Du street art ? Non, du tricot-graffiti ! Le tricot, ringard ?
Eh bien non ! Ce loisir créatif revient à la mode depuis plusieurs années et il est même sujet à des œuvres créatives comme c’est le cas avec le “yarn bombing”, qu’on pourrait traduire par “attentat à la laine” et qui consiste à recouvrir de laine le mobilier urbain. Heureusement, ça ne fait pas mal. Et ça fait même du bien puisque le but de cette initiative, artistique et éphémère est de faire découvrir la nature autrement et de donner envie de faire de la randonnée.
©Yarn Bomber C’est en tout cas les raisons qui ont poussé Steve Duneier, à l’origine du projet, à couvrir ces roches de la montagne Santa Barbara aux Etats-Unis. Et l’aperçu en vidéo, c’est encore mieux ! Quand le yarn bombing ou tricot urbain métamorphose la ville de Persan. Depuis le 27 mai dernier, lampadaires, abris-bus, accroches-vélos, poteaux et mobilier urbain prennent des couleurs.
Cet art urbain non dénué d'humour, qui connait un engouement depuis quelques années, met de la poésie et de la couleur dans la ville. "De septembre 2013 à avril 2014, une récolte de patchworks de laine était proposée aux habitants, à des associations, aux structures municipales..., explique Virginie Roy, l'une des bibliothécaires à l'origine du projet. Des ateliers tricots ont également été organisés et au final la mobilisation a été très forte : des milliers de carrés de laines, des centaines de mètres de bandes tissées, tricotées, crochetées nous ont été donnés pour être assemblées. Le point de croix passe au street-art.
Art Design- mercredi 30 avril 2014 · Tags: street art· 3 commentaires J’ai déjà vu des oeuvres brodées dans la rue mais pas de cette envergure.
Le point de croix de mémé rivalise avec les graffitis - Tendances. Petits lapins, nounours et chalets brodés ont de la concurrence!
Des passionnés ont pris le parti de dépoussiérer l’activité utilisant la technique du point de croix. Parmi eux, le Français Yann Lerouvillois. Actif sur son blog, Stitch Trash, il vient de publier le livre «Point de croix custom» aux Editions DMC. Il y propose des grilles modernes, simples et rapides à réaliser. «Les motifs sont proches des attentes des jeunes», affirme l’auteur. «La revalorisation passe aussi par l’originalité du support utilisé, qui doit être plus ludique», explique Cathy Le Floch-Riché, responsable du site de Brod’Attack. À travers le monde, des graffeurs d’un nouveau genre ont exporté le point de croix dans la rue. (L'essentiel/Audrey Ducommun) Urban X Stitch – Le Point de Croix rencontre le Street Art. Street Eraser : Photoshop s'immisce dans la vraie vie. Street Eraser est un projet porté par deux graphiste londoniens.
Pour attirer l'attention sur le manque de recherche graphique des publicités omniprésentes, ils ont décidé de gommer façon Photoshop certaines affiches. Que se passerait-il si l'outil gomme de Photoshop pouvait être utilisé dans la vraie vie ? C'est en partant de ce principe que deux graphistes londoniens, Guus ter Beek et Tayfun Sarier, ont imaginé leur projet Street Eraser.
Les deux artistes ont eu une révélation en travaillant sur un projet de retouche d'image : intéressés par l'idée de confronter les outils numériques au monde réel, ils ont décidé d'imprimer et de coller des affiches représentant une portion gommée sur Photoshop sur les panneaux publicitaires qui peuplent les rues de la capitale britannique.
Un projet contestataire pour ces deux graphistes qui travaillent principalement dans la publicité. Le projet Street Eraser reprend donc à sa façon cette contestation. Street art : un drone graffiti en open source. Sur les traces d’Elyx, pionnier du digital street art. Héros transmédia, Elyx est un petit personnage tracé au fil et inventé en 2011 par l’artiste Yacine Ait Kaci, co-fondateur du collectif Electronic Shadow.
Un travail hybride mêlant photographie et dessin croqué sur le vif… Du digital street art ! Il y a du Keith Haring – avec son célèbre bébé rayonnant- dans ce petit bonhomme au trait stylisé et à la forme dynamique très expressive créé par Yacine Ait Kaci. L’artiste dessine son personnage sur un carnet de croquis, le faisant réagir sur le vif à son environnement. Puis, armé de son appareil photo, connecté au réseau Wifi, il le met en scène dans les situations les plus insolites. Dans un déplacement de l’identité, ce n’est pas un autoportrait que réalise Yacine Ait Kaci mais une photographie d’Elyx, la part dessinée de lui-même.
Qu’est-ce que le digital street art ? Des œuvres réalisées dans la rue qui se déploient ensuite sur les médias sociaux comme Facebook, twitter, etc... Alexia Guggémos. Sky Art : des dessins dans des coins de ciel bleu.