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Nouvelles

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Fouette, Cocher ! Daniel Boulanger. Cygnes noirs Gaito Gazdanov. Foyer Sainte Lucie pour jeunes Karen Russell. Je denonce l'humanite Frigyes Karinthy.

Frigyes Karinthy disait : "je ne plaisante jamais avec l'humour". Et on vous en donne la preuve avec les quarante nouvelles rassemblées dans Je dénonce l'humanité. L'ironie karinthienne appuie férocement sur les petits défauts et les grandes manies de l'espèce humaine. Ses mesquines préoccupations quotidiennes, ses nombreuses inquiétudes existentielles et métaphysiques pointent ici leur nez dans des tableaux où l'absurde et le paradoxal sont rois. Un père essaie d'aider son fils à résoudre un problème de mathématiques, un joueur d'échecs se met à chanter pour retrouver vigueur et courage, un arrogant clame sa discrétion légendaire, un détective tire des conclusions bien trop hâtives et le banal devient grandiose. La modernité insolente de ces "tranches de vie" résonne fort dans notre XXIe siècle. Leur humour corrosif convoque celui de Charlie Chaplin, ou de Pierre Desproges. « J'ai rêvé que j'étais deux chats et que je jouais ensemble. » – clr987

L'Ouzbek muet et autres histoir Luis Sepulveda.

Il était une fois, dans les années 60 du siècle dernier, des pays où la politique occupait une place primordiale dans la vie des jeunes gens. Au Chili comme ailleurs, le langage était codé et les slogans définitifs. Mais on est très sérieux quand on a dix-sept ans à Santiago du Chili et qu’on s’attaque au capitalisme avec un succès mitigé. On peut monter une opération contre une banque pour financer une école et utiliser toute la logistique clandestine pour trouver du lait en poudre pour empêcher un bébé de pleurer ; chanter Blue Velvet en plein hold-up pour que les clients présents dans la banque n’aient pas peur ; se tromper d’explosif et rentrer à pied ; préférer la musique américaine à la dialectique marxiste pour séduire les filles ; apprendre le taekwondo qui rend les Coréens du Nord invincibles et trouver contre leur champion des solutions créatives… En état de grâce littéraire, Luis Sepúlveda nous raconte ces histoires irrésistiblement drôles et tendres en hommage à un temps où on pouvait rêver “d’être jeune sans en demander la permission”. À propos de Luis Sepúlveda Luis Sepúlveda est né au Chili en 1949 et vit actuellement dans les Asturies, en Espagne, après avoir habité Hambourg et Paris. Il est l’auteur, entre autres, du Vieux qui lisait des romans d’amour, de Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, des Roses d’Atacama, de La Folie de Pinochet, de L’Ombre de ce que nous avons été et d’Histoires d’ici et d’ailleurs. Ses livres sont traduits dans 50 pays. Le soldat Tchapaïev à Santiago du Chili À mes camarades militantes et militants des Jeunesses communistes du Chili et de la Fédération des jeunes socialistes car, ensemble, nous avons partagé le beau rêve d'être jeunes sans en demander la permission. Au début du mois de décembre 1965, nous avons appris que le cardinal nord-américain Francis Spellman justifiait et bénissait la guerre d'extermination au Viêtnam, qu'il considérait comme une croisade en faveur de la foi chrétienne. C'était l'été à Santiago du Chili. Il faisait nuit dans le quartier de Vivaceta. La soirée était chaude à la sortie du syndicat de l'entreprise textile Vestex et les militants des groupes “Maurice Thorez” et “Nguyen Van Troi” des Jeunesses communistes du Chili retiraient les drapeaux rouges de la scène après un énorme meeting de solidarité avec le Viêtnam. J'ai appris la nouvelle par le camarade Marcos alors que nous dévorions des sandwichs jambon avocat en rêvant d'une bière inexistante, car nous les militants des Jeunesses communistes du Chili nous ne buvions jamais d'alcool en public... – clr987

Et vous avez eu beau temps La Philippe Delerm.

Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d'été : " Et... vous avez eu beau temps ? " Surtout quand notre teint pâlichon trahit sans nul doute quinze jours de pluie à Gérardmer... Aux malotrus qui nous prennent de court avec leur " On peut peut-être se tutoyer ? ", qu'est-il permis de répondre vraiment ? À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu'elles cachent de perfidie ou d'hypocrisie. Mais en y glissant également quelques-unes plus douces, Delerm laisse éclater son talent et sa drôlerie dans ce livre qui compte certainement parmi ses meilleurs. Inventeur d'un genre dont il est l'unique représentant, " l'instantané littéraire ", Philippe Delerm s'inscrit dans la lignée des grands auteurs classiques qui croquent le portrait de leurs contemporains, tel La Bruyère et ses Caractères. Il est l'auteur de nombreux livres à succès, dont La Première Gorgée de bière, Je vais passer pour un vieux con ou Sundborn ou les Jours de lumière (prix des Libraires, 1997). Et vous avez eu beau temps ? Et. Quelle traîtrise virtuelle dans ce mot si court, apparemment si discret, si conciliant. Dire qu’il ose se nommer conjonction de coordination ! Il faut toujours se méfier de ceux qui prétendent mettre la paix dans les ménages. De ceux qui se présentent avec une humilité ostentatoire : je ne suis rien qu’un tout petit outil, une infime passerelle. Vaille que vaille je relie, j’attache, je ne m’impose en rien. Simagrées de jaloux minuscule. Les rancœurs ont cuit à l’étouffée dans ces deux lettres faussement serviles, obséquieuses tartuffes. « Et vous en prenez beaucoup ? » est-il demandé au pêcheur que l’on voit relancer sa ligne en vain depuis trois quarts d’heure. « Et vous n’entendez pas les trains ? » s’enquiert-on auprès de ce couple qui vient d’emménager près de la gare. « Et ce n’est pas salissant ? » interroge-t-on le propriétaire de ce coupé Alfa Romeo d’un noir éblouissant. Si vous avez le malheur de déclarer avec un peu de flamme votre amour pour Venise, vous ne serez pas surpris d’entendre un « Et ce n’est pas trop touristique ? ». Mais la duplicité atteint son point d’orgue au retour de vacances estivales, avec ce « Et vous avez eu beau temps ? » si pernicieux qu’on s’en veut de ne pas rétorquer par l’insolence. Il faudrait avoir peut-être la morgue de Bloch, à qui le père du narrateur de La Recherche demande s’il a plu : – Monsieur, je ne peux vous dire absolument s’il a plu. Je vis si résolument en dehors des contingences physiques que mes sens ne prennent pas la peine de me les notifier. Mais on sait bien. Dès qu’il a le dos tourné, cette réponse le fait taxer d’imbécillité. On est d’accord. Il n’y a rien de plus important que le temps qu’il fait. Ce pouvoir de la météo donne à nos interlocuteurs une emprise exaspérante : c’est par là qu’ils nous tiennent. Et si la nature humaine ne change guère, elle a un peu évolué sur ce chapitre. Je me rappelle avoir entendu poser la question à des voyageurs à une époque où il pouvait y avoir une vraie curiosité à cet égard, voire une sollicitude expectante. Mais aujourd’hui où les bulletins météorologiques affolent les sommets de l’audimat, où l’on détient l’ubiquité de la connaissance du beau et plus encore du mauvais temps, il est très pervers de sembler se soucier : « Et vous avez eu beau temps ? » Car vous le savez trop, j’ai eu un temps pourri. Grand bien vous fasse. – clr987

La Tanche d'or Constantin Paoustovski. Le Gaucho insupportable Roberto Bolano. Le langage des cactus Henry, O. Les quais de Chicago Stuart Dybeck. Amours sorcieres Tahar Ben Jelloun. Autopsie d'un petit singe Andrea H. Japp.

D'amour à déraison, il n'y a souvent qu'un pas, qui prend parfois des allures d'immensité. Martha a profondément aimé, mais n'a jamais vraiment soupçonné - l'aurait-elle accepté, du reste ? - à quel point Claire tenait à elle. Que serait devenu le petit Maxime, si fragile, sans l'affection débordante de sa mère et de sa nourrice ? Que reste-t-il du monde à l'amant passionné lorsque l'être aimé s'en est allé ? Un vide insondable, creusé encore par les inavouables secrets qui ne manquent jamais de resurgir dans le silence... Il est des histoires qui s'achèvent, d'autres qui ne s'écrivent pas, d'autres encore sur le point d'éclore. Telle est l'énigme du désert : tout peut surgir de cette immense vacuité, à moins qu'elle ne vous dévore de l'intérieur. Un recueil de nouvelles très noires, par la reine du crime française. – clr987

Le contraire de un Erri de Luca.

Le contraire de un rassemble vingt courtes nouvelles où Erri De Luca saisit, dans le chaos des luttes politiques et les intermittences du coeur, les instants où s'interrompt la solitude des hommes. Dans une langue précise, presque impressionniste, il décrit les rencontres éphémères, les fraternités de passage, les communions réelles ou illusoires, et retrouve en chemin les sensations dont vit le souvenir des époques révolues. C'est la jeune fille en jupe bleue qui vient silencieusement aider à imprimer des tracts, la mère aux cheveux blancs qui hurle le nom de son fils dans le port de Naples, le camarade avec qui l'on fuit la charge des forces de police. Aide est le cinquième texte du recueil. – clr987

Fendre l'armure Anna Gavalda.

On me demande d'écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c'est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu'il y en a sept en tout et qu'elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C'est une faute que j'avais laissée dans mon manuscrit, "la vraie vie des vrais gens", avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l'adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes "gens" pour vérifier que tous s'accordaient bien et j'ai réalisé que c'était l'un des mots qui comptait le plus grand nombre d'occurrences. Il y a beaucoup de "gens" dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n'ont pas de nom. Ils disent simplement "je". Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d'y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l'armure. Tous n'y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m'a émue. C'est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu'ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c'est eux que je vous confie aujourd'hui. (A.G.) – clr987

Chiennes de vies Chroniques du Frank Bill. Alexie Sherman Danses de guerre.

Bonjour j'ai fait sur google mais il faut donner nos coordonnées bancaire même quand c'est gratuit et j'ai vu sur SOS Web que plusieurs personnes avaient été prélevées car (je ne sais comment) elles se sont retrouvées abonnées à des sites de rencontre systématiquement. merci de votre réponse bonne journée – louvebrune
Inscrivez vous sur "Babelio"qui un site de lecture bonne soirée – gilleslequellec
Tapez "la cloche d'islande en epub" sur google vous pourrez le télécharger cordialement – gilleslequellec
Bonsoir, plusieurs de vos livres sont dans ma PAL pour une lecture prochaine, d'autres sont lus. Je recherche la cloche Islandaise d' Halldor Laxness en epub ou pdf mais je ne sais où poser la question, comment voir les membres lecteurs. merci et bonne soirée – louvebrune
Bonjour, posez moi les questions qui vous posent problème je serais heureux d'y répondre si cela entre dans mes compétences cordialement – gilleslequellec
Lu 2 de ses premiers livres, merci (je ne sais comment fonctionne ce site, comment faire des recherches, où se présenter) – louvebrune

Un immense asile de fous Louis de Bernieres. Comment vivre sans lui Franz Bartelt. Petits malentendus sans importa Antonio Tabucchi. Des hommes sans femmes Haruki Murakami.

Neuf ans après Saules aveugles, femme endormie, le retour d'Haruki Murakami à la forme courte. Dans ce recueil comme un clin d'œil à Hemingway, des hommes cherchent des femmes qui les abandonnent ou qui sont sur le point de le faire. Musique, solitude, rêve et mélancolie, le maître au sommet de son art. " Ce que je veux aborder avec ce recueil ? En un mot, l'isolement, et ses conséquences émotionnelles. " Des hommes sans femmes " en est l'illustration concrète. C'est le titre qui m'a d'abord saisi (bien sûr, le recueil éponyme d'Hemingway n'y est pas étranger) et les histoires ont suivi. Chacune de ces histoires est venue en résonance du titre. Pourquoi Des hommes sans femmes ? Je n'en sais rien. D'une façon ou d'une autre, ce titre s'est enraciné dans mon esprit, comme une graine déposée dans un champ par le hasard du vent. " – clr987

Des accouplements bien regles Carlo Emilio Gadda.

Ce recueil de quatorze récits est, avec la Connaissance de la douleur, l'Adalgisa et l'Affreux Pastis de la rue des Merles, un des quatre chefs-d'œuvre incontestés de Gadda. Ecrits entre 1930 et 1958, ces textes laissent passer en filigrane l'Italie juste avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, y compris les furies de l'auteur contre les guerres mussoliniennes. Mais, surtout, ce qu'on trouve ici, c'est tantôt le sarcasme à l'égard de la bonne société milanaise (Saint Georges chez les Brocchi), tantôt la description pittoresque d'une catastrophe populaire (l'Incendie de la via Keplero), tantôt les souffrances et la faim qui accompagnent la Seconde Guerre mondiale (Socer Generque et le très émouvant Club des ombres), tantôt encore le tragique d'une aventure dont le mystère reste inéclairci (Un salut respectueux), pour aboutir enfin à ces Accouplements bien réglés où s'entremêlent inextricablement affaires de sexe et d'héritage. Comme toujours chez Gadda, des évocations de paysages magnifiques alternent avec des analyses de caractères ici émues, là sarcastiques, et des excursus qui emportent tout, tel celui dont Cicéron fait les frais. – clr987

Nager dans les etoiles Kanishk Tharoor.

Deux ethnologues partis recueillir les mots et gestes de la dernière femme parlant une langue vouée à s'éteindre avec elle. Des diplomates de l'ONU réfugiés dans une station orbitale qui assistent, impuissants, à la disparition de notre planète sous les flots. La rencontre d'Alexandre le Grand et d'une baleine morte au fond des mers. Un éléphant mélancolique, vaincu par l'amour et par les caprices d'une princesse... En 13 histoires enchanteresses, traversant les siècles et les continents, Kanishk Tharoor invente mille et une nouvelles nuits, à la croisée du conte persan, de la fable moraliste et du surréalisme. Héritier cosmopolite de Borges et de Rushdie, Tharoor s'inscrit dans la grande tradition des poètes de l'imagination. D'une plume ciselée, trempée à l'encre de l'émerveillement et d'une ironie douce-amère, il nous fait découvrir le monde et les hommes comme nous ne les avions jamais vus, entre récit de nos triomphes et peinture de nos vanités. Kanishk Tharoor, ancien élève des universités Yale et Columbia, est écrivain, journaliste politique et culturel. Intervenant régulier dans les colonnes du New York Times, du Guardian ou du Hindustan Times, il a produit en 2016 pour la BBC une série intitulée "Le musée des objets perdus", consacrée à la destruction des trésors culturels d'Irak et de Syrie. Ses nouvelles lui ont déjà valu de nombreuses distinctions aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, où le présent recueil paraît en même temps qu'en France, après une publication initiale en Inde. Il vit aujourd'hui à New York, où il travaille à l'écriture de son premier roman. – clr987

Le temps vieillit vite Antonio Tabucchi.

«Pense aux bouteilles en plastique, celles d'eau minérale, la bouteille a un sens tant qu'elle est pleine d'eau, mais quand tu l'as bue tu peux la ratatiner sur elle-même et puis tu la jettes, voilà ce qui m'est arrivé, le temps s'est pour moi ratatiné, un peu aussi les vertèbres, si je puis le dire comme ça…» En neuf récits, Antonio Tabucchi sonde les mémoires de ses personnages confrontés au travail du temps. Celui qui ressurgit soudain dans les plis du présent, et qui nous fait prendre conscience de nos ambiguïtés et de nos contradictions. Un ancien agent secret, jadis chargé de surveiller Bertolt Brecht, déambule dans Berlin, désormais sans objectif, en pensant à la femme aimée et disparue. Un ex-officier malade en vacances au bord de la mer parle des mésententes existentielles avec une petite fille singulière tout en lui apprenant à lire l'avenir dans les nuages. Une vieille femme à l'hôpital tente de léguer au neveu qu'elle a élevé des souvenirs d'avant le début de la mémoire … Sensible aux récents bouleversements de l'Histoire, l'écrivain italien inscrit ces nouvelles dans l'espace-temps d'un Occident aux prises avec le décalage des temps, comme si les aiguilles de l'horloge de notre conscience indiquaient une autre heure que celle de la réalité. – clr987

Nouvelles inquietes Dino Buzzati. Fictions Jorge Luis Borges.

Sans doute y a-t-il du dilettantisme dans ces Fictions, jeux de l'esprit et exercices de style fort ingénieux. Pourtant, le pluriel signale d'emblée qu'il s'agit d'une réflexion sur la richesse foisonnante de l'imagination. Au nombre de dix-huit, ces contes fantastiques révèlent, chacun à sa manière, une ambition totalisante qui s'exprime à travers de nombreux personnages au projet démiurgique ou encore à travers La Bibliothèque de Babel, qui prétend contenir l'ensemble des livres, existants ou non. La multitude d'univers parallèles et d'effets de miroir engendrent un "délire circulaire" vertigineux, une interrogation sur la relativité du temps et de l'espace. Dans quelle dimension sommes-nous? Qui est ce "je" qui raconte l'invasion de la cité dans La Loterie de Babylone ? En mettant en vis-à-vis le Quichotte de Ménard et celui de Cervantès, lit-on la même chose ou bien la décision de redire suffit-elle à rendre la redite impossible ? Il n'est pas certain que l'on ait envie d'être relevé du doute permanent qui nous habite au cours de cette promenade dans Le Jardin aux sentiers qui bifurquent. On accepte volontiers d'être les dupes de ces Artifices, conçus comme le tour le plus impressionnant d'un prestidigitateur exercé. --Sana Tang-Léopold Wauters – clr987

Differentes Saisons Stephen King.

Printemps : l'histoire d'un prisonnier innocent qui prépare l'évasion la plus extraordinaire depuis celle du comte de Monte-Cristo... Été : un jeune adolescent découvre le passé monstrueux d'un vieillard et joue avec lui une variante terrible du chat et de la souris... Automne : quatre garçons turbulents s'aventurent dans les forêts du Maine, à la découverte de la vie, de la mort et des présages de leur destin... Hiver : dans un club étrange, un médecin raconte l'histoire d'une femme décidée à accoucher quoi qu'il arrive... Ces quatre récits prouvent triomphalement que le grand Stephen King est capable de transcender l'horreur sans abandonner son style singulièrement entraînant, sa façon imagée de rendre le décor et les personnages, et ses intrigues haletantes, suspendues au bord du gouffre. Différentes saisons : quatre joyaux, d'une lecture irrésistible. – clr987

Matin Brun Franck Pavloff.

Matin brun est une nouvelle universelle contre la pensée unique et ce que Pavloff appelle les « petites compromissions». Ce livre a une portée universelle car les indications spatio-temporelles ne sont pas détaillées. Le livre a connu un grand succès en 2002 (plus d'un million d'exemplaires vendus) après la surprise du premier tour de l'élection présidentielle où le candidat d'extrême-droite, Jean-Marie Le Pen fut qualifié pour le second tour. Depuis, cette nouvelle est régulièrement l'objet de discussions et de travaux dans les écoles. – clr987

Nocturnes Kazuo Ishiguro. La promesse du lendemain Hitonari Tsuji. L'ermite Rick Bass. Dans les monts Loyaute Rick Bass. Ce qui desirait arriver Leonardo Padura. Manuel à l'usage des femmes de ménage Lucia Berlin.

La publication de Manuel à l’usage des femmes de ménage révèle un grand auteur et un destin exceptionnel : Lucia Berlin, mariée trois fois, mère de quatre garçons, nous raconte ses multiples vies en quarante-trois épisodes. Élevée dans les camps miniers d’Alaska et du Midwest, elle a été successivement une enfant solitaire au Texas durant la Seconde Guerre mondiale, une jeune fille riche et privilégiée à Santiago du Chili, une artiste bohème vivant dans un loft new-yorkais au milieu des années 50 et une infirmière aux urgences d’Oakland. Avec un délicat mélange d’humour, d’esprit et de mélancolie, Berlin saisit les miracles du quotidien jusque dans les centres de désintoxication du sud-ouest des États-Unis, elle égrène ses conseils avisés et loufoques tirés de ses propres expériences d’enseignante, standardiste, réceptionniste, ou encore femme de ménage. Dix ans après la mort de l’auteur, la découverte de Manuel à l’usage des femmes de ménage a constitué un événement littéraire majeur aux États-Unis, puis dans le monde entier. Comparée par la critique américaine à Raymond Carver et Alice Munro, Lucia Berlin est un grand écrivain injustement méconnu, un maître de la narration qui se nourrit du réel pour émerveiller son lecteur. « Lucia Berlin est sans doute le meilleur écrivain dont vous n’avez jamais entendu parler… » —Publishers Weekly « Les nouvelles de Madame Berlin font s’émerveiller des imprévus de l’existence. C’est ça un grand écrivain. » —The New York Times « Quarante-trois nouvelles, quarante-trois petits chefs-d’œuvre. » —La Repubblica – clr987

Histoires vraies Blaise Cendrars. Le Pigeon Patrick Suskind. La vie des pierres Rick Bass. Incandescences Ron Rash.

Les douze nouvelles de ce recueil sont des portraits de désespoir rural, des tranches de vie oblitérées par la misère, le manque d'éducation, la drogue. Situées dans le décor sauvage et magnifique des Appalaches, déjà rencontré dans Le Monde à l’endroit et Une terre d’ombre, elles évoluent entre l’époque de la guerre de Sécession et nos jours. Elles décrivent avec une compassion affligée et lucide de pathétiques gestes de survie, une violence quotidienne banalisée par la pauvreté, des enfants sacrifiés par leurs parents au culte de la meth ou des actes meurtriers commis sous couvert de bonnes intentions. Elles parlent aussi de vieux mythes et des croyances qui perdurent dans cette contrée imperméable au progrès et à la modernité. À mi-chemin entre le minimalisme de Raymond Carver et le gothique de William Faulkner, Ron Rash écrit une prose d'une noirceur poétique, laissant par instants entrevoir un éclair d'humanité même chez les êtres les plus endurcis. Né en Caroline du Sud en 1953, Ron Rash est un poète, auteur de cinq recueils de nouvelles et de cinq romans, tous lauréats de prestigieux prix littéraires —Sherwood Anderson Prize, O. Henry Prize (deux fois), James Still Award, Novello Literary Award. Il est titulaire de la chaire John Parris d’Appalachian Studies à la Western Carolina University. Incandescences a été récompensé en 2010 par le Frank O’Connor International Short Story Award. – clr987

Le Spinoza de la rue du marche Isaac Bashevis Singer.

Les nouvelles qui composent ce recueil se passent toutes en Pologne à diverses époques. Rééditées ici dans une nouvelle traduction pour certaines, encore inédites en français pour d'autres, elles comptent parmi les plus belles qu'Isaac Bashevis Singer ait jamais écrites.On y retrouve les sages et les fous, les marchands et les rabbins, les amoureuses, les bandits, les étudiants, les tailleurs, les colporteurs qu'il nous a appris à connaître et à aimer.On n'oubliera pas le Spinoza de la rue du Marché qui découvre l'amour à soixante-dix ans bien sonnés, ni cette coquine de Glicka Genendel qui se cherche un nouveau mari, pas plus que l'infortunée Lisa, que le diable tente. – clr987

La tour de Babylone Ted Chiang. Numero 11 Quelques contes sur l Jonathan Coe. Jesus prend la mer James Lee Burke.

Qu’il raconte la violence des chasseurs sous la lumière hivernale ou celle d’une bande de motards qui aiment à humilier ou terroriser les gens, qu’il recrée l’époque agitée et haute en couleurs des débuts du rockn’roll à l’ombre d’Elvis Presley et Jerry Lee Lewis, qu’il refasse vivre dans des récits manifestement autobiographiques sa jeunesse et son adolescence pendant la Seconde Guerre Mondiale, sa rencontre avec Bugsy Siegel ou le quotidien des prospecteurs de pétrole, James Lee Burke ne perd jamais de vue La Nouvelle Orléans et les ouragans qui la dévastent, une ville qui est un “poème” ou “une chanson dans le Coeur qui ne meurt jamais”. C’est quand il évoque les rescapés de la ville martyre que son lyrisme naturel atteint au sublime. – clr987

Un Combat et autres recits Patrick Suskind.


  1. clr987 Mar 19 2019
    Avec plaisir, merci pour votre merci et bonne lecture à vous.
  2. ralila Mar 19 2019
    Votre collection "Nouvelles" nous a beaucoup aidés à constituer notre Collection "Et si la Nouvelle m'était contée ?". Merci beaucoup de ces partages. Ralila et Ravel10.