Sinogramme. Livres en chinois, écrits avec des sinogrammes Le sinogramme (de « sino », pour la Chine, et « gramme », pour l'écriture), est un signe d'une forme d'écriture utilisée notamment pour écrire le chinois, mais qui sert aussi dans d'autres langues comme le japonais ou le coréen.
Histoire[modifier | modifier le wikitexte] La légende[modifier | modifier le wikitexte] Selon la tradition, les sinogrammes auraient été inventés vers l'an 2650 av. J. L'événement qui l'aurait inspiré en premier varie selon les légendes, mais elles semblent toutes s'accorder pour dire que Cang Jie avait quatre yeux qui lui permettaient d'observer la nature. Malgré le côté farfelu de cette légende, on note l'idée de base du sinogramme, qui est de représenter une « chose ».
Exemple d'écriture d'ossécaille Origines[modifier | modifier le wikitexte] L'écriture d'ossécaille, apparue au XVe siècle av. Hanzi (mot chinois pour « sinogramme »), écrit en sinogrammes simplifiés à gauche et en sinogrammes traditionnels à droite. La muraille de Chine. Hunan Provincial Museum - Exhibition. La Grande Muraille. The Great Wall In c. 220 B.C., under Qin Shi Huang, sections of earlier fortifications were joined together to form a united defence system against invasions from the north.
Construction continued up to the Ming dynasty (1368–1644), when the Great Wall became the world's largest military structure. Its historic and strategic importance is matched only by its architectural significance. La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0. Route de la soie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La route de la soie désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe : il relie la ville de Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine à la ville d'Antioche, en Syrie médiévale (aujourd'hui en Turquie). La route de la soie était un faisceau de pistes par lesquelles transitaient de nombreuses marchandises, et qui monopolisa les échanges Est-Ouest pendant des siècles, avant d'être supplantée par la voie maritime. Les plus anciennes traces connues de la route de la soie remontent au milieu du premier millénaire avant J.C.
Lucette Boulnois, La « route de la Soie » Histoire du commerce et des transferts de techniques avant le XIe siècle - Clio - Voyage Culturel. Que recouvre véritablement l'expression « route de la Soie », ou « routes de la Soie », devenue aujourd'hui une formule presque magique dans l'industrie du tourisme ?
Une promesse de beauté – beauté des paysages, montagnes surhumaines et déserts légendaires, beauté de la peinture et de la statuaire bouddhiques d'un passé reculé, de l'architecture musulmane ? Route de la Soie, un maître-mot ès imaginaire qui vous entraînera, en voyage organisé ou en rêveur promeneur solitaire, « dans les pas de Marco Polo » ou « sur les traces d'Ella Maillart », sur tout ou partie des dix ou douze mille kilomètres qui séparent la Grande Muraille des rives de la Méditerranée... Il y a sous ces mots douze ou quinze siècles d'histoire des relations entre plusieurs civilisations, sur une grande partie du continent euro-asiatique ; et cette histoire est aussi la nôtre. 04-livret-jeux-route-de-la-soie.pdf. Les dossiers pédagogiques. Ethnie. Ecriture.
Dynastie Han. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Han. Vue générale de la période[modifier | modifier le code] Bien que 202 av. J. -C. soit l’année de sa proclamation officielle par Han Gaozu, les historiens la font généralement débuter en 206 av. L'Empire Han était divisé entre les commanderies, territoires sous administration directe du pouvoir central, et un certain nombre de royaumes semi-indépendants, mais qui furent dépouillés progressivement de leur autonomie, notamment après la Rébellion des sept États. Ces campagnes virent l'expansion des Han vers le bassin du Tarim en Asie centrale, et les missions d'exploration de Zhang Qian permirent la mise en place du vaste réseau de routes commerciales qui sera connu comme la Route de la soie, reliant la Chine au monde Méditerranéen. Les empereurs et leur État[modifier | modifier le code] Han occidentaux[modifier | modifier le code] Carte de l'empire des Han antérieurs vers 87 av.
Mawangdui. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. bannière funéraire de la marquise de Dai, tombe 1 de Mawangdui, Han occidentaux, 168-145 avant notre ère, encre et couleurs sur soie, h : 205 cm, Musée de la province du Hunan.
Mawangdui (馬王堆) est un site archéologique chinois exceptionnel datant des Han Occidentaux (~190-168 av. J. -C.). Le site[modifier | modifier le code] Situé à Wulibei (五里牌) à quelques kilomètres à l’est de Changsha dans la province du Hunan. Figures interprétées comme des représentations de comètes sur un manuscrit de Mawangdui Recouvertes de 16 à 20m de terre pilée, les tombes étaient entourées de couches de charbon et d’argile blanche qui ont maintenu un degré d’humidité constant, assurant la préservation, très rare sur une durée si longue, d’objets en bois laqué (coffrets de toilette tripodes, vases, cuillères, louches, coupes et gobelets, cruches, plateaux, éventails) et de pièces de soie. La tombe n°1[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code]