La taxe sur les produits gras modifie les habitudes alimentaires – EurActiv.fr. La taxe danoise sur les aliments gras, introduite en 2011, a été vivement critiquée et rapidement annulée.
Des études indiquent pourtant qu’elle a réussi à changer les habitudes alimentaires. Une collaboration entre les universités d’Oxford et de Copenhague a permis d’établir que les Danois ont réduit de 4 % leur consommation de graisses saturées entre octobre 2011 et janvier 2013. Durant la courte période d’application de la taxe sur les aliments gras, ils ont également acheté plus de légumes et de produits salés, souligne l’étude publiée par le Journal européen de nutrition clinique. « Quand les politiques régulent notre consommation, de nombreux aliments sont remplacés », explique Sinne Smed, de l’université de Copenhague, au magazine Videnskab. « Certaines de nos découvertes sont vraiment positives. 13% d’obèses La taxe sur les produits gras était appliquée à la viande, aux produits laitiers et aux huiles de cuisson contenant plus de 2,3 % de graisses saturées. Shopping transfrontalier. La malbouffe bientôt taxée ? Frites, hamburgers ou encore barres chocolatées sont des aliments trop gras et/ou trop sucrées, et sans doute trop consommés.
En France, on estime qu'il y aurait 15% d'obèses et 32% de personnes en surpoids, qui peuvent développer un diabète, une hypertension ou un cancer. Ces kilos en trop coûtent cher à l'État : quelque 20,4 milliards d'euros par an en soins, arrêts maladie ou pension d'invalidité. La direction générale du Trésor propose donc de taxer les produits trop caloriques. Les avis des consommateurs sont variés sur ce sujet : certains la comprennent, d'autres y voient un simple moyen de renflouer les caisses. Une femme interrogée dans une supérette reconnaît même qu'une taxation ne l'empêchera pas d'acheter des produits gras.Cette taxe pèsera sur les revenus des ménages et n'aurait pas forcément d'impact sur le poids selon le Dr De Reynal, nutritionniste. Le JT. Un rapport préconise l’augmentation de la « taxe soda »
Un rapport parlementaire, présenté mercredi à l’Assemblée, préconise une augmentation significative de la taxe sur les boissons sucrées.
Cette mesure pourrait rapporter 590 millions d’euros par an à l’Etat. Un rapport parlementaire, présenté mercredi 22 juin à l’Assemblée nationale, propose d’augmenter significativement la taxe sur certains produits sucrés, et notamment les boissons, selon des informations publiées par Le Parisien. Rédigé par une mission d’information de la commission des finances, ce texte porte globalement sur le système de taxation des produits alimentaires. Pour compenser la baisse du taux de la TVA (de 20 % à 5,5 %) sur des produits de consommation courante, tels que la margarine, les auteurs du rapport, Véronique Louwagie, députée Les Républicains de l’Orne, et Razzy Hammadi, député socialiste de la Seine-Saint-Denis, proposent d’augmenter la « taxe soda » instaurée en 2012 sous Nicolas Sarkozy.
Taxes sur les produits gras, sucrés, salés : utilité ou source financière pour le gouvernement ? - MethodCO. Alors que le fléau de l'obésité fait rage, nombreux sont ceux qui rejettent la faute sur les gouvernements qu'ils ne jugent pas assez investis.
D'autres voient les mesures mises en place, comme un énième moyen de gagner de l'argent. Alors, véritable manque d'intérêt de nos gouvernements, simple source financière ou réelle stratégie de lutte contre l'obésité ? Coup d’œil sur la situation actuelle. En 2007, la France lance une première campagne de lutte contre la malbouffe et les produits gras ou sucrés.
Nous connaissons tous ces petits conseils collés à chaque publicités alimentaires. « Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour », « évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé », « pratiquez une activité physique régulière », « évitez de grignoter entre les repas », ces slogans sont devenus monnaie courante dans nos foyers. En réalité, le réel problème est la consommation trop massive de produits gras et sucrés. Bruxelles juge efficace les taxes sur les aliments gras – EurActiv.fr. Taxer davantage les confiseries ou les sodas permet de réduire la consommation de ces aliments gras, sucrés ou salés, selon un rapport de la Commission européenne.
Mais une fiscalité trop lourde pourrait encourager les consommateurs à se tourner vers des produits moins chers. L’imposition des produits alimentaires considérés comme néfaste pour la santé a le vent en poupe dans certains États membres. Cependant, l’impact précis des « taxes sur les matières grasses » sur la compétitivité du secteur agroalimentaire européen doit encore être évalué, précise un rapport de la Commission européenne publié plus tôt dans le mois. L’étude, intitulée « les taxes sur les aliments et leur impact sur la compétitivité du secteur agroalimentaire », conclut que ces taxes « permettent de réduire en règle générale la consommation des produits taxés ».
Impact négatif sur l’emploi Achats transfrontaliers Des pratiques fiscales qui s’homogénéisent. "Les taxes sur les aliments sucrés, gras ou salés devraient être proportionnelles à leur qualité"