Écosystèmes coralliens indo-pacifique. Les scientifiques au chevet du corail - Les scientifiques au chevet du corail. Dégradés par la pollution, la pêche intensive et le réchauffement de la planète, les récifs de coraux, vitaux pour des millions d’êtres humains, dépérissent à un rythme préoccupant.Face à ce problème écologique, 1 336 scientifiques de 69 pays ont lancé un appel d'urgence pour protéger cet élément naturel, vieux de 100 millions d'années. 10% des récifs dans le monde sont déjà irrémédiablement condamnés, et 30% d'entre eux sont fortement menacés de disparition d'ici 30 ans si aucune action de protection n'est entreprise. 58% de l'ensemble des récifs seraient mis en danger par l'activité humaine.
Plus de 80% des récifs du Sud-est asiatique sont très menacés, principalement par le développement du littoral et les pressions liées à l'exploitation des ressources. En dehors du Pacifique, 70% des récifs sont soumis à une forte pression humaine. Les récifs du Pacifique sont les moins menacés. Parmi les menaces majeures qui pèsent sur les récifs coralliens figurent : Récif corallien. Qu’est-ce qu’un récif ?
"Les récifs sont des structures sous-marines construites par les coraux. Les coraux sont des animaux marins, vivant en symbiose avec des algues et qui constituent leur propre squelette calcaire. Ces structures coralliennes servent d’abris à des milliers d’espèces qui forment la communauté corallienne. Les récifs représentent une grande diversité géomorphologique.
L’écosystème récifal est, avec les forêts tropicales, l’écosystème le plus riche en biodiversité ainsi que le plus complexe et le plus productif de la planète. Il faut ajouter aux "qualités nutritives" des récifs et de leurs écosystèmes, un intérêt dans le domaine médical (prothèses) et pharmaceutique (substances actives prélevées sur de très nombreux organismes marins, comme les éponges, les ascidies...). Ainsi, de nombreuses îles uniquement formées de matériaux coralliens ne doivent leur existence qu’aux récifs, comme les quelques 400 atolls du monde. "600 000 km2 de récifs coralliens dans le monde. Coraux menacés par la pêche et la pollution à Bali (1/1) L’île touristique de Bali, en Indonésie, attire les touristes et les amateurs de plongée qui espèrent entrevoir dans les récifs coralliens de multiples poissons tropicaux, dont le poisson lune, à tête prohéminente.
Les autorités en place sur cette île désirent protéger un secteur maritime de 20,000 hectares, là où s’affairent de nombreux adeptes de la plongée sous-marine. Dans cette zone encerclant de petites îles, une menace pèse sur les récifs coralliens. On attribue à la pêche et à la pollution les dommages causés aux coraux. Les pêcheurs se servent d’explosifs et de cyanure en guise de méthodes pour attraper les poissons. Certains navigateurs ne se soucient pas de l’endommagement qu’ils causent en jetant l’ancre à l’eau. Les autorités identifieront les endroits spécifiques où la pêche, la culture d’algues et la plongée seront permises.
FishNews33VF_16_Naughton.pdf (Objet application/pdf) Banque mondiale. 4 juin 2004—Les jeunes amputés que l'on rencontre dans les communautés côtières des îles de l'Indonésie orientale ressemblent plus à des grands blessés de la guerre qu'à des pêcheurs.
Pawan Patil, économiste principal à la Banque mondiale, les voit trop souvent lorsqu'il voyage dans la région pour son travail. Ces hommes, dont plusieurs sont encore presque des enfants, sont ceux qui n'ont pas pu lâcher à temps les bombes artisanales qu'ils jettent dans l'eau pour attraper le poisson, comme beaucoup de pêcheurs dans cette région. La pêche à l'explosif se pratique en jetant dans l'eau des bombes artisanales et en faisant littéralement exploser le poisson pour le faire remonter à la surface. C'est une pratique populaire dans la région depuis de nombreuses années. Elle permet aux pêcheurs de prendre rapidement un grand nombre de poissons, dont plusieurs seront en suffisamment bon état pour être envoyés sur le marché.
Le gouvernement indonésien n'a pas ménagé son appui au projet.