background preloader

Questions et réflexions 3D

Facebook Twitter

Imprimante 3D : panorama des débats et des ruptures. Et la science réalise une nouvelle fois la fiction… Arthur C.

Imprimante 3D : panorama des débats et des ruptures

Clarke, l’auteur de 2001 : L’Odyssée de l’espace imaginait déjà dans les années 60 une « machine à répliquer ». Il l’appelait The Replicator, nous l’appelons désormais l’imprimante 3D. Quel est son principe ? Une imprimante 3D fonctionne selon le procédé de la fabrication additive. Cette technologie permet d’imprimer un objet en volume couche par couche. Concrètement, on imprime quoi ? L’impression 3D représente un enjeu industriel, économique, sociétal majeur pour notre pays.

C’est à ce stade que le débat ne porte plus essentiellement sur la technologie, mais bien l’idéologie. D’un côté, les annonciateurs en fanfare d’une énième révolution industrielle clament haut et fort que l’imprimante 3D va bouleverser toute l’industrie. Deux camps se profilent dans une sorte d’affrontement invisible. Un autre phénomène contrarie cette tendance. Les risques sous estimés de l'impression 3D. Imaginez un monde où une marque pourrait publier le plan numérique d'un produit, par exemple une pièce détachée automobile, sur une plate-forme web : le client pourrait alors choisir un plan spécifique, sélectionner un fabricant et se faire expédier directement la pièce.

Les risques sous estimés de l'impression 3D

Ce n'est là que l'une des possibilités qu'offrira à l'avenir le monde de l'impression en trois dimensions (3D) et, même si cela ressemble à de la science-fiction, les progrès rapides de cette technologie nous rapprochent de ce scénario. Si la révolution de l'impression 3D est susceptible de créer de formidables opportunités pour les entreprises, la médaille présente un revers alors que les marques prennent conscience des effets qu'elle risque d'avoir sur leurs droits de propriété intellectuelle. Il est désormais clair que les entreprises doivent déterminer les répercussions de l'impression 3D et les risques réels qu'elle représente à travers le vol de propriété intellectuelle et autres abus.

Plus de 20 milliards en 2020. Imprimantes 3D - Attention à la sécurité ! On est maintenant pas mal à avoir une petite imprimante 3D à la maison ou au Fab Lab du coin et c'est trop l'éclaaaaate !

Imprimantes 3D - Attention à la sécurité !

Seulement, voilà... Y'a un aspect qu'il ne faut pas négliger, c'est la sécurité. Que ce soit avec des imprimantes achetées toutes faites ou montées vous-même, il y a en effet toujours un risque d'incendie. La tête qui dépose le plastique chauffe quand même entre 190°C et 250°C, et il arrive parfois qu'il y ait un bug... L'objet peut se décrocher du plateau et se retrouver coincé, la tête peut partir en live dans un coin, elle peut toucher les câbles électriques, le plastique peut s'agglutiner autour de la tête, la température peut dépasser largement les 250°C...etc. Il y a tellement de scénarios possibles qu'il est impossible de tout prévoir.

L'impression 3D peut-être nocive pour la santé - Tech. Des chercheurs américains et français ont publié une étude qui démontre l'importance des dégagements de particules fines et d'émissions de composés organiques volatiles potentiellement dangereux pour la santé, lors de l'utilisation d'une imprimante 3D.

L'impression 3D peut-être nocive pour la santé - Tech

Même si les imprimantes 3D semblent déjà être passées de mode et être désormais réservées à un public de connaisseurs, certains chercheurs s’inquiètent encore des possibles effets nocifs pour la santé des extrudeurs qui viennent déposer du plastique fondu couche après couche, jusqu’à l’obtention de l’objet final. L’impression 3D et la contrefaçon : comment protéger la propriété intellectuelle - Additiverse. L’impression 3D, breveté en 1984, se démocratise depuis quelques années et d’après Gartner, cette tendance va s’amplifier dans les années à venir avec le risque de voir apparaitre la contrefaçon imprimée en 3D.

L’impression 3D et la contrefaçon : comment protéger la propriété intellectuelle - Additiverse

Le développement de l’impression 3D s’explique par plusieurs événements; il y a d’abord le brevet d’origine qui est tombé dans le domaine public; ensuite le développement des matériaux d’impression 3D; à cela s’ajoute les annonces de plusieurs premières mondiales dans les médias comme la fabrication de maisons, de prothèse, d’organe, de vêtements, de voitures et même de nourriture; et enfin le prix d’acquisition qui permet aux particuliers d’acquérir une imprimante 3D à partir de 299 euros. Les imprimantes 3D sont-elles cancérogènes? Impression 3D : baisse d'intérêt du grand public. Avez-vous déjà franchi la porte d’un fab lab ?

Impression 3D : baisse d'intérêt du grand public

Plusieurs de ces espaces de créativité ont été médiatisés à leur démarrage, grâce à l’engouement que suscitait la technologie auprès du grand public. Leur ambition : faire connaître de nouvelles méthodes de fabrication issues du numérique, avec en première ligne l’impression 3 D. ­ Aujourd’hui, les fab labs continuent de se multiplier, mais sont de plus en plus orientés vers les projets professionnels. « Nous recevons des industriels, des patrons de start-up, des indépendants ou des ­auto-entrepreneurs qui travaillent dans des domaines créatifs, mais il y a une cotisation à payer et ce n’est pas rentable pour un particulier qui aurait juste une pièce à fabriquer », estime Samuel ­Bernier, le directeur de la création au FabClub, un espace de création installé à Paris qui propose des offres de conseil en design et fabrication.

La magie n’opère pas. 5 bonnes raisons d'avoir une imprimante 3D à la maison ! - Dagoma.fr. Faire l’acquisition d’une imprimante 3D, vous y pensez mais vous hésitez encore ?

5 bonnes raisons d'avoir une imprimante 3D à la maison ! - Dagoma.fr

Voici cinq raisons de craquer. 1 – Parce que vous serez parmi les premiers à en posséder une. Une arme de destruction massive imprimée en 3D ? Si l'impression 3D peut réaliser de vrais petits miracles dans de nombreux domaines, elle peut évidemment aussi servir à "faire le mal".

Une arme de destruction massive imprimée en 3D ?

Il y a quelques années, un étudiant texan avait fait parler de lui avec sa 22 long rifle composée de pièces en plastique réalisées avec un tel appareil. Aujourd'hui, sa société, Defense Distributed, s'est spécialisée dans le domaine. Concevoir des armes en impression 3D, en plastique, indétectables par les portiques de sécurité, voilà une perspective qui fait froid dans le dos, qui est pourtant déjà une réalité, et qui inquiète évidemment les autorités, notamment américaines. Difficile, voire impossible, dans ces conditions, de pister les armes, et leurs propriétaires. Mais aujourd’hui, deux chercheurs spécialisés dans le contre-terrorisme affirment que des groupes terroristes pourraient très bien fabriquer des armes chimiques, biologiques et même nucléaires grâce à l’impression 3D d’ici quelques décennies.

Oubliez l'impression 3D, on veut l'impression 4D ! L'impression 3D n'en finit plus de faire parler d'elle, certains n'hésitant d'ailleurs même plus à en parler comme de la prochaine révolution industrielle.

Oubliez l'impression 3D, on veut l'impression 4D !

Voyons un peu plus loin, parlons impression 4D. Que peut-il bien se cacher derrière ce terme racoleur ? Ni plus ni plus moins que des objets capables de changer de forme. Le Bureau de Recherche de l’Armée Américaine a récemment investi une somme conséquente dans l’impression 4D. Derrière ce nom se cache un concept très prometteur, des objets imprimés en 3D capables de changer de forme.

Par essence, la « quatrième dimension » représente le changement: des imprimantes 4D sont ainsi capables de créer des objets capables de se transformer dans le temps, et parfois même de se ré-assembler d’eux-mêmes. Le versant sombre des imprimantes 3D. VIDEO: Can We 3D Print Our Way Out of Climate Change?