Jeanne : son audace, son courage, sous le regard de Sandrine Bonnaire — Narthex : Avec la distance, quel souvenir vous a laissé ce rôle de Jeanne ?
Sandrine Bonnaire : C’est l’un des rôles qui m’a le plus marquée dans ma carrière. Il y a des rôles plus difficiles à oublier que d’autres, dont il est moins évident de se détacher : Jeanne d’Arc en fait partie. Parce qu’il a fallu que je me documente sur sa vie - ce qui m’a amenée à lire un peu la Bible -, sur le contexte, que j’apprenne à monter à cheval, aussi ! Finalement, ce rôle demandait un travail plus poussé que d’autres. Et puis de grandes actrices l’ont interprété : Renée Falconetti ou encore Ingrid Bergman, des grandes ! Sandrine Bonnaire dans le film « Jeanne la Pucelle » de Jacques Rivette en 1994. Narthex : Quand vous dites que ce rôle vous a marquée, a-t-il a aussi nourri d’autres rôles que vous avez pu avoir par la suite ? Jeanne d’Arc était une femme qui se battait contre les injustices et je la prends volontiers comme modèle.
SB : Je ne crois pas en Dieu mais je crois en l’Homme. [Décryptage] Monté aux cieux — Ivoire Reider, vers 400, Münich, Musée bavarois La fête de l’Ascension est instituée à la fin du IVe siècle (380-430) ; une plaque d’ivoire conservée au Musée bavarois de Munich, que l’on nomme l’ivoire Reider, en est contemporaine (400).
Cette image montre, comme dans l’évangile selon saint Luc, l’Ascension terminant la journée pascale. Nous sommes ici invités à élever notre esprit depuis le tombeau vide, où les trois Marie sont en quête du corps de Jésus (Mc 16), jusqu’au ciel où la main du Père hisse le Christ. La simplicité presque enfantine de cette image ne doit pas nous tromper, car c’est au cœur du mystère du Salut et de la vie trinitaire qu’elle nous emmène. Depuis la terre… IVOIRE REIDER, détail des trois marie, VERS 400, MÜNICH, MUSÉE BAVAROIS Ce geste de l’ange est repris par la grande diagonale qui traverse le deuxième registre de cette image jusqu’aux nuées d’où surgit la main du Père. Face au mystère Idem, détail des soldats "Dieu l’a ressuscité" (Ac 2, 24) Une Ascension en fanfare - L'image à la clé #3 — L'Ascension du Christ Pérugin (Pietro Vannucci, dit il Perugino) 1495-1498 - Huile sur bois transposée sur toile, H. 325 ; L. 265 cm Don du pape Pie VII, 1816 – musée des Beaux-Arts de Lyon L’Ascension du Pérugin se base sur le texte des Actes des Apôtres (1, 1-11).
Et nous en sommes sûr grâce au texte que porte les anges dans les phylactères, celui de droite dit : "Viri Galilaei, quid aspicientes in coelum" : c’est-à-dire "Hommes de Galilée, pourquoi regardez-vous avec étonnement vers le ciel ? " Sur celui de gauche on peut lire : "Hic Iesus qui assumptus est a vobis in caelum, sic veniet" : c’est-à-dire "Ce Jésus qui vous a été enlevé, viendra comme cela". Ce texte, c’est celui du chant de l’offertoire du dimanche de l’Ascension.
Finalement, le Pérugin nous propose une image et des sons. Dans le texte des Actes au verset 5 du chapitre 1, le Christ évoque Jean-Baptiste. Une foule de saints dans un tableau de Rubens - L'image à la clé #1 — Saint Dominique et saint François protégeant le monde de la colère du Christ Pierre-Paul Rubens (1577-1640) 5m65 x 3m65 Peint vers 1619-1620.
Conservé au Musée des Beaux arts de Lyon. Ce tableau de Rubens devait être encore plus impressionnant sur le maître-autel de l’église Saint Paul des dominicains d’Anvers lorsqu’il a été peint entre 1619 et 1620. Rubens a peint en 1635 un autre tableau sur un thème proche : L'intercession de la Vierge et de Saint-François arrêtant les foudres divines visible au musée royal de Bruxelles. Rubens s’inspire d’une histoire recueillie dans la Légende dorée de Jacques de Voragine. Un soir, lors de sa prière Dominique voit Jésus dans les airs qui menace le monde de trois éclairs qui représentent trois vices humains (l’orgueil, la concupiscence et l’avarice), la Vierge l’interrompt et lui présente saint François et saint Dominique qui vont aller parcourir le monde pour le convertir. Un Christ à la main verte ? - L'image à la clé #2 — Noli me tangere Atelier de Rubens XVIIe siècle, Huile sur toile, 200x177,5 cm Conservé au Rijksmuseum Représenter le Christ ressuscité avec une bêche dans les mains, quelle drôle d’idée ?
Un miracle à la messe ? - L'image à la clé #5 — La messe de saint Grégoire, dit aussi Le miracle de l’hostie Carle Van Loo daté de 1765 - Huile sur toile, 100 x 81,5 cm Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Source : Jacques de Voragine, La Légende dorée, Saint Grégoire, GF I 229. « Une dame offrait tous les jours de dimanche du pain à saint Grégoire ; et comme pendant la solennité de la messe il lui donnait le corps du Seigneur en disant : Que le corps de N. S. J. -C. te garde pour la vie éternelle, elle se mit à sourire avec indécence. Sainte Corona ou sainte Couronne, invoquée contre les épidémies... — La Vie de la Vierge — La Purification de la Vierge - L'image à la clé - saison II #5 — La Lignée de sainte Anne —
Dans ce numéro de l’Image à la clé, nous allons observer un arbre généalogique un peu particulier puisqu'il s'agit de celui d’Anne, grand-mère du Christ.
Cette représentation peu commune insiste sur la descendance de cette femme âgée. Venez découvrir une œuvre charmante de la fin du Moyen Age, qui est visible au Musée des Beaux-Arts de Lyon et en ligne. Le sacrifice de la fille de Jephté — Dans ce numéro de l’image à la clé, nous allons explorer ensemble une histoire méconnue et très triste de l’Ancien Testament.
L’histoire d’une promesse, d’un père et de sa fille et finalement d’un sacrifice.
Art sacré. CEDIDOC - Centre diocésain de documentation - Diocèse de Strasbourg. Vodeus. Livres de parole : Torah, Bible, Coran. Jean-François Colosimo - La guerre des religions - Les Experts du Dessous des cartes - ARTE. Secteur 18. L'ADN les séquences de l'innovation - L'ADN. C'est quoi, le ramadan ?