Stig : la première application de démocratie universelle en mode 3.0. Imaginez une démocratie participative où chacun pourrait avoir son mot à dire concernant les grandes décisions collectives autant locales que régionales ou nationales.
Ce rêve pourrait être à portée de main si on en croit les jeunes inventeurs français de « Stig » : une application qui souhaite réinventer la démocratie. Découverte. Les pouvoirs ont pu s’en rendre compte ces dernières années, internet est un outil puissant de débat et d’organisation citoyenne. Qui sommes-nous? Influents est un service permettant de développer votre influence citoyenne dans votre ville.
Nous pensons que plus vous serez actif dans vos contributions, plus vous deviendrez Influent. Influents se situe au croisement des genres, piochant dans les réseaux sociaux, le jeu de rôle et le coaching: Réseau social, en proposant de mettre en relation des porteurs d'évènements avec des citoyens. Jeu de rôle, en apportant à l'expérience cette petite dimension ludique qui fait tout son charme. Atelier des élections : Les outils pour s'exprimer. Comment la belle Constitution 2.0 de l’Islande menace de dérailler. Samedi, les Islandais seront consultés sur leur nouvelle Constitution.
La droite parie sur une faible participation, qui mettrait fin à une aventure démocratique inédite. Une assemblée nationale 2.0 ? La e-democratie est en plein boom, l’open-data est lancé et bien parti.
Le mouvement mettra encore du temps à arriver à maturité et à donner tous ses fruits. Les utilisateurs vont avoir à se former. Ayant eu l’occasion de suivre ce qui se fait à l’Assemblée nationale et au Sénat, je dois dire que je suis un peu effaré par le retard. Alors que le Sénat s’est mis aux réseaux sociaux, mais est encore loin du compte pour beaucoup de choses, l’Assemblée nationale n’a tout simplement pas démarré. Les parlementaires sont un peu plus réactifs et la période de campagne électorale devrait permettre à certains de réaliser de gros progrès dans les usages du numérique, du moins pour ce qui est de la communication sur les réseaux sociaux.
Open data : la transparence démocratique demeure virtuelle. En septembre 2011, Arnaud Montebourg, président (PS) du conseil général de Saône-et-Loire, médiatisait la mise en ligne du plus gros volume de données budgétaires jamais réalisée par une collectivité.
Se doutait-il que, sept mois plus tard, c’est la consultation de cartes postales numérisées qui serait plébiscitée par les internautes ? Et que les applications lauréates du concours organisé sur l’ensemble de ces données seraient liées au tourisme ? « La dimension valorisation du territoire est aussi un enjeu de notre démarche. Pour la partie transparence de l’action publique, nous avons créé les conditions préalables avec un site web dédié afin que les citoyens sachent où chercher, mais nous n’en avons pas encore perçu tous les effets », reconnaît Pierre Martinerie, conseiller général chargé de l’économie et du développement durable.
2012 : appel à contributions pour la politique numérique de Hollande. Fleur Pellerin, chargée du pôle « société et économie numérique » au sein de l’équipe de campagne de François Hollande, lance sur Rue89 un appel à contributions pour aider à définir le volet numérique du programme du candidat socialiste à l’élection présidentielle.
François Hollande, au soir du premier tour de la primaire PS, le 9 octobre 2011, Solférino, Paris (Audrey Cerdan/Rue89) Le numérique ne se résume pas une « thématique » appelant un traitement politique. C’est une révolution totale, qui agit de manière « pervasive », c’est-à-dire par sa capacité à se diffuser dans nos vies et dans chaque pan de notre société. Individus, collectivités, entreprises, chacun est amené à prendre part à ce nouvel âge. Tout est prêt pour le changement. Mais voilà.
Déjà, les Syriens ou les Yéménites ont le courage d’aller manifester alors que les forces de l’ordre tirent à balles réelles. Les Tunisiens ont renversé leur tyran, les Égyptiens essayent tant bien que mal de faire le ménage dans leurs institutions. En plus, on n’est plus au temps de l’ORTF. Non seulement il y a Al Jazeera, mais il y a internet. Et pas seulement pour twitter ou se faire des rendez-vous citoyens avec Facebook: on peut y télécharger gratuitement les classiques du monde entier, Wikipedia a des centaines de milliers d’entrées qui sont plus complètes et plus affinées à chaque modification, on peut y lire des milliers de journaux gratuits et les blogs d’autres gens comme nous à l’autre bout de la planète.
Quelle stratégie pour la démocratie numérique ? Je viens de lire le dernier article de Korben, qui tente d’établir les lignes directrices du programme d’un véritable parti pirate français (pas comme celui-ci).
Il y expose sa vision plutôt utopique (mais sans quoi rien n’est possible ) d’un parti pirate français qui reste à fonder : Si chacun met la main à la pâte, il devient clairement envisageable de réaliser une veille continue des problèmes, des solutions et des tendances vers lesquelles on se dirige, nous permettant ainsi d’anticiper notre avenir à tous.
Internet, démocratie et politique.