Le gouvernement australien en porte-à-faux sur le climat. CLIMATO-SCEPTIQUE.
Qui a déclaré le 13 octobre 2014 que "le charbon est bon pour l’Humanité" ? Le Premier Ministre Tony Abbott, en inaugurant une mine dans le Queensland. Lequel a répété que "le charbon est le futur" quelques jours plus tard, répondant ainsi aux appels de l’ONU à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. C’est donc un conservateur très "climato-sceptique" et droit dans ses bottes qui accueille ce week-end (15 et 16 novembre 2014) le G20. Un groupe des 20 plus grosses économies du monde tourneboulé par l’accord passé entre la Chine et les Etats-Unis le 12 novembre dernier.
Le gouvernement de Tony Abbott favorise en effet le développement de son industrie minière et notamment charbonnière, avec en ligne de mire l’énorme marché... chinois. En Australie, le conflit environnemental actuel le plus virulent porte ainsi sur la création de Port Abbot (avec un seul "t") un port minéralier destiné à faciliter l’exportation du charbon du Queensland vers la Chine. PASSIF. Accord historique sur le climat à Bruxelles. L'Union européenne a trouvé un accord historique vendredi sur son plan climat prévoyant une réduction d'au moins 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
"Accord du Conseil européen sur une politique énergétique et de climat la plus ambitieuse au monde", a écrit le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, sur son compte Twitter. Les nouveaux objectifs "vont tous dans la même direction : nous permettre d'avoir une énergie plus verte, meilleur marché et dont l'approvisionnement a été sécurisé", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a invité "les autres grandes économies à rejoindre l'UE dans ces engagements ambitieux" avant la conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris en 2015.
L'UE prévoit notamment de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Réchauffement : le GIEC met en garde contre des effets sévères et irréversibles. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Agir vite et fort, sans quoi le changement climatique produira de plus en plus d'« effets pervasifs, sévères et irréversibles » sur les sociétés humaines et les écosystèmes.
C'est avec des mots inhabituellement forts que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a rendu public, dimanche 2 novembre à Copenhague (Danemark), la synthèse de son cinquième rapport, en présence de Ban Ki-moon. « Le rapport que nous présentons a été conduit par plusieurs centaines de scientifiques internationaux et est le plus complet jamais entrepris sur le sujet, a déclaré le secrétaire général des Nations unies. Il offre trois messages-clés. D'abord, l'influence des hommes sur le climat est claire, et cette influence croît rapidement.
. « Avec ce rapport, le message est plus précis, plus fort et le niveau de confiance est significativement plus important que ce qui était disponible en 2009. Chevallier : les éoliennes, imposture écologique et nouveau drame de santé publique. L'écologie a bon dos.
Des sociétés européennes cherchent par tous les moyens à implanter des éoliennes géantes (on approche des 200 m de haut) dans les campagnes françaises, à proximité immédiate des habitations. Force est de constater que les éoliennes n'ont rien d'écologique avec les milliers de tonnes de béton nécessaires pour soutenir ces monstres d'acier ; quant à l'énergie produite, on est très loin du compte par retour d'expérience de celles déjà implantées. Mes inquiétudes, en tant que médecin et membre de l'association Médecins européens pour un environnement plus sain en cours de constitution, portent sur la santé. Un rapport de l'Académie nationale de médecine, publié en 2006, conclut à la nécessité de suspendre (ou interdire) l'édification des éoliennes d'une puissance supérieure à 2,5 mégawatts situées à moins de 1 500 m des habitations. Ce sont effectivement de véritables installations industrielles induisant des nuisances, notamment sonores.
Gel des projets en cours. Réchauffement climatique: ce qu'il faut retenir de l'alarmant rapport du Giec. ENVIRONNEMENT - Un nouveau rapport de référence sur le réchauffement climatique a étépublié dimanche 2 novembre par le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat).
Il affirme que les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevés "depuis 800.000 ans". Voici des précisions sur l'ampleur du phénomène, ses causes, ses impacts et les scénarios pour maintenir la hausse des températures sous le seuil des 2°C SIGNES DU RÉCHAUFFEMENT CAUSES IMPACTS FUTURS SUR LA NATURE IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES La sécurité alimentaire affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche Baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales Baisse des ressources d'eau potable dans les régions subtropicales sèches Risques accrus dus aux inondations, glissements de terrain, tempêtes Hausse des déplacements de population Risques de conflits accrus pour l'accès aux ressources.