André Breton : la révolution ! « Je suis partisan d'adhérer au PC sans conditions, en poursuivant néanmoins mon activité actuelle en dépit de tout, poursuivant à la fois l'activité communiste et l'activité surréaliste, quitte à être exclu du Parti, exclusion que je ferai tout pour éviter. » C'est ainsi qu'André Breton affirmait son engagement politique le 23 novembre 1926, lors d'une réunion entre surréalistes et communistes.
Convaincu que le surréalisme avait un rôle à jouer dans le mouvement révolutionnaire, André Breton essaya néanmoins toujours de concilier impératifs artistiques et convictions politiques. Il ne parvint au total qu'à une succession de dissidences avec les partis d'extrême gauche, des libertaires aux communistes [1]... Né le 18 février 1896, André Breton grandit à Pantin. Après l'école communale, il suit les cours du collège Chaptal, à Paris, et passe son baccalauréat en 1913. Il commence des études de médecine, vite interrompues.
Mais la poésie est inséparable de la liberté. André Breton. Écrivain français (Tinchebray, Orne, 1896-Paris 1966).
Les rencontres et les influences Pape, mage, héros du monde occidental, place forte, les substantifs ne manquent pas pour désigner André Breton, dont la personnalité fut le point de ralliement de tous ceux qui, après l'une des plus grandes hécatombes de l'histoire, refusèrent de s'en tenir à l'idéologie humaniste.
Créateur du mouvement surréaliste, dont il fut le théoricien et l'animateur, Breton a cependant suivi une voie qui lui est propre. Il n'a pas été tout de suite possédé par le « démon de la littérature ». « Objet d'un appel diffus » dont il ignore la nature et encore davantage le moyen d'y répondre, il entreprend à l'âge de dix-sept ans des études de médecine pour satisfaire les ambitions familiales, mais « la sollicitation est ailleurs ». La même année, il noue des relations suivies avec Valéry. Pendant la guerre, Breton est mobilisé comme interne à l'hôpital de Nantes, où il fait la connaissance de Jacques Vaché (1916).
André Breton. Auteurs français ► XXe siècle ► vous êtes ici Auteurs français Les débuts d’un poète Né à Tinchebray (Orne), étudiant en médecine à partir d’octobre 1913, André Breton se tourne très jeune vers la poésie, qu’il admire tout d’abord à travers les œuvres de Mallarmé et de Valéry.
André Breton (1896-1966) - Bibliographie sélective. André Breton est né le 19 février 1896 à Tinchebray (Orne). La Première Guerre mondiale met le jeune Breton, alors étudiant en médecine, en présence de soldats psychotiques avec lesquels il s’essaie à la méthode des associations libres. L’un d’entre eux, Jacques Vaché, a exercé sur lui une influence durable. D’abord fasciné par la poésie mallarméenne, il fait en 1915 la connaissance de Guillaume Apollinaire. Cette rencontre le conforte dans le besoin de définir une idée plus moderne de la vie poétique. Grâce à Philippe Soupault et Louis Aragon, Breton découvre la poésie de Lautréamont, qui devient une de ses principales sources d’inspiration., et veut faire du surréalisme une aventure collective. Vous pouvez télécharger la bibliographie complète en bas de la page. Breton, André ; Soupault, PhilippeLes champs magnétiques ; suivi de S'il vous plaît ; et de Vous m'oublierez ; préf. de Philippe Audoin.
Poèmes de André Breton. André Breton et le surréalisme. André Breton, né le 19 février 1896, en Normandie, était un écrivain français, poète et théoricien du surréalisme.
Il est surtout connu comme étant le principal fondateur du mouvement surréaliste. Parmi ses écrits se trouve le manifeste du surréalisme de 1924 dans lequel il définit le surréalisme comme de l'automatisme psychique pur. Il a été étudiant en médecine et en psychiatrie. Pendant la première guerre mondiale il a travaillé dans un département neurologique à Nantes. C'est à ce moment qu'il a rencontré le fils spirituel d'Alfred Jarry, Jacques Vache, dont l'attitude anti-sociale et le mépris pour les traditions artistiques établies l’ont considérablement influencé. En 1919, Breton a fondé la revue Littérature avec Louis Aragon et Philippe Soupault. Dans Les champs magnétiques, une collaboration avec Soupault, il a mis en pratique les principes de l'écriture automatique.