Attachement et autonomie chez l’enfant: considérations éthologiques et ethnologiques. J’ai expliqué dans l’article précédent en quoi nos conceptions actuelles de l’éducation, et en particulier de l’acquisition de l’autonomie, reposent sur des prémisses héritées du patriarcat.
Selon ces théories, la relation mère-enfant fusionnelle serait étouffante et nocive non seulement pour l’enfant mais également dangereuses pour la famille. De plus, sans une rupture précoce et provoquée par les parents (traditionnellement par le père, mais avec la complicité de la mère, bien qu’il y ait des variantes dans les théories actuelles), l’enfant n’apprendrait jamais l’autonomie et resterait toujours dépendant, fragile et vulnérable. Dans ces théories, le lien mère-enfant est considéré avec une très grande méfiance, comme quelque chose de potentiellement dangereux.
De plus, les besoins de proximité exprimés par le petit enfant sont souvent qualifiés de « caprices », comme n’étant pas des « vrais besoins ». Quant à l’attachement de la mère à son enfant, il serait carrément criminel… Are the men of the African Aka tribe the best fathers in the world? It's a question that has united Aristotle, Darwin and my three-year-old in puzzlement: what exactly are male nipples for ?
This week, the charity Fathers Direct came up with an answer, courtesy of some research it unearthed about a nomadic tribe of African hunter-gatherers. The answer, it seems, is the one my three-year-old (and Darwin, to be fair) suspected all along: male nipples are there as a stand-in for when mum isn't around and there's a squawking bambino in dire need of something to suck. And, when you think about it, why ever not? Surely a male nipple, deficient though it is in terms of sustenance, gives a more pleasant sucking sensation than, say, a dummy. That's certainly how it seemed to Professor Barry Hewlett, an American anthropologist who was the first person to spot male breastfeeding among the Aka Pygmy people of central Africa (total population around 20,000) after he decided to live alongside them in order to study their way of life more closely. Il existe une société où l'homosexualité n'existe pas. Lors d'une conférence de presse en septembre, Wolf Blitzer de CNN avait demandé au président iranien Mahmoud Ahmadinejad d'apporter quelques précisions à sa célèbre déclaration de 2007, selon laquelle il n'y avait pas d'homosexuels en Iran.
«Ma position n'a pas changé», répondit Ahmadinejad, avec un air de défiance. Ensuite, à contrecœur, il dut admettre devant Blitzer qu'il y avait une infime probabilité de croiser de tels monstres, même parmi les Iraniens respectueux de la charia. «Certains individus ont peut-être des pratiques [homosexuelles], mais ce ne sont pas des éléments connus de la société iranienne. Croyez bien qu'il s'agit là du comportement le plus immonde pour notre société (…), mais en tant que gouvernant, il m'est impossible de descendre dans la rue et de demander [à tous mes concitoyens] quelle est leur orientation spécifique.» J'éprouve un plaisir certain à profiter de cet article pour m'attarder sur les carences intellectuelles d'Ahmadinejad.
Jesse Bering. La 5E – août 2001 » Amours pluriels. Claude Lévi-Strauss face au couple homosexuel. Yves Depelsenaire Claude Levi-Strauss Grande agitation autour du mariage homosexuel.
Dans tout ce tohu-bohu, on a recours à l’anthropologie pour éclairer de prétendus invariants de la structure familiale. En arrière-plan, des questions qui ont leur dignité, sur les modalités contemporaines des alliances et des structures de la parenté, dont Claude Lévi-Strauss avait dégagé les formes élémentaires. Il ne sera pas inutile d’attirer ici l’attention sur un texte posthume du grand anthropologue disparu, publié en avril 2011 dans un recueil de conférences prononcées au Japon au printemps 1986, L’anthropologie face aux problèmes du monde moderne (Coll. du XXème siècle, Seuil). La seconde de ces conférences porte sur trois grands problèmes contemporains : la sexualité, le développement économique, les relations entre la pensée mythique et la science.
Ainsi apprenons-nous que l’insémination avec donneur a son équivalent chez les Samo du Burkina Faso.