Favoriser la liberté d'expression. Fini de rire. "Si vous voulez un baromètre de la liberté d’expression et comprendre les tabous dans un pays, il faut aller voir les dessinateurs de presse.
" Ce conseil de Plantu, Olivier Malvoisin l'a suivi à la lettre : Fini de rire revient sur les événements qui ont jalonné le début de ce XXIe siècle à travers les dessins et les témoignages de dessinateurs de presse des quatre coins du monde : de Plantu à Avi Katz (Israël), en passant par Danziger (États-Unis), Kroll (Belgique), Rainer Hachfeld (Allemagne), Khalil (Palestine)... Au fil du récit, le film trace les contours des tabous contemporains et pose la question suivante : où en est la liberté d’expression aujourd’hui ? Classe média : éthique, droits et liberté des médias. Où est Charlie ? Comment interroger l’actualité avec distance et raisonnement. Le massacre perpétré le mercredi 7 janvier au siège du journal satirique Charlie Hebdo continue à être largement médiatisé par l’ensemble des supports de communication qui irriguent et alimentent notre quotidienne représentation du monde : presse, télévision, Internet, réseaux sociaux.
L’onde de choc produite par l’événement hante ainsi le mur d’images dont sont nourris une majorité d’élèves aujourd’hui. La force symbolique de la vue des drapeaux en berne, de la minute de silence établie en l’honneur des douze victimes de l’attentat, comme des différents rassemblements républicains très médiatisés, contribue à inscrire l’événement dans l’espace public. Les nombreux hommages rendus aux victimes par les anonymes du monde entier, comme par les personnalités politiques, culturelles ou médiatiques en général, accentuent encore cette présence de l’événement.
Ramener l’événement dans le temps long La haine qu’il suscitait chez certains a conduit à son assassinat. Le traitement par les médias 1. TIC'Édu thématique N°04: Comprendre et défendre la liberté d'expression. Comprendre et défendre la liberté d'expression Sommaire 1 – Le point sur... 1.1 La ministre, Najat Vallaud-Belkacem La lettre suite à l'attentat contre Charlie Hebdo.
[FADBEN] Au sein de la communauté éducative, beaucoup de professeurs documentalistes se sont identifiés à Charlie en exprimant leur solidarité.
Ils l’ont manifesté dans le cadre de leur travail avec des kiosques médias en deuil, en exposant des dessins de presse créés après l’événement, ou en construisant, parfois dans l’instant, des séquences pédagogiques, avec des collègues d’autres domaines d’enseignement. Un travail pédagogique mené dans l’urgence donc, mais à partir de réflexions et de publications existantes sur ce sujet du dessin de presse et de la caricature, objet d’enseignement qui n’est pas nouveau pour les professeurs documentalistes, de même que ceux plus larges de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Le « Charlie marketing », une triple erreur. La tentation était trop forte.
Beaucoup (trop) d’entreprises, organismes ou particuliers ont surfé sur le tsunami Charlie Hebdo pour gagner en visibilité. Même si tous s’en défendent la main sur le cœur, le but était quand même, sous couvert de solidarité, de tenter de profiter d’une exposition médiatique colossale. Les 3 Suisses, par exemple, le jour même de la tuerie du boulevard Richard Lenoir, ont publié une image associant leur nom et logo au « Je suis Charlie », via un petit jeu de mots à première vue pas bien méchant.
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves. Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ?
Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées.
Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif. De « Charlie » à Dieudonné, jusqu'où va la liberté d'expression ? « Pourquoi Dieudonné est-il attaqué alors que Charlie Hebdo peut faire des “unes” sur la religion » ? La question est revenue, lancinante, durant les dernières heures de notre suivi en direct de la tuerie à Charlie Hebdo et de ses conséquences.
Elle correspond à une interrogation d'une partie de nos lecteurs : que recouvre la formule « liberté d'expression », et où s'arrête-t-elle ? Dans quelles conditions l'islam autorise-t-il la représentation du Prophète ? Si la satire, comme celle de « Charlie Hebdo », est de tout temps condamnée, l'islam chiite fait preuve d'une certaine tolérance face aux images du Prophète.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Louis Imbert « Tout est pardonné », et le prophète Mahomet en pleurs tient lui aussi une pancarte « Je suis Charlie ». La dernière « une » de Charlie Hebdo est un nouveau dessin du Prophète. Elle repose la question de la représentation de la principale figure de l'islam, et de la figure humaine en général, dans la tradition islamique. Ce que disent les textes.
La caricature, art brûlant. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Philippe Dagen Le dessin, un simple dessin, pour exprimer et transmettre une idée, un sentiment, une colère, une peur, un amour : dans l’inventaire de ce qui est le propre de l’homme depuis que l’espèce existe, le dessin se tient aux premières places.
Il est l’une des seules langues que l’on puisse dire universelle, parce qu’elle se passe des mots, comme la musique. Si Charlie Hebdo est devenu si vite une tragédie mondiale, c’est aussi pour cette raison.