La Vie > 21/04/2016. Télérama Sortir > 04/03/2015. Théâtre(s) > printemps 2015. Fisheye > janvier-février 2015. L'Humanité Dimanche > 06-11-2014. Libération > "Cabaret de guerre" La Vie. "Invitez le théâtre chez vous" Magazine de la Seine-Saint-Denis. « On pourrait essayer de se parler.
© João Victor Novelletto Bolan Le Théâtre de la Poudrerie à Sevran (93) a dû faire avec les moyens du bord.
En troquant le rideau en velours contre une porte d’appartement, il réconcilie finalement les habitants avec l’art de la scène et replace le dialogue et l’échange au centre du spectacle. Au départ, Valérie Suner et Alain Grasset avait proposé au maire de Sevran de créer un théâtre dans le parc de la Poudrerie. L’idée : mettre les habitants au cœur du projet artistique en les faisant participer et avoir un espace, un grand espace. Cinq ans plus tard, le Théâtre de la Poudrerie n’a toujours pas de théâtre. Hôtes d’Alain Dzukam, Clichy-sous-Bois (93). © Lily Herman Dans ce théâtre sans théâtre, la majorité masculine des Ribes, Braunschweig, Mourrat, Quesne, Demarcy-Mota, Pham, Meyer et autres Archambault directeurs de théâtres franciliens sont des habitants. Nathalie Bitan et Laurent Lévy, Apéro Polar. © Lily Herman Laurent Lévy chez Alain Dzukan, Lily Herman© Il est 19h.
Alice Babin. Théâtre et Politique 2015 à l'Apostrophe. Le Monde diplomatique > 22 septembre 2014. C’est ce qu’on appelle un spectacle coup de poing.
Saisi par l’image de la geôlière américaine tirant un prisonnier nu au bout d’une laisse dans l’enfer d’Abou Ghraib — qui a fait le tour du monde et du Web [1] —, Jean-Michel Rabeux a écrit et mis en scène La Petite soldate américaine, un « conte sans fée mais avec moralité » pour adultes mais aussi pour enfants à partir de 13 ans. Photo © Ronan Thenadey Il l’a dans un premier temps conçue dans une forme légère pour être jouée hors les murs, plutôt dans des lycées et collèges, foyers, centres sociaux, dans un dispositif de proximité incluant l’échange avec le public après la représentation. Ici donc, à Lens, dans le Nord-Pas-de-Calais, lors d’une représentation scolaire qui rassemble les adolescents qu’on a vu s’éparpiller avec bonheur dans un musée pensé pour eux, le silence se fait d’emblée.
Il faut dire qu’Eram Sobhani et Corinne Cicolari forment un couple d’artistes qui scotchent l’attention. Chants de bataille > Rhinocéros 03-12-2014. Jusqu’au 7 décembre 2014, Maison des Métallos puis en tournée Il était une fois une petite soldate américaine qui adorait chanter.
Et puis un jour, sa belle voix qui entonnait avec aisance tous les standards américains et européens ne veut plus sortir. Alors la petite soldate demande à partir à la guerre, là-bas, dans le désert. Dans un endroit si loin de tout que l’on n’entend pas les prisonniers maltraités crier ou la petite soldate américaine chanter lorsqu’elle retrouve sa voix. Ce conte de guerre a été inspiré à Jean-Michel Rabeux par le scandale des photos prises à la prison d’Abou Ghraib en 2003, montrant des soldats américains humiliant et torturant des détenus irakiens.
Froggy's delight > 06-12-2014. Histoires de theatre > 05-12-2014. Deux femmes en état de choc > Marianne 06-12-2014. Jean-Michel Ribeux parle d’un « conte sans fée avec moralité », intitulé « La petite soldate américaine ».
Comme dans tout conte, cela commence par « Il était une fois », dans la bouche de l’homme qui est sur la scène (Eram Sobhani). Voilà donc l’histoire d’une petite soldate américaine (Corinne Cicolari) ayant ceci de particulier qu’elle interprète avec talent les standards de la chanson d’outre Atlantique. Un jour, sans qu’elle sache pourquoi ni comment, elle perd sa voix. Sa bouche est comme figée. Aucun son n’en sort. Puis, le rapport des forces s’inverse, et la petite soldate est arrêtée par ses ennemis, lesquels vont la torturer à leur tour. La petite américaine rentrera enfin au pays, là où ses chefs vont lui demander des comptes, non pour ce qu’elle a fait (tout le monde en a fait autant au bémol près), mais pour ce qu’elle a montré. Le spectacle que propose Jean-Michel Rabeux est brut de décoffrage, si l’on se dire.
La pièce est constituée de huit scénettes. Snes > 04-12-2014. La (toute) petite soldate américaine : un conte musical et cruel. Un Fauteuil pour l'orchestre > 03-12-2014. À l'affiche, Critiques // « La Petite Soldate Américaine, conte sans fée mais avec moralité », de Jean-Michel Rabeux, à La Maison des Métallos ƒƒƒ article de Denis Sanglard © Ronan Thenadey Pan !
Clic ! La petite soldate américaine chante. C’est un conte. La Petite Soldate Américaine, conte sans fée mais avec moralité Texte et mise en scène de Jean-Michel Rabeux Avec Corine Cicolari et Eram Sobhani Peinture, Bérangère Vallet Musiques, Guillaume Bosson Régie générale, Denis Arlot Assistanat à la mise en scène (en alternance) Geoffrey Coppini et Vincent BrunolMaison des Métallos (dans le cadre de la programmation Femmes et Violences.) 94, rue Jean-Pierre Thimbaud 75011 Paris Du 2 au 54 décembre à 20h / Le 6 décembre à 19h / Le 7 décembre à 16 h.