Vers une remise en question des bébés médicaments en France ? | Gènéthique. Les lois de bioéthique autorisent la technique du « bébé-médicament » en France. Des parents dont l’enfant est atteint d’une maladie génétique entraînant la mort dès les premières années de sa vie et reconnue comme incurable, peuvent recourir au DPI pour sélectionner un enfant à la fois indemne de la maladie (1ère sélection) et « compatible »[1] (2ème sélection) avec son frère ou sa sœur. De la sorte, une greffe de sang de cordon ou de moelle osseuse peut être réalisée. Cette technique nécessite un double tri d’embryons. Un premier bébé médicament français, Umut Talha, est né en 2011. Interviewée récemment, Julie Steffnan, généticienne au Laboratoire de Génétique Moléculaire de Necker a déclaré : « Nous arrêtons. A l’avenir, les « dossiers déjà validés par l’ABM seront pris en charge » à Necker ; pour les autres « ce sera du cas par cas, si vraiment il y a une indication qui me semble le justifier », précise Julie Steffnan.
Note de Gènéthique : [1] HLA compatible. Qu'est ce que le bébé médicament ? La France connaît la naissance de son premier «bébé-médicament» MEDECINE Il va pouvoir soigner un de ses aînés d'une grave maladie... Publié le Mis à jour le Le premier «bébé-médicament» en France, qui permettra de soigner l'un de ses aînés pour lequel il est un donneur compatible, a vu le jour à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart, ont annoncé à l'AFP les professeurs René Frydman et Arnold Munnich.
Indemne de la grave maladie dont souffrent ses aînés, le petit garçon, né le 26 janvier, permettra de soigner l'un d'eux pour lequel il est un donneur compatible. «Notre espoir» Le petit Umut-Talha (en turc «notre espoir»), qui pesait 3,650 kg à sa naissance, est «en très bonne santé», a indiqué à l'AFP le Pr René Frydman. Cette procédure de double diagnostic a permis de s'assurer d'une part que l'enfant était indemne de la grave maladie génétique (bêta-thalassémie) dont souffrent les premiers enfants de la famille, mais aussi qu'il pouvait être donneur compatible avec l'un de ses aînés malades.
Mots-clés : Santé. Que pensez-vous du recours au "bébé médicament"? Venir au monde pour sauver son frère ou sa sœur Que des parents fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver leur enfant… l’idée n’est pas nouvelle en soit. Jusque là, il n’était pas rare que les parents d’un enfant malade décident de faire un autre enfant en espérant qu’il soit compatible et qu’il puisse sauver son aîné. C’est donc au niveau de la technique qu’un pas de plus a été franchi le 26 janvier avec la naissance de Umut-Talha (en français : « notre espoir ») à l’hôpital Antoine Béclère de Clamart. Par « bébé-médicament », il faut comprendre la naissance d'un enfant « conçu génétiquement » de telle sorte qu'il puisse soigner un aîné atteint d'une grave maladie.* La technique mise en œuvre permet d'une part de s’assurer que l'enfant est indemne de la maladie génétique dont souffre l’ainé, mais aussi qu'il peut être un donneur compatible pour l’enfant malade.
Quid de l’expression « bébé-médicament » … Le « bébé médicament » : un problème d’éthique ? Et vous qu’en pensez-vous ? Bébé-médicament. Auscultation d'un nouveau-né. Un bébé-médicament ou bébé double espoir est un enfant conçu à l'aide d'une sélection d'embryon avec un double diagnostic préimplantatoire (DPI) pour qu'il soit indemne de la maladie génétique dont souffre un frère ou une sœur et qu'il soit immuno-compatible avec lui, ce qui peut permettre la guérison de l'enfant atteint grâce à un prélèvement de sang de cordon. Terminologie[modifier | modifier le code] La technique a été utilisée pour la première fois en 2001 par une équipe américaine. Cette technique est appelée « saviour sibling » (frère ou sœur sauveur), dans un premier temps elle a été traduite en français par « bébé médicament » puis remplacée par « bébé double espoir »[1].
D'autres termes sont utilisés comme « bébé sauveur », « bébé docteur » ou « enfant donneur ». Techniques[modifier | modifier le code] La technique du diagnostic préimplantatoire permet de détecter la présence d'anomalies génétiques dans les embryons conçus après fécondation in vitro.