Fond Doc papier. Combats de femmes 1914-1918, par Évelyne Morin-Rotureau. Aux champs, dans les usines, dans les hôpitaux, les femmes ont répondu massivement dès 1914 à l'effort de guerre : c’est le travail, même bénévole, le quotidien du foyer à gérer seule, le soutien moral au soldat, avec l’aide des enfants embrigadés comme "graines de poilus"… Les femmes de la Grande Guerre, ont aussi subi dans les territoires du Nord, les douleurs de l'occupation.
D’autres ont décidé de résister au patriotisme aveugle en s'opposant au militarisme et à la guerre, ou en dénonçant des conditions de travail pénibles, dangereuses et sous payées. En 1918, 800 000 veuves noircissent le paysage, mais le grand nombre de morts et de mutilés met une chape de plomb sur leur douleur et leurs difficultés de vie. On considère souvent que la Grande Guerre a marqué un tournant dans l'émancipation féminine. Page 1 à 4 Pages de début 1. Page 15 à 15 Présentation Page 17 à 31 Les féministes en guerre Page 32 à 45 Travailler pour la patrie ? Page 47 à 63 Page 64 à 81 2. Page 83 à 97 Page 98 à 98 3. 4. 1914 - 1918 : Les Femmes dans la Grande Guerre. Enfants et femmes dans la guerre. Pierre MIQUEL : La guerre de 14-18, Les femmes et la guerre. Résumé En 1914, un Français sur deux vit dans le monde rural.
C'est aux femmes qu'il incombe de prendre en charge la vie de la ferme, les enfants, les personnes âgées. On les surnomme "les gardiennes". Au front, l'absence de femmes est mal vécue par les jeunes soldats. Appolinaire en témoignera dans ses "Lettres à Lou" et d'Orgeles avec "Mado". Si vous rencontrez des problèmes pour visionner la vidéo, cliquez ici Cursus - 1re générale / Histoire - 3e / Histoire - 1re professionnelle / Histoire. La guerre de 14-18 et l'émancipation des femmes - Base documentaire en histoire - Ressources pour les enseignants - Ressources élémentaire. « Dans mon milieu, on trouvait alors incongru qu'une jeune fille fît des études poussées ; prendre un métier, c'était déchoir.
Il va de soi que mon père était vigoureusement anti-féministe [...] ; il estimait que la place de la femme est au foyer et dans les salons. [...] Avant la guerre, l'avenir lui souriait ; il comptait faire une carrière prospère, des spéculations heureuses, et nous marier ma sœur et moi dans le beau monde. Pour y briller, il jugeait qu'une femme devait avoir non seulement de la beauté, de l'élégance, mais encore de la conversation, de la lecture, aussi se réjouissait-il de mes premiers succès d'écolière ; physiquement, je promettais ; si j'étais en outre intelligente et cultivée, je tiendrais avec éclat ma place dans la meilleure société. Mais s'il aimait les femmes d'esprit, mon père n'avait aucun goût pour les bas-bleus. Quand il déclara : « Vous, mes petites, vous ne vous marierez pas, il faudra travailler », il y avait de l'amertume dans sa voix. » La mobilisation des femmes. Contexte historique En 1914-1918, pendant que les hommes sont au front, les femmes participent activement à l’effort national.
Dans une guerre totale, longue et meurtrière, où le rôle de l’arrière est aussi déterminant que celui des combattants, les femmes accèdent à des activités professionnelles jusque-là masculines. Tant à la ville qu’à la campagne, les « remplaçantes » des maris ou des fils mobilisés sont promues à de nouvelles responsabilités. Analyse de l'image Dans cette affiche, Georges Capon a organisé l’espace en deux zones distinctes. Interprétation Cette affiche au style réaliste, qui symbolise les nouvelles tâches et les devoirs des femmes françaises pendant la guerre, annonce en fait la version anglaise d’un documentaire de propagande réalisé en 1918 par Alexandre Desvarennes pour le compte de la Section cinématographique de l’armée française. Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les femmes et la 1ère guerre mondiale par Jocelyne et Jean-Pierre Husson.
Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie.
Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille. 14-18. In J.