Les enfants de Bobigny découvrent la magie dérangeante de Peau d'Âne. Et s'il date de plus de 400 ans, ce récit continue de déranger, puisque le thème de l'inceste en est la pièce centrale.
Et quand le roi tombe amoureux de sa fille, la salle continue de frémir. Mais les enfants, à qui cette pièce est plutôt destinée, en découvrant, en s'étonnant, comprennent, et ainsi appréhendent mieux l'horreur présente dans l'existence humaine. Un complexe d'Electre porté sur les planches par de jeunes comédiens, qui interprètent au plus près des personnages ce texte initiatique, féerique et violent. Radio Campus Paris - Pièces détachées Chronique dédiée à Peau d’Âne - 26 novembre 2012. Juste au bord. Jean-Michel Rabeux baert © rf Voici le deuxième moment de notre semaine "Frontière".
Comme nous l’avons vu hier avec le géographe et diplomate Michel Foucher, penser la frontière c’est penser la fondation, l’archaïsme de ce tracé, c’est penser le franchissement, le passage, la limite avec ce que toutes ces notions génèrent d’angoisse, de peur ou d’excitation pour l’inconnu. Aujourd’hui, les frontières ne sont pas matérialisées par des péages ou des ponts - par quoi le seraient-elles d’ailleurs? "Peau d'âne" façon rock'n'roll. Au royaume de l'amour, du bonheur et de l'abondance, une reine mourante laisse un roi seul et abattu.
Comment honorer la mémoire de la défunte moitié qui ne souhaitait pour son mari pas moins qu'une future épouse plus belle qu'elle ? Seule sa propre fille, reflet de sa mère, peut y prétendre... Obsédée par l'idée d'échapper à cet abominable destin et soutenue par sa marraine la fée des Lilas, la princesse use d'un stratagème habile mais malheureusement peu durable : demander à son père des cadeaux impossibles à trouver : des robes couleur de Temps, de Lune ou de Soleil.
Le roi comble désastreusement tous les voeux de sa fille. Ce n'est que lorsqu'elle enfile la peau de l'âne qui nourrissait la richesse de leur somptueux royaume, que la princesse parvient à s'enfuir. Après Barbe Bleue, qu'il avait renouvelé en 2010, Jean-Michel Rabeux revisite le conte de Charles Perrault à travers cette pièce excentrique qui se veut un véritable spectacle, léger mais très fort en symboles.
Hérouville-Saint-Clair. [Interview] « Peau d'âne », le conte de Perrault, revisité à la Comédie de Caen. Les fêtes de fin d’année approchent et les salles de spectacle s’ouvrent au jeune public.
À Hérouville Saint-Clair (Calvados), la Comédie de Caen ne déroge pas à cette coutume saisonnière et programme, du 8 au 11 décembre 2015, la pièce Peau d’âne. Cette adaptation du célèbre conte de Charles Perrault a été mise en scène par Jean-Michel Rabeux. Depuis une dizaine d’années, ce dramaturge expérimenté s’est spécialisé dans les créations pour enfants. Interview. « Cela fait peur de monter Peau d’âne » Normandie-actu : Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans les spectacles jeune public, après 35 ans de carrière ? Barbe Bleue est le premier conte que vous avez adapté sur scène. Télérama Sortir > 04/03/2015. Télérama Sortir > 21-01-2015. Vivre Paris > hiver 2014. Paris Mômes > novembre 2014.
Télérama Sortir > 08-10-2014. Télérama Sortir > 05-02-2014. Figaroscope > 12-02-2014. Bubblemag > hiver 2014. Le Parisien > 15-11-2012. AFP > 17-11-2012. La Terrasse > novembre 2012. Têtu > novembre 2012. Paris Mômes > octobre-novembre 2012. Bubble Mag > hiver 2012. Le Parisien Magazine > sem. du 24-01-2014. Peau d’âne, d’après Charles Perrault, texte et mise en scène de Jean-Michel Rabeux – dès 6 ans. Crédit photo : Ronan Thénadey Peau d’âne, d’après Charles Perrault, texte et mise en scène de Jean-Michel Rabeux – dès 6 ans.
Attraction vivante, l’âne est présent dans nos villes ou dans nos campagnes, attelé à une carriole, admiré dans un enclos ou bien utilisé comme monture pour les enfants. L’imaginaire enfantin ne contourne pas la bête, symbole de douceur et de courage, de patience ou parfois même – on s’en doute – de violence et de rage refoulées. L’animal est traité de façon plutôt heureuse dans le conte ; ainsi « Le petit âne » de Grimm, fils de reine et élevé en prince, charme tout le monde, et le soir de ses noces royales, il se défait de ses traits bestiaux pour apparaître en superbe jeune prince. Peau d'Âne > 31-01-2015. Jean-Michel Rabeux revisite de façon très intelligente Peau d’âne, rappelant du récit de Perrault et du théâtre à la fois, les aspects intemporels et ne se détournant pas, pour ce faire, du présent et de la plus vive actualité.
Peau d’âne (Aurélia Arto) n’est ainsi plus la jeune fille timorée du conte qui n’ose s’opposer frontalement à son père ; elle sait qu’il est une autorité que l’on ne saurait remettre en cause mais elle ne craint pas pour autant de lui dire ce qu’elle pense. Les autres personnages sont de la même veine. La marraine, jouée par un homme (Christophe Sauger) – nouveau clin d’œil et beau pied-de-nez, au passage, à notre actualité « genrée » –, est plus femme que fée dans cette adaptation.
Loin d’avoir la science et la magie infuses, elle se montre souvent aussi démunie que sa pupille. Ses impuissances et ses hauts talons dédramatisent et provoquent un comique salutaire dans ce qui reste une histoire sordide. Peau d'Âne > 19-01-2015. Peau d'Âne > 12-01-2015. Le Souffleur. Jean-Michel Rabeux met en scène Peau d’âne dans une adaptation personnelle, haute en couleurs, et non édulcorée.
Ce conte restitué dans sa cruauté (mais avec des paillettes) est bien susceptible de séduire les petits comme les grands. Spectacle attesté sans fleurs bleues Le spectacle s’ouvre avec les cris d’un âne à peine plus perçants que les éclats de rire des enfants qu’ils provoquent. Mais aussitôt, le silence dans le public s’installe, car sur l’air du Beau Danube bleu, une valse étonnante a commencé entre deux caddies de supermarché chargés d’un roi et d’une reine, tout cela orchestré par une fée un peu « folle » dont la baguette déconne. Peau d’Âne par Jean Michel Rabeux- Folie, humour et délicatesse. Après la « Barbe Bleue » Jean-Michel Rabeux adapte et met en scène « Peau d’Âne », à la MC93.
Réjouissant. Le théâtre pour les enfants, c’est comme le théâtre pour les adultes, mais en plus difficile. « Peau d’âne », d’après Charles Perrault (critique) Par Fabrice Chêne Les Trois Coups.com Après « la Barbe bleue », Jean‑Michel Rabeux adapte un autre conte de Perrault.
Sa version de « Peau d’âne » est un appel à l’imaginaire et une initiation à la magie du théâtre. Peau d’Âne revisité et mis en scène par Jean-Michel Rabeux. Après avoir adapté le conte Barbe Bleue de Charles Perrault, Jean-Michel Rabeux renouvelle l’expérience avec le conte Peau d’âne dans une mise en scène subversive, à la fois douce et détonante.
Les personnages évoluent dans un décor fait d’objets de récupération, dont les murs sont suggérés par des tissus assemblés, comme des couvertures tendues, rappelant le velours des tapisseries classiques de châteaux. Ces pans de tissus sont séparés par une toile en plastique faisant office de porte. Il y a déjà dans le décor une sorte de symbolisation de la luxure pour finalement la détourner et la remettre en question. Peau d’âne, selon Jean-Michel Rabeux : un conte qui ne fait plus trop rêver mais rire… Vendredi soir, le Vivat, à moitié plein de parents avec leurs enfants, a tremblé et ri au conte de Perrault, revisité au théâtre par Jean-Michel Rabeux.
Jean-Michel Rabeux a frappé très fort d’entrée : une fée en travesti, un roi et une reine roulés dans un chariot… Le conte de Charles Perrault qui a fait rêver des générations de petites filles, via le film, la comédie musicale de Jacques Demy (1970), en prend un coup ! La révolution française, la société du spectacle et de la consommation sont passées par là : le monarque n’est plus que le roi du poulet, hissé au faîte de son étendard.
Les joyaux de la couronne sont devenus des ampoules, clin d’œil à la fée électricité. Et la débauche de décors disparaît dans un théâtre pauvre. Et pourtant l’histoire est fidèle au conte, sans doute pour que le public ne s’y perde pas trop. Misogynie ? Peau d'Ane (spectacle à Paris) Peau d’âne d’après Charles Perrault : Papa a tort. Jusqu’au 4 décembre 2012, à la MC93 Bobigny Dans l’impitoyable royaume des contes, les princesses sont emprisonnées et les enfants abandonnés. Adieu, soleil ! Le clou dans la planche - Critique [ Peau d'Âne - Sous le signe de la pantomime ] Actualité critique du spectacle vivant / Toulouse Métropole. Un conte… C’est de saison ! Oui, le Théâtre Jules Julien est bien à l’heure de la trêve des confiseurs, en compagnie de Jean-Michel Rabeux, qui livre ici un spectacle haut en couleurs, iconoclaste, et librement adapté du conte de Charles Perrault.
Il en garde la profondeur du propos et le merveilleux ; il y ajoute sa vision à la fois enjouée et engagée. Ce Peau d’âne n’est plus en rodage et en est déjà à sa deuxième saison. Quatre comédiens – Aurélia Arto jouant l’infante et Peau d’âne, Dianko Diaouné en prince, Hugo Dillon campant le roi et Christophe Sauger, la fée-marraine – incarnent cette proposition originale. Pour le bonheur des petits et de tous ceux qui ont su le rester. Froggy's delight. Conte écrit et mis en scène par Jean-Michel Rabeux d'après l'oeuvre éponyme de Charles Perrault, avec Avec Aurélia Arto, Hugo Dillon et Christophe Sauger. Juste avant de mourir, la reine à fait promettre au roi (Hugo Dillon à la complexité fascinante) de se remarier, à condition que sa future épouse soit plus belle qu’elle.
Dans un décor fait de bric et de broc (des tentures bigarrées accrochées à la manière d’un camp nomade), Jean-Michel Rabeux prend le conte de Charles Perrault comme point de départ de son "Peau d’âne" qu’il accommode à sa façon évidemment. C’est la fée, marraine de l’infante, toute droit sortie d’une pièce de Copi (Christophe Sauger, hilarant) qui est ici la narratrice de ce délire inventif et pétulant. Toujours un peu à côté de la plaque mais plein de bonne volonté pour aider sa filleule, le personnage apporte le comique nécessaire pour faire passer un tel sujet car, sous des dehors plus ou moins farcesques, c’est ni plus ni moins que de l’inceste dont parle ce conte. Théâtrorama. Il était une fois une reine qui, sur son lit de mort, fit jurer à son mari de roi de refaire sa vie, mais à la condition de n’épouser qu’une femme plus belle qu’elle.
Désespéré d’avoir perdu sa femme, le roi décide de tenir sa promesse. Il part alors à la recherche d’une princesse plus belle que sa défunte épouse. Ce qui ne doit pas arriver arriva : le roi tombe amoureux de sa fille et malgré les supplications de la fée marraine, s’obstine à vouloir passer la bague au doigt de celle-ci. Peau d'Âne version 2014 à la Ferme du Buisson. Peau d'Âne > 22-11-2012.