La mémoire génétique, comment nous savons des choses que nous n’avons jamais ... «J’ai rencontré mon premier autiste il y a 52 ans et ai toujours été intrigué par certaines de leurs incroyables capacités», écrit le docteur Darold Treffert, spécialiste de l’autisme, dans Scientific American. «L’une des choses les plus étonnantes et les plus fréquentes pour beaucoup d’autistes que j’ai vu est qu’ils connaissent clairement des choses qu’ils n’ont jamais apprises.» Ainsi, Leslie Lemke est un virtuose musical même s’il n’a jamais eu une leçon de musique dans sa vie.
Comme «Blind Tom» Wiggins, un siècle plus tôt, son génie musical est apparu si jeune et de façon si spontanée qu’il n’a pas pu apprendre ce qu’il savait. Dans les deux cas, des musiciens professionnels ont confirmé que Leslie Lemke et Tom Wiggins avaient une connaissance innée «des règles de la syntaxe musicale». Autre exemple semblable, Alonzo Clemons qui n’a jamais reçu une leçon sur l’art dans sa vie.
Voilà de quoi alimenter l’éternelle querelle entre l’inné et l’acquis. Partagez cet article. Ces problèmes mathématiques élémentaires que mêmes les étudiants des plus grandes universités n’arrivent pas à résoudre. Chaque année, des millions d'étudiants sont soumis à des tests de logique de niveaux différents dans les universités les plus prestigieuses du monde. Contrairement aux apparences, ces étudiants souvent considérés comme des surdoués peinent pourtant à résoudre des problèmes de logique élémentaire.
Dans son ouvrage "Thinking, Fast And Slow", le spécialiste de l'économie comportementale Daniel Kahneman prend l'exemple d'un problème simple fréquemment posé aux étudiants de l'université de Harvard : Une batte et une balle de baseball coûtent 1.10$. La batte coûte 1$ de plus que la balle. Combien coûte la balle ? Comme la majorité des étudiants confrontés à ce problème, vous avez certainement répondu : 0.10$. Mais la bonne réponse est en fait 0.05$. Le chiffre 10 vous est naturellement venu à l'esprit. Outre Atlantique, ce problème a été soumis a plusieurs milliers d'étudiants, et les résultats peuvent sembler choquants.
Prenons le problème suivant : La réponse est A. Autre problème : Faire plus de pauses pour mieux travailler. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Annie Kahn Julien, 43 ans, chirurgien en oncologie digestive dans un hôpital parisien, se doit de faire des pauses. "Je me repose surtout de l'annonce difficile du cancer, du diagnostic, de l'échec des traitements", explique-t-il dans le webdocumentaire A l'heure de la pause diffusé en exclusivité sur Le Monde.fr depuis le 5 avril, pour les abonnés, et en accès libre à partir du 11 avril.
Pendant ses micro-interruptions, le chirurgien ratisse, empile des cailloux dans son jardin japonais de la taille d'une boîte à chaussures. "Je crée des chemins, des routes. Cela mène la réflexion là où elle doit aller", ajoute-t-il. Des études scientifiques ont effectivement montré que regarder la nature, est une alternative au grignotage pour se remettre d'un coup de fatigue. Ces jardins zen sont néanmoins peu nombreux dans les entreprises. En juin 2012, le magazine américain Forbes consacrait un article aux huit façons de se détendre pour être plus productifs.
Les cinq clés de la confiance en soi au travail. "Je n’y arriverai jamais", "Je ne suis pas à la hauteur", "J’ai peur…" Si notre esprit génère ce genre de doutes, il peut aussi les éliminer. Mode d’emploi. Soyons lucides, je ne suis pas au niveau. Et je me suis mis toute l’équipe à dos.»
Julie, brillante polytechnicienne de 35 ans, se souvient à quel point elle s’était fustigée après une présentation ratée devant un big boss. Alors cadre supérieure dans une grosse banque, elle vivait ce que les psys appellent le «syndrome de l’imposteur», persuadée d’usurper la place de quelqu’un d’autre, qui aurait été plus compétent qu’elle. A l’inverse, sa sœur Marie, artiste peintre, s’épanouissait dans son atelier, sûre d’elle et de son avenir. Selon l’Institut de médecine environnementale (IME), la clé de nos comportements réside dans l’estime de soi, laquelle est fondée sur trois piliers. 1.
«J’avais envie d’être laborantine. Pour identifier les vôtres, soyez attentif à vos émotions. Pourquoi bâille-t-on? Et pourquoi bâiller fait-il bâiller les autres? Je vous mets au défi de regarder cette vidéo sans bâiller. Alors, vous avez succombé? Cette compilation de bâillements pêchés sur le web par Daniel Mercadante n’a pas fait l’unanimité à la rédaction. Serait-ce parce que certains d’entre nous sont d’insensibles goujat(e)s? Ou ceux qui n’ont pas daigné ouvrir grand la bouche, inhaler profondément puis terminer par une courte expiration ne se sentaient-ils pas suffisamment proches des personnes/animaux de la vidéo pour partager leur fatigue/ennui/faim?
Il se pourrait même que ça soit tout cela à la fois. Lorsque l’on s’intéresse au pourquoi du bâillement, la plus grande certitude est que personne n’est d’accord. Andrew C. «Les cerveaux sont comme des ordinateurs, ils marchent le plus efficacement à froid, et des adaptations physiques ont évolué pour permettre un refroidissement maximal du cerveau.» La régulation de la température, ou thermorégulation, est une piste intéressante. Vous n'avez pas bâillé? Pamela Duboc.
L'être humain serait condamné à devenir de plus en plus bête. Selon un chercheur américain, le niveau d'intelligence de l'humanité aurait tendance à décroître depuis le développement de l'agriculture. Selon le généticien Gerald Crabtree qui officie à l'Université de Stanford aux États-Unis, le niveau intellectuel de la race humaine aurait tendance à décroître au fil des siècles depuis que la population s'est sédentarisée.
Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter La sédentarisation nous rendrait moins malin Pour les chercheurs, nos ancêtres préhistoriques devaient leur survie à leur intelligence. Des transformations génétiques qui feraient baisser le niveau intellectuel Nos capacités cognitives et émotionnelles sont déterminées par la combinaison de milliers de gènes. Une alimentation qui attaque le cerveau Des chercheurs de l'Université d'Harvard ont trouvé que le fluorure, substance trouvée dans l'eau, pouvait faire baisser le QI. Les pesticides eux aussi pourraient nous faire avoir un grain.