Quand l’austérité tue, par Sanjay Basu et David Stuckler (Le Monde diplomatique, octobre 2014) «Merci d’avoir participé à ce test clinique.
Vous ne vous rappelez peut-être pas avoir donné votre accord, mais vous avez été enrôlé en décembre 2007, au début de la Grande Récession. Votre traitement n’a pas été administré par des médecins ou des infirmières, mais par des politiciens, des économistes et des ministres des finances. Dans le cadre de cette étude, ils vous ont fait suivre, ainsi qu’à des millions d’autres personnes, l’un des deux protocoles expérimentaux suivants : l’austérité ou la relance. L’austérité est un médicament destiné à réduire les symptômes de la dette et du déficit, pour traiter la récession. Elle consiste à diminuer les dépenses gouvernementales en matière de couverture médicale, d’assistance aux chômeurs et d’aide au logement.
Sept pays de la zone euro dépasseront les 100% de dette publique cette année. Les déficits publics de l'Union Européenne (UE) diminuent.
Le vice-président de la Commission Siim Kallas en est certain. Mais même s'ils continueront de se réduire, pour atteindre en 2014 2,5% du Produit intérieur brut (PIB) dans la région, la dette publique elle, ne connaît pas encore d'embellie. LE PLAN B - Episode 01 - La dette et la monnaie. EURO : Questions fréquemment posées.
Le débat sur une sortie, ou sur dissolution, de l’Euro suscite un certain nombre de questions qui reviennent de manière récurrente.
On en aborde dans la note qui suit quelques unes de ces dernières afin de clarifier ce débat. 1-Différence entre dépréciation et dévaluation de la monnaie. Ces deux termes sont aujourd’hui employés de manière synonyme. Ils renvoient pourtant à des réalités un peu différentes. Une dévaluation est un terme employé quand la monnaie à un cours fixe, que ce soit par rapport à un métal (l’or, l’argent, voire les deux) ou par rapport à une monnaie (la Livre Sterling, le Dollar, etc.).
L’Allemagne s’inquiète des déséquilibres du système interbancaire européen Target2. L’Allemagne s’inquiète toujours et encore et à juste titre des déséquilibres du système interbancaire européen Target2 Depuis 2008, au sein du système interbancaire européen, la Bundesbank ne cesse d’accumuler des créances sur le sud de l’Europe.
Berlin s’inquiète. C’est une bombe à retardement, du moins un déséquilibre majeur qui inquiète au plus haut point l’Allemagne. Le mécanisme potentiellement explosif se niche au coeur du réacteur nucléaire du système interbancaire européen plus communément désigné par Target. Rien à voir avec une quelconque « cible » . « Le système s’est déréglé » Crise financière : comment des « fonds vautours » commencent à attaquer l'Europe.
Plusieurs dizaines de fonds spéculatifs s’estiment lésés par la suppression d’aides publiques ou les restructurations de dettes souveraines menées en Europe.
Au nom de la protection des investissements, ils attaquent donc les Etats devant des tribunaux commerciaux extranationaux. En jeu : des centaines de millions d’euros d’indemnités à empocher. Si leurs premières cibles sont l’Espagne, la Grèce et Chypre, d’autres pays pourront être concernés. Le sauvetage de l'euro va coûter 69 milliards à la France d'ici 2015. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... averses éparses Vent : 10km/h - UV : 1 Clôture veille : 3995.06 Ouverture : 3949.16 Replay Emissions Dans le pacte de stabilité qui va être transmis à Bruxelles, Bercy explique que les mesures prises pour aider les pays en difficulté de la zone euro pèseront pour 68,7 milliards d'euros d'ici à 2015. Cette union bancaire, c’est la sacralisation du néolibéralisme au cœur de l’UE. "C’est révolutionnaire" ose s’exclamer Michel Barnier, qui exulte à propos de cet accord signé mercredi soir entre les pays européens.
Ce texte décide que le système bancaire peut se réguler tout seul. Les Etats cèdent ainsi leur pouvoir de contrôle sur les banques à la BCE. Pas la moindre leçon de la crise des subprimes n’a été retenue. Explication de texte. "Toutes les banques - 6.000 banques - de la zone euro vont être supervisées à partir du mois de novembre 2014 par la Banque centrale européenne" s’est réjoui Michel Barnier (élu UMP) le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services sur RTL ce jeudi matin.
Union bancaire : la victoire par KO de Berlin. Olivier Berruyer: L'union bancaire est une vaste escroquerie. Accord conclu sur la directive "renflouement interne des banques" Les négociateurs du Parlement et de la présidence du Conseil ont conclu un accord politique mercredi sur la proposition de directive sur le redressement et la résolution des défaillances bancaires.
Il s'agit d'un premier pas vers la création d'un système européen consacré aux banques en difficulté. La directive introduira d'ici janvier 2016 le principe de renflouement interne (bail-in), garantissant ainsi que les contribuables ne seront pas les premiers à devoir payer les faillites des banques. La directive entrera en vigueur le 1er janvier 2015 et le système de renflouement interne le 1er janvier 2016. Bruxelles souhaiterait une protection des dépôts bancaires au-delà de 100 000 euros. La Commission européenne va proposer une modification de ses directives en vue de garantir la protection de tous les déposants en cas de faillite bancaire, rapporte le quotidien économique allemand Handelsblatt . Bruxelles juge que les garanties d'Etat, qui protègent actuellement les dépôts dans une limite de 100 000 euros, et qui ont été activées lors de la crise chypriote , sont insuffisantes, explique le journal, affirmant avoir pris connaissance d'un document européen.
La raison ? "Si les détenteurs de grands comptes devaient craindre une expropriation en cas de crise dans leur banque, ils se rueraient aux guichets pour vider leur dépôts", ce qui pourrait être de nature à menacer la stabilité financière d'un pays, explique le Handelsblatt . Cette question, qui sera discutée ce jour lors de la réunion des ministres des Finances de l'Union européenne (Ecofin) à Bruxelles affirme le journal, fait néanmoins débat en Europe.
La troïka a-t-elle organisé un énorme hold-up des contribuables européens. Atlantico : Après l'adoption de plusieurs plans de sauvetage pour les pays en difficulté, notamment la Grèce, la Troïka (le FMI, la Commission européenne et la BCE) est sous le feu de nombreuses critiques.
Parmi celles-ci : ne pas avoir accepté une restructuration immédiate de la dette grecque afin que les détenteurs de dettes grecques puissent transférer ces "actifs", et donc le risque, vers les Etats européens, et donc les contribuables. Un projet européen prévoit de moins protéger les gros déposants. Olivier Delamarche : « A un moment ou à un autre, on sera tous chypriotes ! Patrick Artus révèle le défaut à venir d’une partie des Etats de la zone euro.