Franck Amadieu - Les stratégies des étudiants en réussite - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Franck Amadieu - Les stratégies des étudiants en réussite Les stratégies d'apprentissage des étudiants - 1/4 Dans le cadre de la formation des ATER de Paris 1 "Initiation à l'enseignement dans le supérieur", Franck Amadieu, Maître de conférences en psychologie cognitive à l'université de Toulouse 2, a donné une conférence sur les stratégies des étudiants en réussite dans l'enseignement supérieur et sur les difficultés des étudiants.
Les principales notions relatives à la cognition, à la métacognition et aux aspects motivationnels des stratégies étudiantes dans le cadre de leurs apprentissages ont été présentées et ont permis d'évoquer des recommandations pédagogiques directement applicables dans les TD : Les neuromythes. Mémoire malléable ou apprendre en dormant ? « Comment améliorer votre mémoire ?
» : cette formule publicitaire fleurit en général à l’approche des examens scolaires ou pour accompagner la vente de produits de parapharmacie censés nous aider à développer nos capacités de mémoire et, par analogie, nos capacités intellectuelles. L’étude des processus mémoriels a montré que la mémoire est composée de plusieurs systèmes et qu’elle n’est pas située à un point unique du cerveau. On sait également qu’elle n’est pas infinie et que la capacité d’oubli est indispensable à une bonne mémorisation. Il existe des techniques pour améliorer sa mémoire mais elles opèrent sur certains types de mémoires seulement et chez certains individus.
Le mythe des 10 % d’utilisation du cerveau Les origines de ce mythe restent floues. Le mythe des périodes « critiques » Dire que l’on ne peut plus apprendre certaines choses après un certain âge se révèle aujourd’hui un neuromythe. Le style d’apprentissage VAK. Veille et Analyses de l'ifé. Dossier de veille de l'IFÉ : Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 Auteur(s) : Gaussel Marie et Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale.
Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog qui nous ont permis d'approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Abstract : At the crossroads between brain research and educational research, educational neurosciences invite themselves in the classroom. Pour citer ce dossier : Gaussel Marie et Reverdy Catherine (2013). Neurosciences et pédagogie. Dans le monde de l'éducation, c'est une innovation : améliorer l'enseignement et l'apprentissage par ce qu'on connaît du fonctionnement du cerveau.
Et cela s'appelle la neuropédagogie. Domaine de recherche relativement nouveau qui fait la jonction entre les neurosciences et les sciences de l'éducation, il s'intéresse aux processus biologiques en jeu dans l'apprentissage ainsi que les expériences sociales et émotionnelles. La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages". Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise.
En toile de fond, l'apprentissage Références. Neuroéducation. Apprendre à apprendre. Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre.
Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ?
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