Psychologie sociale r%C3%A9sum%C3%A9 du cours 2007 Camille Angelo Aglione. Obéir, désobéir, par André Loez et Nicolas Mariot. « On ne veut plus monter ».
De mai à juillet 1917, plusieurs dizaines de milliers de soldats du front se mettent à refuser les ordres. Qui sont les mutins, les déserteurs et les insoumis ? Comment et pourquoi agissent-ils, dans quels contextes, avec quelles stratégies ? Entre obéissance complète et révolte ouverte, quelles sont les marges de manœuvre et de jeu avec l’ordre dont disposent les individus ? Quel est, enfin, le prix de l’indiscipline ? Page 1 à 10 Pages de début Page 11 à 14 Introduction générale Page 15 à 15 I. Page 17 à 31 1. Les ambiguïtés du discours militaire français à la veille de la Grande Guerre. Georges Zimra, Résister à la servitude. Alain Deniau(1) Berg International Éditeurs.
Collection Dissonances, 2009, 208 pages Avec Résister à la servitude, Georges Zimra poursuit une quête sur la nature du « Un ». Il avait déjà interrogé la dimension de l’Un chez le sujet dès son premier livre La passion d’être deux, le désir du Un dansl’altérité sexuelle. Thème éminemment psychanalytique qui ouvre sur la question de la servitude amoureuse et interroge l’incomplétude sexuelle et les impasses symboliques de la castration. Dans Penser l’hétérogène, Figures juives de l’altérité, Georges Zimra poursuit cette interrogation en recherchant les assignations qui aliènent l’homme à une identité quantifiée sous le nom de nation ou de religion. Dans Résister à la servitude, Georges Zimra reprend chacun des termes de ce beau titre et ce qui le sous-tend. Georges Zimra trouve une démonstration de cette thèse dans une mise en parallèle entre Freud, Hans Kelsen et Hannah Arendt. L'obéissance (soumission à l'autorité) - Cours de psycho sociale.
On parle de soumission à l'autorité lorsqu'un individu change de comportement afin de se soumettre aux ordres émanant d'une autorité perçue comme légitime.Différentes caractéristiques de cette forme d'influence sociale :- elle se situe à un niveau interindividuel (conformisme et innovation sont des phénomènes intragroupes) - elle implique un différent statut entre source et cible d'influence : un rapport hiérarchique - la pression de la part de la source d'influence est explicite : il y a volonté d'influencer. a) L'expérience de Milgram (années 1960-70) Milgram veut déterminer jusqu'où les individus peuvent aller dans des actes odieux, simplement parce qu'une personne qui représente une supériorité le leur a demandé.
Les participants sont recrutés par petite annonce. Au moment où un participant arrive au laboratoire, on lui explique que la recherche porte sur le rôle de la punition dans l'apprentissage. Etre conforme ce n'est pas seulement obéir. , Paris, Calmann-Lévy, p. 143-146 La célèbre œuvre de psychologie sociale de Stanley Milgram, La soumission à l'autorité, fait la différence entre l'obéissance et la conformité.
L'obéissance est un ordre qui s'impose à un individu, et qui lui est donné par un supérieur hiérarchique, qui a de l'autorité. C'est en vertu de cette autorité que les ordres doivent être suivis, au risque d'être sanctionné. Mais un autre mode de contrôle social passe par ce que Milgram appelle le conformisme : l'individu ne reçoit pas d'ordre particulier, mais obéit volontairement à une norme. Il est nécessaire d'établir une distinction entre conformisme et obéissance. Une série de remarquables expériences sur le conformisme a été réalisée par S.E. Les sujets d'Asch se conforment au groupe. Stanley Milgram. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stanley Milgram (15 août 1933 à New York dans le quartier du Bronx[1] - 20 décembre 1984 à New York) est un psychologue social américain. Il est principalement connu pour l'expérience de Milgram (sur la soumission à l'autorité) et l'expérience du petit monde. Il est considéré comme l'un des psychologues les plus importants du XXe siècle[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Il obtient son diplôme de science politique au Queens College de New York en 1954. Par la suite, il travaille surtout à l'université Yale, où il fera ses découvertes majeures. C'est de 1960 à 1963 que Milgram mène une série d'expériences, avec plusieurs variantes, visant à estimer à quel point un individu peut se plier aux ordres d'une autorité qu'il accepte, mais qui entre en contradiction avec sa conscience. En 1967, Milgram reprend une idée développée en 1929 par Frigyes Karinthy : la théorie des six degrés de séparation.