en 2010, précisent ces scientifiques. "Sonnette d'alarme" Arctique : l'atlas canadienqui sème la discorde.
Les richesses géologiques de la région sont aussi âprement convoitées par les États-Unis que par l'Europe.
Des chercheurs canadiens viennent de publier le premier atlas géologique complet de l'Arctique. Ces nouvelles cartes mettent en perspective les richesses pétrolières et gazières dans une région âprement convoitée par les États-Unis, l'Europe et le Canada. Les géologues Marc St-Onge et Christopher Harrison, de la Commission géologique du Canada, ont recueilli pendant deux ans des données scientifiques de la Suède, la Russie, la Norvège, la Finlande, du Danemark et des États-Unis. Le résultat est un atlas, dont les 1 222 cartes indiquent les gisements de métaux précieux, de gaz et de pétrole du Grand Nord.
«Auparavant, il fallait regarder une carte canadienne, puis norvégienne et ainsi de suite. Résolution des conflits Derrière cette prouesse, les scientifiques cachent mal l'enjeu stratégique pour Ottawa. Ottawa est bousculé de toutes parts. La Norvège veut redessiner la banquise arctique pour faciliter les prospections pétrolières. Oslo a autorisé la prospection de 57 zones, situées en majeure partie dans les eaux les plus septentrionales de la mer de Barents.
De quoi raviver le débat entre pétroliers et ONG. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Simon Roger (Tromso (Norvège), envoyé spécial) C’est la nouvelle que tous les habitants de Tromso (Norvège) attendaient. Mercredi 21 janvier, le soleil est de retour et darde enfin ses rayons au-dessus de l’horizon glacé.