Don d’organes - Agence de la biomédecine. Prélèvement d'organes sur une personne décédée. Le prélèvement d'organes sur une personne décédée ne peut être effectué qu'à des fins thérapeutiques ou scientifiques.
Constatation du décès La mort du donneur doit être médicalement constatée par 2 médecins. Ces 2 médecins ne doivent pas appartenir aux équipes en charge des greffes. En pratique, le constat de la mort repose sur 3 observations cliniques : Absence totale de conscience et de mouvementsDisparition totale des réflexes du tronc cérébralAbsence de respiration spontanée Il est confirmé par des encéphalogrammes réalisés à plusieurs heures d'intervalle.
Entretien avec les proches Si le défunt n'est pas inscrit sur le registre national des refus, un entretien a lieu avec les proches après l'annonce du décès. Cet entretien est préparé au minimum par : le médecin en charge du défunt,l'équipe de coordination hospitalière de prélèvement d'organes et de tissus,et l'équipe paramédicale responsable du défunt. Lors de cet entretien, chaque participant se présente. Prélèvement d'organe sur une personne vivante. Information du donneur Avant d'exprimer son consentement, le donneur doit être informé : des risques qu'il encourt,des conséquences éventuelles du prélèvement (conséquences prévisibles, d'ordre physique ou psychologique, ainsi que ses répercussions éventuelles sur sa vie personnelle, familiale et professionnelle),et des résultats qui peuvent être attendus de la greffe pour le receveur,et, éventuellement, des modalités d'un don croisé.
Pour cela, il est reçu par un comité d'experts qui s'assure que le choix du donneur est libre et qu'il a conscience des enjeux et des risques éventuels de l'opération. Recueil du consentement par écrit du donneur Le donneur doit, de sa propre initiative, exprimer son consentement par écrit devant le président du tribunal ou un magistrat désigné par lui. Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement Urgence vitale. Transplantation d’organes. La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014).
Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse. La transplantation améliore leur survie et restaure une vie normale. Malgré sa lourdeur initiale, elle coûte finalement moins à la collectivité qu'une obligation de dialyse à vie. Une personne en bonne santé pouvant vivre avec un seul rein, il arrive que des proches des malades en donnent un. En 2014, plus de 500 reins de donneurs vivants ont ainsi été greffés en France. Dans plus de la moitié des cas, la décision de greffer un foie fait suite à une cirrhose, qu'elle soit alcoolique ou due à des maladies comme les hépatites C et B ou des pathologies des voies biliaires.
Procédure plus récente, la greffe des poumons se développe actuellement (327 en 2014). Association ADOT : Don d'organes : tout savoir sur le don. Qu'est-ce qu'une greffe ?
Une greffe est la mise en place dans le corps humain d'un organe étranger qui lui est devenu nécessaire. On parle aussi de transplantation On greffe : Pour remplacer ou suppléer un organe en défaillance sévère et irréductible,et dont la fonction est vitale. Les fiches - Le guide - Vos droits - Espace droits des usagers. Télécharger la fiche Quels sont les trois principes majeurs qui gouvernent le don d’organes post mortem ?
Le principe du consentement présumé, qui signifie que toute personne peut devenir un donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant. Le principe de gratuité, qui signifie que toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné. Le principe d’anonymat, qui signifie que le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.
Y a-t-il des limites d’âge pour être donneur ? Le don d’organes est possible à tout âge. Peut-on donner ses organes si l’on est malade ? Il n’existe pas de contre-indication au don d’organes a priori : on peut être prélevé même si l’on est malade ou que l’on suit un traitement. En savoir plus.