Cyberespionnage : une nouvelle attaque très sophistiquée attribuée à la Chine. L’armée française simule la cyberguerre. 01net le 30/09/14 à 18h36 Depuis aujourd’hui, 30 septembre, la France est en cyberguerre... virtuelle.
En effet, l’état-major des armées vient de démarrer un exercice qui simule « une attaque des systèmes informatiques de notre pays », qu’ils soient civils ou militaires. Un peu comme ce qui est arrivé à l’Estonie en 2007, mais en plus grand. L’exercice va durer jusqu’au 3 octobre et permettra de tester la capacité de réaction de l’armée française, avec à la clé le déploiement de groupes d’intervention et la mise en place d’une cellule de crise. Selon le gouvernement, il s’agit du « premier exercice global » de ce type. Cette simulation se déroule aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan) et rassemble une soixantaine de participants, "joueurs" et animateurs. Lire aussi: Cheops : le logiciel qui rend la police aveugle. Les pannes révélées lors de l'arrestation ratée des trois djihadistes à Marseille sont fréquentes.
L'UMP veut une commission d'enquête. L'affaire Cheops, un scandale d'État? Ce logiciel qui constitue le portail d'accès de la police à l'essentiel de ses fichiers de travail a défrayé la chronique au détour de l'affaire des trois djihadistes présumés que la police a ratés à l'aéroport de Marseille, le 23 septembre dernier. Ces individus recherchés, qui se sont rendus le lendemain, étaient pourtant tous fichés. Et ils arrivaient de Turquie, l'une des destinations les plus risquées du moment, voisine de la Syrie. Le gouvernement, surpris par l'ampleur de la polémique sur ce ratage, a aussitôt déployé le parapluie. Et quel bug! Dans ce cas, il le dit lui-même, «la police est aveugle puisqu'elle ne peut accéder à aucun de ses fichiers courant reliés au portail, que ce soit ceux des antécédents judiciaires, du terrorisme ou des étrangers.»
Healthcare.gov : un serveur de test piraté. La partie informatique de la réforme du système de santé aux Etats-Unis, « Obamacare », n’aura décidément pas été un long fleuve tranquille.
Le socle technique de cette réforme, c’est le site healthcare.gov. Outre un démarrage très laborieux, le site du gouvernement US doit à présent composer avec un incident de sécurité. Les informations militaires françaises livrées à la Chine ? Le mauvais contrat de la Défense… Médias-Presse-Info L'information sans concession.
Les informations militaires françaises livrées à la Chine ? Le mauvais contrat de la Défense… La Chine accuse à son tour les Etats-Unis de cyber-espionnage. La Chine accuse les Etats-Unis de cyber-espionnage "sans scrupule" via des attaques informatiques de "grande ampleur" à son encontre dans un rapport publié lundi, une semaine après l'inculpation de militaires chinois aux Etats-Unis pour cyber-espionnage.
"La surveillance américaine a pour cible le gouvernement et les dirigeants chinois, les sociétés chinoises, les instituts de recherche scientifique, les citoyens ordinaires et un grand nombre d'utilisateurs du téléphone mobile", lit-on dans le rapport de l'Académie chinoise du cyberespace. Les sociétés Huawei Technologies et Tencent Holdings, pour son service de messagerie instantanée, ainsi que les ministères du Commerce et des Affaires étrangères, figurent parmi les cibles des services américains de renseignements de la NSA, affirme le rapport qui estime que les Etats-Unis espionnent "les quatre coins de la Chine".
The Mask : nouveau virus d’État. Par Stéphane Larcher, le 11 février 2014 11:02 Les ingénieurs de Kaspersky Lab ont identifié un virus très sophistiqué qui sévirait depuis 7 ans.
Présenté comme une réalisation étatique, il aurait ciblé spécifiquement les agences gouvernementales et représentations diplomatiques de plusieurs pays dont la France. Selon les chercheurs de Kaspersky Lab, le virus The Mask également nommé Careto sévirait depuis 2007 et disposerait de techniques et d’un code de programmation surpassant tous les programmes malveillants « étatiques » découverts jusqu’à maintenant. Selon Kaspersky, ce haut degré de sophistication et sa capacité à rester caché n’est pas normale pour des groupes cybercriminels. Il semble que le virus ait été actif depuis 2007 jusqu’au mois dernier lorsque les serveurs de commande ont été désactivés suite à l’enquête menée par l’éditeur russe. The Mask : nouveau virus d’État. Un virus espion russe identifié par les Allemands - 4 mars 2014. Une société de sécurité allemande, G Data, vient de découvrir un code malveillant dont la conception et la complexité laisse penser qu’il provient des services secrets russes.
Le but du virus est de dérober des informations confidentielles. Baptisé Ouroboros, du nom du serpent qui se mord la queue dans la mythologie grecque, ce virus provient d’une source identifiée pour avoir mené une cyberattaque contre les Etats-Unis en 2008 avec le programme "Agent.BTZ". Concrètement, Ouroboros permet à un cyber espion de prendre le contrôle du PC infecté. Il peut alors exécuter n’importe quel programme et voler des données. Il peut aussi interrompre le trafic des données sur le réseau. On ignore qui a été infecté Le programme malveillant est d’ailleurs dimensionné pour les grands réseaux comme ceux des administrations ou des grandes entreprises.
Fait révélateur, Ouroboros vérifie si l’Agent.BTZ qui fait ses siennes depuis au moins 2008 est déjà installé sur le système.