La Rose Blanche. Les jeunes étudiants refusaient d'accepter le totalitarisme dans lequel avait sombré l'Allemagne, et voulaient sauvegarder leur indépendance d'esprit face au "nihilisme intellectuel" que représentait le nazisme.
Ils parlèrent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l'université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui impressionnaient et influençaient beaucoup les étudiants. Kurt Huber les encouragea à résister et devint le mentor de la Rose Blanche. Révoltés par la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants se décidèrent à agir pendant l'été 1942.
LIBERTÉ D'EXPRESSION… : L'ignorance du peuple fait la force du dictateur. Benjamin Franklin, un des pères fondateurs des États-Unis, a déclaré ceci : « Sans liberté de pensée, il ne peut y avoir de sagesse ; et pas de liberté du peuple sans la liberté d'opinion. » En 2013, la manipulation de certains instruments de notre démocratie va à l'encontre de cette liberté de pensée et donne lieu à ce que j'appelle la « liberté stratégique ».
Comment pouvons-nous exercer notre droit démocratique de tenir des élections sans une vraie liberté d'expression ? Comment avoir des procès justes et équitables sans le gage de la liberté d'expression ? À quoi bon avoir la liberté de réunion, des meetings, des congrès si nous ne pouvons parler librement et penser autrement que ce que le pouvoir veut bien nous imposer. Le bonheur des Gambiens qui se réveillent dans une dictature devenue démocratie. Dans la vie d'un Gambien, un changement de chef d'Etat relève de l'exceptionnel.
Depuis son indépendance en 1965, ce petit pays d'Afrique de l'Ouest enclavé au milieu du Sénégal, n'avait connu que deux dirigeants: Daouda Jawara, au pouvoir de 1965 à 1994, quand Yahya Jammeh le renversa lors d'un putsch. Le 2 décembre 2016, qui a vu l'annonce de la victoire du leader de l'opposition Adama Barrow au lendemain d'une élection présidentielle organisée pour la première fois de manière relativement libre, restera donc comme une grande date de l'histoire du pays. La Gambie goûte enfin à l'alternance démocratique. Pour une majorité des 1,84 million de Gambiens, dont environ 880.000 électeurs, le réveil est donc particulièrement agréable. Sur les réseaux sociaux, qui avaient été coupés pendant 48 heures avant l'élection, ils sont nombreux à avoir fait part de leur joie immense. De la dictature à la démocratie. Depuis plusieurs années, la manière dont les peuples peuvent prévenir ou détruire les dictatures a été l’une de mes principales préoccupations.
Elle s’est en partie nourrie d’une confiance dans l’idée que les êtres humains ne doivent pas être dominés et détruits par de tels régimes. Cette foi a été renforcée par des lectures sur l’importance de la liberté humaine, sur la nature des dictatures (d’Aristote aux analyses du totalitarisme), et sur l’Histoire des dictatures (spécialement celle des systèmes nazis et staliniens). Au fil des ans, j’ai eu l’occasion de connaître des gens qui ont vécu et souffert sous le joug nazi, et qui ont survécu aux camps de concentration. En Norvège, j’ai rencontré des gens qui ont résisté aux lois fascistes et qui ont survécu, et j’ai entendu l’histoire de ceux qui ont péri.
Cuba : une dictature ? - Le blog d'André Chassaigne. Je participais sur RMC, ce mercredi 22 juillet, au « Conseil des Grandes Gueules » qui réunit, chaque mercredi, de 12 h à 13 h, trois invités politiques pour débattre de l’actualité du jour à la sortie du Conseil des Ministres.
Après l’habituel échange sur les affaires courantes (cette semaine : agriculteurs en colère, interdiction du flashball, buralistes et paquets de cigarettes neutres) j’ai dû commenter, suivant le déroulé habituel de l’émission, une « déclaration choc de l’actualité » qui m’était réservée : Obama se réjouissant du rétablissement des relations diplomatiques des Etats-Unis avec Cuba. Vivre heureux sous une dictature. J’ai envi de réfléchir aujourd’hui à un sujet qui m’a souvent interpellé.
C’est un sujet assez délicat à traiter à vrai dire, je l’ai longuement retourné dans tous les sens avant de me décider à le partager ici. La question est simple et pourtant terriblement lourde de sens : peut-on vivre heureux dans une région du monde soumise à une dictature. J’ai l’habitude de partager mes expériences ou mon vécu avec vous, c’est ce qui rend l’écriture de ces quelques mots plus difficiles qu’à l’accoutumé. Le fait est que cette fois, la plupart d’entre vous comme moi n’avons jamais vécu sous un régime dictatorial, et ne pouvons en parler en conséquence. D’ailleurs, qui sommes nous pour juger de la capacité d’autrui à vivre heureux, voir épanoui sous un régime que nous réprimerions à corps et à cris. Le bonheur dans l’accommodation ? Pour nous autres, occidentaux, l’idée même qu’on puisse être heureux sous un quelconque régime totalitaire semble simplement impossible. D’ou vient notre bonheur ?