Philippe Meirieu : Éduquer après le 13 novembre : « Laisser les questions ouvertes » L’hommage national rendu, aujourd’hui, aux victimes des attentats barbares du 13 novembre ne marquera pas, de toute évidence, la fin des échanges, discussions et débats sur les conséquences de ces terribles événements.
Il faut, d’ailleurs, le souhaiter vivement : comme le rappelait, de manière particulièrement opportune, Michel Terestchenko (1) lors d’une des conférences de CitéPhilo, à Lille, le 15 novembre (2), « nous sommes comptables des politiques publiques menées en notre nom pour combattre le terrorisme ». Et nous avons un devoir imprescriptible, en tant que citoyens, de les interroger, tout à la fois sous l’angle de la morale et sous celui de l’efficacité.
À nous, en effet, d’exiger que notre démocratie réponde au terrorisme en restant fidèle aux principes qui la fondent… au risque, sinon, de donner raison à nos pires adversaires. Le mystère du mal Pour beaucoup d’enfants, en effet, le mal reste un mystère absolu. Tout cela est entendable par tous… ou presque ! Le sens de la vie. Morale laïque ou instruction civique. Rentrée. Comment enseigner la morale laïque à l’école ? - Éducation. International : «Le cours de morale aide à défendre ses propres valeurs» INTERVIEW - En Belgique, les élèves suivent des cours de morale du primaire au lycée.
Joachim Lacrosse, professeur de morale à Etterbeek, explique au Figaro en quoi consiste cet enseignement. lefigaro.fr.- Qu'est-ce qu'un cours de morale non confessionnelle? Joachim LACROSSE. - Je sais que c'est difficile pour vous les Français de comprendre à quoi un tel cours ressemble. Il faut tout d'abord comprendre que la Belgique n'est pas un État laïc comme la France mais un État neutre. Les cours de morale ont été instaurés suite à un compromis entre l'Église et les «libéraux» (appelés également laïques). Morale laïque. Petite réflexion...
Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé, dimanche 2 septembre, qu'il souhaitait développer l'enseignement de la morale laïque « du plus jeune âge au lycée ». Il a de bonnes intentions, sans doute : « Je n'ai pas dit instruction civique, mais bien morale laïque », précise le ministre. « C'est plus large, cela comporte une construction du citoyen avec certes une connaissance des règles de la société, de droit, du fonctionnement de la démocratie, mais aussi toutes les questions que l'on se pose sur le sens de l'existence humaine, sur le rapport à soi, aux autres, à ce qui fait une vie heureuse ou une vie bonne ».
Morale laïque : "Un cours ne remplace pas le vécu dans la classe, dans la cour" Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé lors de sa conférence de rentrée, mercredi 29 août, qu'il souhaitait développer l'enseignement de la morale laïque "du plus jeune âge au lycée".
A la suite d'un appel à témoignages lancé sur lemonde.fr, des enseignants nous ont fait part de leur expérience en classe. Pour nombre d'entre eux, l'enseignement de la morale fait déjà partie du quotidien. "Une conduite irréprochable" plus importante qu'un cours, par Nicole L. C. Morale laïque : le philosophe Henri Pena Ruiz décrypte la proposition de Vincent Peillon (interview)
La tribune de Claude Lelièvre : La « foi laïque » ? Morale laïque: monsieur Chatel, lisez Jean Jaurès. La morale laïque existe bien.
Et depuis bien longtemps. N'en déplaise à Luc Chatel, ancien ministre de l'Education qui fustige encore ce mardi l'expression utilisée par son successeur socialiste Vincent Peillon, la morale laïque fut définie (entre autres) par Jean Jaurès dans un texte resté fameux, Pour la Laïque, que Chatel ne connaît visiblement et malheureusement pas. L'Humanité.fr a décidé de lui venir en aide.
Dans son discours prononcé en 1892 par le fondateur de l'Humanité (1904) explique d'emblée: "La morale laïque, c’est-à-dire indépendante de toute croyance religieuse préalable, et fondée sur la pure idée du devoir, existe ; nous n’avons point à la créer. Lelièvre : Vers quel enseignement d'une morale laïque? Beaucoup se demandent dans quelle filiation s’inscrit l’ambition renouvelée de Vincent Peillon en faveur d’un enseignement cohérent et progressif d’une morale laïque à l’Ecole.
Chevènement ? Ferry ? Buisson ? Lors de sa conférence de presse de rentrée du 1er septembre, le ministre de l’Education nationale a déclaré « fixer une très grande ambition » à la mission qu’il avait déjà annoncée et qui sera installée très prochainement et devrait durer entre « trois et cinq mois » pour « déboucher sur une refonte des programmes ».Il a été indiqué qu’il existe certes déjà l’instruction civique et morale à l’école primaire, l’éducation civique au collège, ou l’éducation civique juridique et sociale ( ECJS ) au lycée, mais « de manière peu cohérente, sans réelle progression ». Serait-ce un retour au « moment Chevènement » des années 1985-1986 ? Serait-ce alors un retour à Jules Ferry ?