Le musé de la resistance. L'histoire de la Seconde Guerre Mondial. Pour ne pas oublier 6 juin 1944, les Alliés prennent d'assaut les plages de Normandie et percent le mur de l'Atlantique.
Dans le Vercors, où sont établis plusieurs camps de maquisards, le débarquement est le signal de la mobilisation contre l'occupant allemand. Les résistants, de plus en plus nombreux, rêvent maintenant de lutte ouverte. -> Refuge et refus A partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy. Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes Français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis. Petite leçon d'histoire. Quesqu'un resistant ? 60 ans après la fin de la 2e guerre mondiale, l'histoire de la résistance en France suscite encore des débats et alimente des controverses.
Qui et combien étaient les résistants ? Quelles étaient leurs motivations ? Quand et pourquoi se sont-ils engagés ? Comment la résistance intérieure s'est-elle organisée ? Quels étaient ses rapports avec la résistance extérieure et le général de Gaulle, avec les Alliés ? 1. Les résistants étaient des hommes et des femmes de tous âges mais souvent jeunes voire très jeunes. 2. L'engagement dans la résistance a été plus ou moins précoce, dès 1940-1941 ou au contraire plus tardif, en 1943-1944. 3. Les résistants étaient isolés. 1. Les rares Français qui se sont engagés dans la résistance dès 1940 l'ont fait à titre individuel ou au sein de petits groupes isolés, agissant de façon spontanée, sans mots d'ordre, sans liens entre eux. 2.
Quatre facteurs extérieurs à la résistance ont favorisé son développement : Résistance intérieure française. Ce que l'on appelle aussi « l'Armée des ombres » a rassemblé des hommes et des femmes de tous horizons, exposés tous à une forte répression de la part de RSHA (Office central de la sécurité du Reich dont fait partie la Gestapo), de l’Abwehr, de la Wehrmacht, ainsi que de la Milice française, la "police nationale" créée par l'’État français[2]à compter de la loi du 23 avril 1941 et de l'action des différentes unités de la gendarmerie .
L'histoire de la Résistance intérieure est indissociable de celle de la France libre. Le général de Gaulle, chef des Français libres, réfugié à Londres, dirige ses agents en métropole occupée par le biais des réseaux du BCRA ou d'envoyés tels que Jean Moulin, Pierre Brossolette et Jacques Bingen. Ces derniers reçoivent la charge d'unifier tous les courants et mouvementes de la Résistance intérieure, sous l'égide de Londres puis d'Alger. France libre et Résistance intérieure[modifier | modifier le code] Point de vue administratif[modifier | modifier le code]
Vercors et résistance. Le Vercors est une très belle région du sud de la France qui attire de nombreux touristes.
Son histoire est tristement associée à la deuxième guerre mondiale. Selon certains livres et la version officielle, à partir de 1940 le Vercors est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy. Avec l’occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l’idée d’une France soumise. Le Vercors, visible de très loin, depuis les portes de Lyon, ressemble à une forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Les résistants ou maquisards s’y sentent à l’abri de la répression qui sévit dans la région. Le 6 juin 1944, l’excitation est à son comble en France et dans le Vercors, l’ordre de Londres est le signal de l’action générale.
Notre correspondant Keith Newell nous envoie ce reportage qui remet en question cette version.