10 178 477 llp 57 58 pages 2 5. Les programmes de français dans l'enseignement du second degré depuis un siècle (1872-1967) Avec ici et là, des réhabilitations ou, au contraire, des renvois en exil...
Tel roman majeur du moyen âge (nous pensons à Tristan et Iseut) n'est toujours pas mentionné. Au XVIe siècle, le nom de Rabelais n'est pas cité. Une « montée » de Molière (6 mentions, au lieu de 5 en 1938) est compensée par un retrait de Racine (3 mentions au lieu de 5). Deux victimes : Fénelon, avec son Télé- maque et, fait plus surprenant, Mme de Sévigné.
Au XVIIIe siècle, nette montée de Voltaire et Rousseau et enfin ! Pour le XIXe siècle, les noms cités sont rigoureusement les mêmes qu'en 1937. Au chapitre du latin, il nous semble qu'un procès assez hardi a été fait avec l'invitation (faite en 5e, 3e et surtout en 1") d'utiliser largement les traductions de chefs-d'œuvre, pour les faire connaître aux élèves — autrement que par le biais de versions. Les programmes établis en 1965-66 pour les classes terminales apportent une autre possibilité : C'est, en vérité, le maintien sur des positions anachroniques. Ailloud Nicolas. Sur l'origine de l'enseignement du français dans le secondaire. 8 André CHERVEL Reste l'expUcation de textes.
Ici encore, la focaUsation excessive sur une période, assortie d'une méconnaissance presque totale de la période précédente, rend contestables les conclusions. Certes, pour un exercice aussi évolutif, aussi discuté (et aussi caractéristique de la tradition scolaire française depuis un siècle, comme le rappeUe Compagnon), il est aisé de trancher et de jeter l'opprobre sur tout ce qui précède tel ou tel. Pierre Clarac attribuait sa création à Brunot et Lanson, la situant vers 1910 {L'Enseignement du français, 1963, pp. 33-34). L'Hebdo Lettres : Séverine Tailhandier : Faut-il réinventer la lecture analytique ? Dans la tradition de l’explication de texte, la lecture analytique est une pratique de classe régulière : une pratique à revitaliser ?
C’est le vœu de beaucoup tant l’exercice tel qu’il s’est figé empêche souvent une relation authentique et formatrice de l’élève à la littérature. Séverine Tailhandier propose sur le sujet des analyses éclairantes et stimulantes, nourries de ses expériences de professeure de collège et des réflexions développées dans une récente thèse : comment mieux investir la lecture par la subjectivité tout en l’enrichissant d’analyses objectives ? Comment mettre en activité l’élève, pour construire tout à la fois son autonomie de lecture et son appartenance à une communauté interprétative ? Comment l’écriture et l’oral permettent-ils de fortifier les compétences de lecture ? Les tablettes numériques peuvent-elles nous y aider ? A quelles conditions la lecture analytique peut-elle selon vous être revitalisée ? Vaste question, dont j’ai fini par faire une thèse ! 4 23. Intervention anne vibert lecture vf 20 11 13.
Virtuose + de la DBU - La didactique du texte de théâtre : théorie et pratique, des enjeux pour le littéraire - Service commun de documentation. Comment enseigner le théâtre aujourd'hui ? Catherine Ailloud-Nicolas Le théâtre parle du monde Alors, comment procéder ?
Il me semble qu'il faut sans doute s'appuyer sur un certain nombre de principes qui auront, je l'espère, comme conséquence de rassurer les enseignants. Premier principe : créer le lien entre le texte théâtral et les élèves, faire en sorte que ces derniers retrouvent le plaisir de la lecture des textes. Ce premier principe repose sur une idée forte. Que faire avec ce théâtre contemporain ? Cette imprégnation préalable permet de montrer comment le théâtre parle en effet du monde afin que face à une oeuvre classique les élèves puissent faire l'hypothèse qu'à l'époque de son auteur elle aussi parlait du monde.
Le théâtre est un art vivant Deuxième principe : créer le lien entre le texte et la représentation afin de montrer aux élèves que le théâtre est un art vivant. Le Roi Lear de Shakespeare, mise en scène J.F. Theatre actes 110361. Le théâtre au collège et au lycée. Jean-François Inisan (avec les contributions de Marylène Constant et de Fabienne Roelens) Jean-François Inisan (avec les contributions de Marylène Constant et de Fabienne Roelens) Document de travail.
Mars 2004. Faut-il (et si oui, comment ?) Étudier des textes qui sont avant tout fait pour être joués ? Voir document En fonction notamment du niveau d'enseignement, on peut envisager différentes problématisations dont à l'usage voici les principales : - Étude d'un genre : la farce, le comique (formes de comique, satire sociale), le tragique (figures du roi, conflits de valeurs, héros tragique), le théâtre de l'absurde... - Étude de la spécificité du langage textuel théâtral : - le dialogue de théâtre par rapport à la conversation, au roman, au film, à la BD. . - le rôle des monologues, des apartés. Centre national de documentation pédagogique. Revue Le français aujourd'hui 2013/1.