LGBTI: Les personnes trans éloignées des soins et souvent discriminées, selon une étude. Jeudi et vendredi se tiendra un colloque consacré à la santé globale des personnes lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes (LGBTI) à Bordeaux. A cette occasion, une étude souligne les divers freins que subissent notamment des personnes trans dans leur parcours de soin. Discrimination, suspicion et méconnaissance du personnel médical créent une solitude et un sentiment d'abandon chez certains de ces patients. « Pour moi, vous êtes toujours un homme, alors ça sera monsieur ». Voilà le genre de remarques méprisantes qu’a essuyé Léa*, une femme transgenre, de la part de professionnels de santé. Et elle n’est pas la seule à subir des vexations dans son parcours de soins. Un pronom et un prénom inadéquats répétés volontairement, une patiente surnommée « la chose » aux urgences… Se faire soigner quand on est une personne trans en France ressemble souvent à un parcours du combattant jonché de regards et de mots blessants.
>> A lire aussi : VIDEO. Des conséquences sur la santé. Québec veut permettre aux enfants de choisir leur genre. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, veut lever les obstacles administratifs qui nuisent à la reconnaissance de la réelle identité de genre de plusieurs enfants, de tous âges, aux quatre coins du Québec. Elle a fait connaître jeudi après-midi un projet de loi visant à permettre à une personne mineure d’obtenir le changement de la mention de sexe inscrite à son acte de naissance sans qu’elle ait subi préalablement un traitement médical. « Ce n’est pas un choix, vous savez, pour un jeune trans, que de grandir dans un corps qui ne correspond pas à son identité réelle, et on ne peut pas être insensible à l’écoute des témoignages de ces jeunes, qui aspirent à la reconnaissance de leur nature profonde et qui se butent encore à de nombreux obstacles administratifs », a-t-elle déclaré après avoir déposé le projet de loi 103 dans le Salon bleu à l’Assemblée nationale. « Dans les deux cas, le titulaire de l’autorité parentale ou le parent a la possibilité de s’opposer.
Voie rapide. Il sera plus facile de changer son identité sexuelle. Québec allège la procédure afin qu'une personne transsexuelle ou transgenre qui souhaite changer son nom et son identité sexuelle auprès du Directeur de l'état civil puisse le faire plus facilement. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, profite des célébrations de la Fête Arc-en-ciel, cette fin de semaine à Québec, pour faire cette annonce qui répond aux demandes de la communauté LGBT. Mme Vallée estime qu'il s'agit d'une avancée de taille allant même jusqu'à la qualifier de "pas historique".
Dans un communiqué publié samedi matin après la parution d'un article du journal Le Soleil portant sur ce dossier, Mme Vallée écrit que "chaque personne devrait pouvoir s'épanouir en fonction de l'identité qui la définit". L'avocate transgenre Micheline Montreuil se réjouit de ce développement qui facilitera sans doute la vie à d'autres personnes partageant sa réalité. "Pour mon changement de nom, [pour devenir Micheline Anne Hélène Montreuil], ça a pris 14 ans. Québec facilitera le changement de sexe | Simon Boivin | Société. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, fait un «clin d'oeil» aux célébrations de la Fête Arc-en-ciel, cette fin de semaine à Québec, avec l'annonce d'un règlement qui répond aux demandes de la communauté LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres).
«On souhaitait profiter de l'occasion pour annoncer ce changement et pour dire aux trans du Québec que leur voix a été entendue à l'Assemblée nationale», a affirmé la ministre. Un projet de loi a déjà été adopté fin 2013 pour modifier le Code civil et éliminer l'obligation de subir une opération chirurgicale pour changer l'identité sexuelle qui figure sur l'acte de naissance. Mais la version originale du règlement d'application a déplu aux milieux concernés. Il exigeait que le demandeur ait vécu au moins deux ans sous l'apparence du «nouveau» sexe, et qu'une lettre d'un médecin, d'un psychologue, d'un psychiatre ou un sexologue accompagne la requête. Le délai de deux ans, jugé trop long, a été enlevé. Québec simplifie la tâche aux transsexuels et transgenres - National - L'Avantage -- Rimouski. L'annonce a été effectuée par la ministre responsable de la lutte contre l'homophobie, la ministre de la Justice, Procureure générale du Québec et ministre responsable de la Condition féminine, Stéphanie Vallée.
Dès le 1er octobre, ces personnes pourront obtenir des documents officiels reflétant leur véritable identité de genre sans avoir l'obligation de subir une chirurgie ou des traitements médicaux pour changer de sexe. «Chaque personne devrait pouvoir s'épanouir en fonction de l'identité qui la définit le mieux. Au cours des derniers mois, nous avons été à l'écoute au terme d'un exercice rigoureux de consultations parlementaires. Il en résulte un nouveau cadre légal qui répond aux préoccupations exprimées, tout en satisfaisant aux exigences devant garantir la stabilité des dispositions de l'état civil. La personne adulte en transition devra déclarer sous serment que: -La mention du sexe qu'elle demande est celle qui correspond le mieux à son identité sexuelle; TC Media.
Changer de sexe deviendra plus simple dès le mois prochain au Québec. Le reportage de Marie Maude Pontbriand Dès le 1er octobre, les personnes transgenres n'auront plus besoin de passer par une chirurgie pour changer de sexe sur leurs documents officiels. La loi, adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale, entrera finalement en vigueur cet automne. « Ça ne touche pas énormément de gens, a reconnu la ministre de la Justice Stéphanie Vallée, samedi matin, lors d'une entrevue téléphonique. Par contre, ceux et celles qui sont visés [...] vivent un drame humain auquel on ne peut pas rester insensible. » Dorénavant, pour changer de sexe, un adulte n'aura qu'à faire une déclaration sous serment appuyée par une personne qu'elle connaît au moins depuis un an qui reconnaît le sérieux de la démarche. « C'est un pas de plus pour atteindre une réelle égalité entre tous. » — Stéphanie Vallée, ministre de la Justice.