Musée | Musée national de l'histoire de l'immigration. La truelle de Luigi Cavanna. Photo : Lorenzö © Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration Chronologiquement, il s’agit d’analyser l’histoire de l’immigration en France, depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours et, d’un point de vue méthodologique, en définir les moments forts, les phases de rupture, les longs cheminements et la pluralité des regards de communautés se situant dans l’accueil ou dans l’exil. Cette histoire déployée et présentée par le Musée national de l’histoire de l’immigration a pour ambition de s’adresser à un public le plus large possible, et de ce fait, se doit d’être un musée d’histoire attractif d’où chaque visiteur devrait pouvoir saisir cette part de l’histoire nationale longtemps occultée.
Un musée pluridisciplinaire Comment rendre séduisant un discours complexe, sensible, d’une histoire souvent douloureuse ? Hamid Debarrah, Faciès inventaire. Trois collections La collection historique La collection d’art contemporain. Histoire - La Cimade. Les années 30 et la seconde guerre mondiale Dans les années 30, l’Europe est en détresse. L’œuvre perverse du nazisme atteint des sommets. La pensée protestante, en France comme en Allemagne, n’est pas inactive devant les prémices de la tragédie. Roland de Pury, pasteur à Lyon, analyse en juillet 1933 dans la revue Foi et Vie « la crise de l’Église allemande et la révolution nationale-socialiste. » Les synodes protestants de Barmen (près de Wuppertal), en 1934, poussent un cri de détresse et s’élèvent contre une prédication de l’Église aux ordres de l’État et contre la mise au pas du protestantisme allemand avec le slogan « un peuple, un empire, un chef. » Dietrich Bonhœffer, pasteur et théologien protestant, lutte dès 1933 contre « la clause aryenne » qui exclut de la communauté ecclésiale les Chrétiens d’origine juive.
Il est exécuté par les nazis en 1943. En juillet 1939, se tient la Conférence mondiale de la jeunesse chrétienne à Amsterdam. Des années 50 à 80, l’accueil des immigrés. La France à l’action face à la crise migratoire. La France est à l’action et à l’initiative depuis le début de la crise : Sur le plan intérieur, le gouvernement a réformé le droit d’asile, adapté notre politique migratoire et nos outils d’intégration à la situation, et déployé un plan complet là où la situation le nécessitait, comme à Calais. Sur le plan européen, dès l’été de l’année 2014, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a effectué une tournée de nos principaux partenaires européens pour leur présenter un plan d’action européen à la hauteur ; ce sont ces propositions françaises qui, en très étroite relation avec l’Allemagne, inspirent aujourd’hui celles que formule la Commission européenne. La situation de la crise migratoire aujourd’hui Depuis mars 2014, une hausse importante des arrivées de migrants dans l’espace Schengen a été constatée.
Ce mouvement s’accélère : entre janvier et juillet 2015, 340 000 migrants sont entrés irrégulièrement dans l’espace Schengen. Ce mouvement a plusieurs causes : 1. 2. 3. 1. 2. 3. 4. Sondage : Un "effet pape François" sur l'accueil des réfugiés. « Le pape réveille les consciences chez les catholiques pratiquants et provoquent un électrochoc voire un sursaut ! » Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d'entreprise à l'Ifop, commente ainsi le sondage réalisé pour La Vie du 22 au 26 avril auprès de 2934 personnes, répondant à la question : « Êtes-vous favorable ou opposé à ce que les migrants qui arrivent par dizaines de milliers sur les côtes grecques et italiennes soient répartis dans les différents pays d’Europe et à ce que la France en accueille une partie ?
» 54% des catholiques pratiquants ont répondu y être favorables, et 46% des Français interrogés. > Adhésion à l'accueil de migrants en Europe et en France (en %) : « Cela fait un moment que nous suivons l'évolution de l'opinion française sur la question des migrants, explique-t-il. > Évolution des catholiques pratiquants sur l'accueil des migrants (en %) : Retour sur événement : l'accueil des réfugiés. Le pape François rentre de Lesbos avec 12 réfugiés syriens. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Chambraud (Lesbos, Grèce, envoyée spéciale) C’est l’enseignement par l’exemple. Le pape François a ramené au Vatican, dans son avion, douze réfugiés syriens, dont six mineurs, au retour de sa visite de cinq heures dans l’île de Lesbos, samedi 16 avril. Il s’agit de trois familles musulmanes arrivées dans l’île avant l’entrée en vigueur, le 20 mars, de l’accord conclu entre l’Union européenne et Ankara, qui permet le renvoi en Turquie des migrants arrivés en Grèce en provenance de ses côtes voisines.
Le pape « a voulu faire un geste d’accueil, explique le Vatican, qui précise que ces familles sont originaires de la capitale syrienne, Damas, et de la province de Deir ez-Zor, occupée par l’organisation Etat islamique. La communauté de Sant’Egidio s’occupera de l’accueil, le Vatican du reste. Ils ont fait des demandes d’asile avant l’accord UE-Turquie. » Lire : Sant’Egidio, pilier discret de la diplomatie africaine du Vatican Déclaration commune.
Pour le dalaï-lama, il y a trop de réfugiés en Europe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Harold Thibault Le chef spirituel tibétain, lui-même un exilé, juge qu’il y a actuellement trop de réfugiés sur le sol européen, tout en exprimant son empathie pour les migrants. Dans un entretien accordé à des journalistes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, depuis Dharamsala (Inde), la capitale des Tibétains ayant fui leur région sous gouvernance chinoise, le dalaï-lama s’est exprimé ainsi sur la crise migratoire que traverse l’Europe : « Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance, et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais, d’un autre côté, il y en a trop à présent », déclare ainsi Tenzin Gyatso le mardi 31 mai. Lire aussi : Pour le dalaï-lama, il faut dialoguer avec l’EI Le dalaï-lama a renoncé en 2011 à ses fonctions politiques.
De 2015 à 2016 : un monde en marche (3/4) - Crise migratoire : L’Europe toujours au pied du mur. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'ONU ont indiqué fin décembre qu'environ un million de migrants avaient rejoint l'Europe en 2015. Le continent n'avait pas connu une telle vague d'immigration depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les causes sont connues : les conflits en Irak, en Syrie, en Libye ou encore en Erythrée, qui ont poussé des familles entières sur la route de l'exil au risque d'y laisser leur vie. On retiendra notamment une image, celle du corps du petit Aylan Kurdi, trois ans, retrouvé sur une plage de Turquie au mois de septembre.Mais les Etats membres de l'Union Européenne se divisent sur les réponses à apporter : la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie ont ainsi rejeté le système de quotas proposé par la Commission européenne pour la répartition de 160 000 réfugiés, préférant fermer leurs frontières aux migrants.
Une émission préparée par Camille Humbert. lundi : Trump-Clinton, le match de l’après-Obama. Intervenants. Regarder les réfugiés dans les yeux : une expérience vidéo fait tomber les barrières. Une expérience vidéo poignante, qui fait tomber les barrières entre des réfugiés récemment arrivés et des Européens, sera diffusée mondialement par Amnesty International mercredi 25 mai 2016. Cette vidéo, intitulée Look Beyond Borders (Regarder au-delà des frontières), se fonde sur une théorie selon laquelle un contact visuel ininterrompu de quatre minutes accroît l’intimité. Amnesty International Pologne et l’agence de publicité polonaise DDB&Tribal ont appliqué cette théorie, mise au point par le psychologue Arthur Aron en 1997, à la crise des réfugiés : ils ont mis face à face des réfugiés venus de Syrie et de Somalie, et des citoyens de Belgique, d’Italie, d’Allemagne, de Pologne et du Royaume-Uni. Et les résultats sont plus que positifs.
Amnesty International Pologne a filmé l’expérience à Berlin en avril 2016. « Nous avons décidé de mener une expérience simple au cours de laquelle des réfugiés et des Européens sont assis l’un en face de l’autre et se regardent dans les yeux. Migrations et frontières. Drame des migrants, le choc de l’image.