Un réseau de santé consacré aux troubles du sommeilRéseau Morphée. Sommeil et Santé - La somnolence chez les adolescents. Somnolence chez les adolescents L'adolescent méconnaît son sommeil, et souvent le néglige. Dormir n'est pas une priorité pour lui, il a tendance à faire ce qui lui plaît plutôt qu'écouter les besoins que lui dicte son organisme, et il est donc souvent en privation de sommeil. Il a en effet des horaires irréguliers, soumis aux aléas d'un emploi du temps chargé par une scolarité envahissante, un désir de sortir avec ses amis, et des passions diverses, ordinateur, lecture...
De nombreuses interactions liées à une mauvaise hygiène de sommeil compliquent encore le tableau, abus de sport et parfois d'alcool, de cigarettes, voire de drogues. Les troubles du sommeil chez l'adolescent sont toujours à considérer avec attention, qu'ils soient le signal d'un dysfonctionnement psychologique transitoire compréhensible dans cette période de mutation, ou le début d'une pathologie durable. 13% des garçons et 17% des filles se plaignent de mal dormir.
Ce trouble est le plus fréquent chez l'adolescent. LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! Pour comprendre l’importance du sommeil, il suffit d’observer ce qui se passe quand on ne dort pas assez ou, comme le disent les médecins, quand on montre les signes du syndrome d’insuffisance du sommeil. Bien entendu, on est somnolent durant la journée. On tend aussi à faire la "grasse matinée" le week-end pour rembourser cette « dette de sommeil ».
Si l’on n’y parvient pas, plusieurs effets néfastes vont apparaître. C’est d’abord la vigilance, la concentration et la capacité de réfléchir qui sont diminuées. On observe ensuite un ralentissement des réflexes, des troubles de la mémoire, de la fatigue musculaire, des sautes d’humeur, voire de l’agressivité et de la difficulté à se situer dans le temps ou l'espace. Cela peut aller jusqu’à des hallucinations semblables à celles qui surviennent habituellement au moment de s'endormir, entre rêve et réalité. Mais revenons au manque de sommeil dont l’origine peut être volontaire ou involontaire.
POM Bio à croquer - Sommeil et Métabolisme. Dormir, pourquoi. Vous avez aimé cet article ? Partagez le sur votre réseau ! Ecraser, pioncer, roupiller, ronfler, dormir comme une marmotte, rêver peut-être… mais pourquoi ? Avant tout, pour ceux qui croient que dormir ne sert «à rien», est «une perte de temps», des «instants de vie volés»… dormir sert : à survivre !!! Sans sommeil, pas de vie, pas de plaisir, pas de possibilité de construire un nouveau monde :-) Notre corps et notre esprit ont besoin (parfois envie) de ce moment de récupération et de repos. Pour autant nous ne faisons pas rien en dormant. Dormir est une activité intense. Mais à quoi ça sert exactement ?
On se repose, non ? Dormir nous permet de récupérer d’une fatigue physique ou intellectuelle. Etre bien reposé est donc nécessaire pour apprendre, rire faire du sport…vivre pleinement les choses ! Dormir fait-il grandir ? Et oui ! On pourrait s’amuser à en déduire que les célèbres basketteurs Michael Jordan, Magic Johnson et même Tony Parker (avec son «petit» 1m88) sont de bons dormeurs ! Du jour à la nuit. LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! L’électroencéphalographie est une méthode d’enregistrement de l’activité du cortex par l’entremise d’électrodes apposées sur le cuir chevelu.
Grâce à cette technique, on a pu observer dans les années 1950 que l’activité du cortex durant le sommeil paradoxal était aussi intense que durant l’éveil. D’où le nom de sommeil « paradoxal » pour attirer l’attention sur ce phénomène. Mais avec le développement des techniques d’imagerie cérébrale au milieu des années 1990 (voir capsule outil à gauche), on a découvert d’autres structures cérébrales, souvent situées en profondeur sous le cortex, dont l’activité était grandement modifiée durant le sommeil paradoxal.
Dans certaines régions l’activité augmentait alors que dans d’autres elle diminuait. Mais ce qui est remarquable, c’est que cette augmentation ou diminution d’activité était compatible avec le genre de rêve particulier qui survient durant le sommeil paradoxal. D’après Neuroscience, Purves et al., d’après Hobson et al., 1998. Accueil.