La faim, un autre visage du Royaume-Uni. A la suite d'un rapport parlementaire alarmant sur le nombre de personnes ayant recours à l'aide alimentaire, l'archevêque de Canterbury a lancé un appel au gouvernement britannique.
Les travaillistes accusent la politique d'austérité de David Cameron. Dans une Grande-Bretagne au quasi plein emploi et à la croissance revenue, on croyait éloigné le spectre des «temps difficiles». Pourtant, une réalité digne d'un roman de Dickens est venue rappeler le pays d'Oliver Twist à ses vieux démons: la faim, devenue un problème quotidien pour des centaines de milliers de Britanniques. L'archevêque de Canterbury a lancé dimanche un appel pressant au gouvernement de David Cameron pour faire plus dans le domaine de l'aide alimentaire, à la suite d'un rapport alarmant sur la situation dans le pays. En effet, une enquête parlementaire indépendante, qui a duré plusieurs mois et a été rendue publique lundi, pointe du doigt une explosiion du recours à l'aide alimentaire dans le pays.
Les déficits et la pauvreté démontrent l’échec de Londres. Londres veut taxer les "profits détournés" des multinationales. Le Royaume-Uni va introduire une taxe de 25% sur les profits générés par les multinationales qui recourent à des mécanismes complexes pour transférer leurs bénéfices hors du pays et échapper ainsi à l'impôt, /Photo prise le 4 octobre 2014/REUTERS/Luke MacGregor Le Royaume-Uni va introduire une taxe de 25% sur les profits générés par les multinationales, qui, tels les géants d'internet Ajouter à la liste des valeurs Ajouter au portefeuille Créer une alerte Google( 536.11 +1.01%) ou Amazon, recourent à des mécanismes complexes pour transférer leurs bénéfices hors du pays et échapper ainsi à l'impôt.
"Nous allons faire en sorte que les grandes multinationales paient leur part", a annoncé mercredi le ministre des Finances, George Osborne, au Parlement lors de son discours d'automne sur la situation économique et budgétaire. Des spécialistes des questions fiscales doutent cependant de l'efficacité de mesures unilatérales de ce type.
Budget de l’UE : Londres refuse de payer la rallonge réclamée par Bruxelles. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Sujet polémique s’il en est, la contribution du Royaume-Uni au budget de l’Union européenne (UE) est brutalement revenue sur le devant en cette fin de semaine.
Dès la reprise des travaux du sommet européen à Bruxelles, vendredi 24 octobre, le premier ministre britannique, David Cameron a exigé une réunion d’urgence des ministres européens des finances sur ce sujet. Se disant « en colère » après la demande « inacceptable » de Bruxelles qui a réclamé la veille à Londres une rallonge du montant de sa contribution au budget de l’UE pour 2014 pouvant aller jusqu’à 2,1 milliards d’euros, M. Cameron a assuré lors d’une conférence de presse qu’il ne « paier(ait) pas » cette somme le 1er décembre. "Nous n'allons pas sortir notre chéquier. Les Londoniens demandent des hausses de salaire. Ils étaient des dizaines de milliers à manifester à Londres, samedi.
Le motif de leur contestation ? Les salaires, qui ont baissé de 50 livres (63 euros) par semaine depuis 2008, selon les organisateurs, malgré la bonne santé économique britannique. La marche était en majorité constituée de fonctionnaires, mais aussi de salariés du privé. Le cortège s'est ébranlé vers midi (11 heures GMT) et devait sillonner le centre de la capitale britannique jusqu'à Hyde Park, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Moi, mon salaire a baissé de 25 %" Cette manifestation, intitulée Les Britanniques ont besoin d'une augmentation, était organisée par la Trade Unions Congress (TUG), la confédération syndicale britannique, et se déclinait à Glasgow, en Écosse, et à Belfast, en Irlande du Nord. De nombreuses grèves cette semaine Cette marche conclut une semaine marquée par plusieurs mouvements sociaux au Royaume-Uni. SayeedaWarsi: My resignation letter ... SayeedaWarsi : With deep regret I have this ... Grande-Bretagne : un pays de plus en plus riche, des pauvres de plus en plus pauvres. 17 % des Britanniques ayant un travail à temps plein sont pauvres et la majorité des enfants pauvres vivent dans des familles où au moins l’un des parents est employé.
Si la richesse de la Grande-Bretagne a plus que doublé au cours de ces trente dernières années, la pauvreté a suivi la même courbe. Cette analyse est l’aboutissement d’une enquête commune menée par huit universités du pays auprès de 15 000 Britanniques. Elle se révèle très sévère pour les gouvernements conservateurs et travaillistes qui se sont succédé depuis 1983, en particulier pour les longs mandats de Margaret Thatcher et Tony Blair.