Le collage : un moyen ancestral, moderne et durable d'assemblage (Article). Le collage est l'une des premières techniques d'assemblage d'une structure que l'Homme ait utilisée en complément éventuel de celle du coincement pour l'emmanchement. Une autre technique, toute aussi ancienne, consistait à réaliser une ligature sur un manche en bois, en os ou encore en corne, les liens étant généralement des tendons de cervidés. 2.2 Les collages chez nos amis les bêtes Avant l'Homme, certaines espèces animales ont utilisé et emploient encore des techniques de collage pour assurer leur survie. À titre d'exemples, citons les araignées qui enduisent certains fils de leur toile afin de piéger les insectes dont elles se nourrissent.
Figure 1. Colonie de balanes collées sur une coquille de moule. Figure 2. Il ne s'agit pas ici, à proprement parler, de collage puisqu'il n'y a pas intervention d'un troisième corps. Figure 3. 2.3 Les forces de surface Figure 4. Pourquoi donne-t-on tant d'importance aux forces de van der Waals ? Figure 5. Figure 6. Figure 7. Figure 8. Figure 9. Colle - Larousse. La longue histoire de la colle - Vidéo. Pourquoi la colle colle ? - Kezako ? Colle - Wikipédia. Un tube de colle et son liquide gélatineux.
Une colle, ou glu, est un produit de consistance liquide, gélatineuse ou pâteuse servant à lier des pièces entre elles par contact. Ces pièces peuvent être de même nature ou de natures différentes. On a l'habitude de distinguer le collage de positionnement, qui ne nécessite pas de résistance particulière, et le collage structural, qui permet de réaliser des assemblages susceptibles de transmettre des efforts importants. Historique[modifier | modifier le code] Le brai végétal est la plus ancienne colle utilisée par l'humanité. Il a été extrait de l'écorce de bouleau depuis au moins 200 000 ans[1], et jusqu'à la fin de la Préhistoire. Dans l'Égypte antique, les ébénistes fixaient les pièces de bois avec des colles fabriquées à base de déchets de boucherie bouillis (sabots, cornes, os, peaux, tendons, etc.) : on parle de colle d'os.
Les colles dans le monde contemporain[modifier | modifier le code] Composition[modifier | modifier le code] ↑ (en) P. Histoire de la colle.
TPE. TPE : La colle - Nos expériences. Colle de farine - Esprit Cabane (idées créatives et écologiques) Cette recette de colle ancienne est encore utilisée aujourd’hui par les restaurateurs d’antiquités. Dans une casserole, mélanger 2 cuillères à soupe de farine de blé et 1 cuillère à café de sucre. Le sucre a un effet retardateur de prise. Faire chauffer à feu doux en ajoutant un peu d’eau, mélanger au fouet pour éviter les grumaux, délayer avec 2 à 3 verres d’eau, en mélangeant toujours.
La consistance doit être celle d’une sauce béchamel. Si la colle est trop épaisse ne pas hésiter à la diluer encore. On peut utiliser cette colle 100 % naturelle pendant environ 3 à 4 jours (voire plus), en la conservant dans un endroit frais et dans un bocal fermé. Cette colle fixe très bien le papier, le carton. Pour faire de la colle à papier peints, on multipliera les ingrédients au moins par 10 et on ajoutera 2 dl (1 verre) d’essence de térébenthine par litre de colle.
La colle dans tous ses états - CNRS. Depuis les découvertes de notre ancêtre éloigné, les substances naturelles utilisées dans la production des colles se sont diversifiées, en particulier à partir des âges des métaux, grâce à une meilleure maîtrise des arts du feu. On utilise alors les résines de conifère (Europe) et de pistachier (pourtour méditerranéen). Au Néolithique, la cire d'abeilles recouvre l'intérieur des céramiques pour les rendre imperméables aux liquides ; puis elle est utilisée, mélangée au bitume, à la poix et à de la résine de pistachier, pour calfater les bateaux phéniciens et assyriens et, dès la plus Haute Antiquité, pour réaliser des sceaux qui fermaient symboliquement les plis et portaient la marque du poinçon indiquant l'identité de l'expéditeur.
Quant au bitume, dont la plus ancienne utilisation connue remonte à plus de 35 000 ans, au Paléolithique moyen en Syrie, il a été largement exploité dans le monde méditerranéen. Les colles pour le bois (ébénisterie) - HMB-BDA. La colle en ébénisterie Quelle que soit la colle, pour avoir un résultat correct, les surfaces doivent être propres et ajustées. Toute trace de produit d’entretien moderne, tout mauvais choix de collage antérieur condamnerait ou tout au moins compromettrait dans le temps le collage que vous feriez aujourd’hui.
Il est donc indispensable de bien réfléchir avant d’agir. On va énumérer les principales colles utilisées en ébénisterie. Une colle est un produit de nature liquide ou gélatineuse qui permet d’assembler des pièces entre elles. Il existe deux types de colle : Colles d’origine animale : obtenues par cuisson de matières riches en collagène : colle de peau de lapin, colle d’os, colle de nerf, colle de tendon, colle de poisson Elles ont la particularité d’être réversibles (en humidifiant avec un mélange composé d’un tiers d’alcool à 95° et de deux tiers d’eau).Le placage, lui, peut se décoller avec un chiffon humide et un fer à repasser. Un peu d’histoire Que dit l’ancien dictionnaire ? Histoire recente des matieres adhesives v2 - depuis CNRS.
Liaison covalente - Wikipédia. Une liaison covalente est une liaison chimique dans laquelle deux atomes se partagent deux électrons (un électron chacun ou deux électrons venant du même atome) d'une de leurs couches externes afin de former un doublet d'électrons liant les deux atomes. C'est une des forces qui produisent l'attraction mutuelle entre atomes. La liaison covalente implique généralement le partage équitable d'une seule paire d'électrons, appelé doublet liant.
Chaque atome fournissant un électron, la paire d'électrons est délocalisée entre les deux atomes. Le partage de deux ou trois paires d'électrons s'appelle respectivement « liaison double » et « liaison triple ». Une liaison covalente est une liaison dans laquelle deux électrons de valence sont partagés entre deux non-métaux. Histoire[modifier | modifier le code] L'idée de la liaison covalente remonte à Lewis, qui en 1916 décrit le partage de paires d'électrons entre atomes[1].
Ordre de liaison[modifier | modifier le code] H2(g) + Cl2(g) → 2 HCl(g) Liaison électrostatique - Wikipédia. Liaison hydrogène - Wikipédia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Liaison hydrogène entre des molécules d'eau. La liaison hydrogène ou pont hydrogène est une force intermoléculaire ou intramoléculaire impliquant un atome d'hydrogène et un atome électronégatif comme l'oxygène, l'azote et le fluor. L'intensité d'une liaison hydrogène est intermédiaire entre celle d'une liaison covalente et celle des forces de van der Waals (en général les liaisons hydrogène sont plus fortes que les interactions de van der Waals).
On pensait à l'origine que l'électron de l'atome d'hydrogène était partagé entre les molécules liées[1], et donc que cette liaison hydrogène était quasi-covalente. On sait aujourd'hui qu'elle est à 90 % électrostatique[2]. Lorsqu'une liaison hydrogène s'établit, les deux hétéroatomes se trouvent à une distance d'environ 0,25 nm. Causes de la liaison hydrogène[modifier | modifier le code] Conséquences de la liaison hydrogène[modifier | modifier le code] Liaison hydrogène entre des molécules d'acides.
Force de van der Waals - Wikipédia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En physique et en chimie, une force de van der Waals, interaction de van der Waals ou liaison de van der Waals est un potentiel interatomique dû à une interaction électrique de faible intensité entre deux atomes ou molécules, ou entre une molécule et un cristal. Elle représente la moyenne statistique de toutes les configurations possibles pour l'interaction, pondérées par leur probabilité à l'équilibre thermodynamique. Cette moyenne conduit à une force attractive. Ces forces ont été nommées en l'honneur du physicien néerlandais Johannes Diderik van der Waals (1837 - 1923), prix Nobel de physique 1910, qui fut le premier à introduire leurs effets dans les équations d'état des gaz en 1873 (voir Équation d'état de van der Waals).
Formulation[modifier | modifier le code] l'interaction électrostatique entre deux multipôles permanents. L'énergie potentielle des forces de van der Waals peut donc se formuler de la façon suivante : où : . ↑ P. (en) D. Mécanisme d'adhésion directe - Wikipédia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En physique, l'adhésion est l'ensemble des phénomènes physico-chimiques qui se produisent lorsque l’on met en contact intime deux matériaux, dans le but de créer une résistance mécanique à la séparation.
L’adhésion intervient dans de multiples domaines. Elle est soit directe, soit médiée par un matériau intermédiaire. L'adhésion directe entre matériaux est rare. Elle a lieu uniquement pour des matériaux très lisses et extrêmement propres (mica ou silicium par exemple), que l'on parvient à mettre en contact intime, c'est-à-dire à des distances de l'ordre de la taille atomique (nanomètre). Exemples d'adhésion directe : adhésion moléculaire du mica ou du silicium, adhésion du lézard gecko, fabrication des pneus de voitures.Exemples d'adhésion indirecte : adhésion capillaire, colles, adhésifs. Cette page détaille les différents mécanismes qui donnent lieu a une adhésion directe entre matériaux. La théorie mécanique[modifier | modifier le code] Électronégativité - Wikipédia. En chimie, l'électronégativité d'un atome est une grandeur physique qui caractérise sa capacité à attirer le doublet d'électrons partagés lors de la formation d'une liaison chimique avec un autre atome.
La différence d'électronégativité entre ces deux atomes détermine la nature de la liaison : liaison covalente apolaire lorsque la différence est nulle ou faible, liaison covalente polaire quand la différence est moyenne, et liaison ionique quand la différence est tellement forte qu'un des atomes a attiré complètement, ou presque, les électrons de la liaison.
Dans le dernier cas les atomes sont devenus des ions et portent des charges électriques entières, ou presque. La notion d'électronégativité, qui décrit le comportement des électrons dans une liaison chimique, ne doit pas être confondue avec celle d'affinité électronique. Le concept d’électronégativité est introduit pour la première fois par Jöns Jacob Berzelius en 1835. L'électronégativité est notée où et la charge élémentaire et D. Polysty ren.