Rudolph Nureyev : 'L'apres-midi d'un Faune' Debussy - Prélude à l'après-midi d'un faune - Pierre Boulez. Comœdia illustré de 1912 : numéro exceptionnel sur L'après-midi d'un faune (Site Gallica de la Bnf) Aller au contenu. Programme officiel des Ballets russes : Théâtre du Châtelet, mai-juin 1912, pour la création de l'Après midi d'un Faune (Site Gallica de Bnf)
Aller au contenu. Claude Debussy (Site de France Musique) Claude Debussy est un compositeur français à cheval entre le XIXème siècle et le XXe. Musicien libre et anticonformiste, Debussy a souvent été caractérisé d’impressionniste musical, étiquette qu’il n’a jamais acceptée. Sa musique accorde une place de choix à la couleur et aux timbres instrumentaux. Debussy commence sa formation musicale au Conservatoire de Paris où il y suit les cours de composition d'Ernest Guiraud et un temps la classe d'orgue de César Franck.
L’élève révèle déjà une personnalité compliquée et insaisissable. En 1884, Debussy remporte le premier Prix de Rome mais son séjour à la Villa Médicis sera le point de rupture avec l’académisme. Supportant mal son exil, le musicien démissionne au bout de deux ans et rentre à Paris où il mènera la vie de bohème. Admirateur de Mallarmé et habitué de ses salons, Debussy est fasciné par le symbolisme. L’œuvre de Debussy en 6 dates : La vie de Debussy en 5 dates : Debussy (Site des Archives de France) Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), 22 août 1862 - Paris, 25 mars 1918 Claude Debussy au piano dans la propriété d’Ernest Chausson à Luzancy, août 1893 Photographie prise par un anonyme - Paris, musée d’Orsay © Musée d’Orsay, Dist.
RMN / Patrice Schmidt Il ne sera pas fait grief à Claude Debussy d’avoir cherché les honneurs ou brigué tel poste officiel comme tant d’artistes de sa génération en quête de reconnaissance institutionnelle. Le Prix de Rome décroché en 1884, et la Légion d’honneur obtenue en 1903 dans la foulée du triomphe de Pelléas et Mélisande n’ont détourné en rien Debussy de tracer sa route singulière avec une détermination teintée d’orgueil et de lucidité sur le monde environnant. Accompagnant le mouvement symboliste, il témoigne de son admiration pour Mallarmé dans le Prélude à l’après-midi d’un faune (1894), coup de tonnerre dans un ciel français arc-bouté sur les procédés wagnériens et l’emphase franckiste. La vie affective de Claude Debussy a été tumultueuse. Serge Diaghilev (Larousse) Organisateur de spectacles et mécène russe (Nijni Novgorod 1872-Venise 1929). Il fonde (1898) avec ses amis Léon Bakst, Alexandre Benois et Walter Nouvel la revue Mir iskousstva (le Monde de l'art). En fonction à la direction des Théâtres impériaux, proche des artistes de la danse, organisateur de concerts (Ravel, Debussy) et d'expositions de peinture et de sculpture contemporaines, il présente Boris Godounov de Moussorgski, avec Fédor Chaliapine, à l'Opéra de Paris.
Il peut enfin créer les Ballets russes (1909) qui se produisent au théâtre du Châtelet, à Paris. La présence de chorégraphes comme Fokine, Massine, Balanchine, Nijinska ou Lifar et même Nijinski influencera les productions de la troupe. L'après-midi d'un faune (Larousse) Ballet en un acte de Vaslav Nijinski (1912). Ce ballet est créé en 1912 à Paris, au théâtre du Châtelet. Nijinski y est accompagné des Ballets russes. Sur la musique du Prélude à l'Après-midi d'un faune de Claude Debussy, dans des décors et des costumes du peintre Léon Bakst, la danse est inspirée d'un poème de Stéphane Mallarmé. (→ L'Après-midi d'un faune) Nijinski provoque le scandale avec cette chorégraphie : relatant les aventures d'un faune surpris par des nymphes, il crée un vocabulaire gestuel inédit, en lien direct avec l'argument du ballet, pour lequel il s'inspire des bas-reliefs et des vases antiques.
Dans un espace uniquement bidimensionnel, il oblige les corps à évoluer de profil et en torsion. Serge Lifar a donné une version sans nymphes, en solo, en 1932. Les ballets russes à Paris. Théâtre du Châtelet, 18 mai 1909 Couverture de la revue Comoedia. Première saison des Ballets russes à Paris par Léon Bakst, Lev Samoïlevitch Rosenberg, 1909 Paris, bibliothèque de l’Opéra © RMN/Agence Bulloz À la veille de la Première Guerre mondiale, une explosion de rythmes et de couleurs secoue un ballet devenu gris à force de routine.
Réunie autour de Diaghilev, la garde montante des danseurs chorégraphes, peintres et musiciens russes apporte l’éblouissante démonstration que la danse peut être autre chose qu’un aimable divertissement. Les spectateurs ouvrent des yeux émerveillés sur une révolution artistique qui marquera le siècle. Le 18 mai 1909, le Tout-Paris que Serge Diaghilev a convié à la générale des Ballets russes, dans un Châtelet rénové, en prend plein les yeux et les oreilles. C’est en faisant fusionner ces éléments constitutifs du ballet que Diaghilev fait œuvre novatrice. Le succès de cette première saison russe en appelle une deuxième. Deux ouvrages à consulter ou emprunter au CDI. Poème L'après-midi d'un faune : églogue / Stéphane Mallarmé...
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