LE XIX SIECLE Chronologie. La Monarchie de juillet: Louis-Philippe--le premier et seul roi orléaniste. En exile, il avait passé des années à Boston où il enseignait le français aux demoiselles riches et faisait des voyages au nord-est des Etats-Unis. Contrairement aux monarques prédédents, Louis-Philippe se désigne comme "le roi de Français" et non pas le Roi de France. On l'appelle aussi "le roi bourgeois.
" Les premières années du régime sont difficiles: Une crise économique 1829-32 Epidémie de choléra 1832 Des émeutes ouvrières On assiste au développement du capitalisme et du pouvoir de la grande bourgeoisie en France. L'ère industrielle transforme l'économie. En comparaison d'avec le gouvernement de la Restauration, le régime est politiquement libéral: on constate la liberté de la presse, 1831 et l'abolition de l'hérédité de la pairie (=peerage). Pourtant il y a de l'opposition au régime de la part de ceux qui sont écartés du pouvoir; la petite bourgeoisie, les ouvriers, les intellectuels. Impressionnisme. Un mouvement né de la critique S’il est aujourd’hui universellement admiré, l’impressionnisme a d’abord été synonyme de scandale.
Ses instigateurs sont d’emblée tenus à l’écart du salon officiel, le jury rejetant à la fois une facture non académique et une trop grande modernité des sujets. C’est la raison pour laquelle ces jeunes artistes, soutenus par le marchand Paul Durand-Ruel, choisissent d’assurer eux-mêmes la promotion de leurs œuvres. Ils se regroupent, dès 1874, au sein d’une coopérative anonyme qui organise des expositions libres jusqu’en 1886. Leur première exposition ouvre ses portes en 1874 chez le photographe Nadar à Paris. Elle présente des œuvres d’Eugène Boudin, Edgard Degas, Paul Cézanne, Armand Guillaumin, Auguste Renoir et Alfred Sisley.
Indépendants, les impressionnistes révolutionnent les règles traditionnelles de la peinture. À côté des vues de campagne, les thèmes marins et aquatiques sont d’autres sujets de prédilection prisés par les peintres du mouvement. Les précurseurs [L’impressionnisme (Histoire de l’art)->Contextes et précurseurs] L’impressionnisme en France est précédé entre 1820 et 1850 par de magnifiques mouvements picturaux : le romantisme, avec le grand Delacroix, mais aussi Géricault, Gros, Isabey, Pierre Narcisse Guérin… le réalisme avec Courbet, Millet ou Daumier… Courbet et Delacroix sont les premiers modèles dont tous les impressionnistes vont s'inspirer à leurs débuts. Puis arrive l’extraordinaire « Ecole de Barbizon » où brillent Daubigny, Rousseau, Troyon et surtout le grand paysagiste Corot. Sous l'influence des paysagistes britanniques Bonington, Constable, Turner, le paysage devient rapidement un genre à part entière dans la peinture française, dont Camille Corot (1796-1875) est le plus illustre des maîtres.
Corot a toujours voulu rester étranger au mouvement impressionniste. Mais il est souvent considéré comme le premier impressionniste : « Il y a un seul maître, Corot. L’influence de l’extrême Orient, particulièrement le Japon, sur l’impressionnisme, n’est pas des moindres. Impressionnisme. 1. L'impressionnisme : un mouvement moderne 1.1. Le mot d’un critique Le terme d’« impressionnisme » vient d’un article du critique d’art Louis Leroy, paru dans le journal quotidien le Charivari en date du 25 avril 1874, et intitulé : « L’exposition des impressionnistes ».
Moqueur, Leroy y raconte sa visite dans l’atelier parisien du photographe Nadar, boulevard des Capucines, où une « Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, etc. » présente pendant un mois plus de cent cinquante œuvres. Le critique s’acharne sur un tableau de Claude Monet, peint en 1872, et intitulé Impression, soleil levant : « Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans… » Ce surnom encombrant d’« impressionnistes », Monet et ses amis de la Société anonyme vont non seulement l’accepter, mais le reprendre, dès 1877, à l’occasion de nouvelles manifestations qu’ils organisent.
Le triomphe auprès du public est long à venir. 1.2. 1.3. 1.4. 1.5. 2. 2.1. 3. Impressionnisme. Le terme Impressionnisme a pour origine l’anecdote suivante : «Ils le prirent, [le nom d'Impressionnistes], pour relever une injure qui leur était adressée par leurs détracteurs et dont ils se firent leur titre de gloire, comme les révoltés des Pays-Bas s'en firent un de l'injure de «gueux.». Au-delà de cette explication, les peintres rattachés à l’impressionnisme avaient une manière particulière de percevoir la nature, non pas en essayant de rendre parfaitement ce qui est vu par l’œil tel un appareil photo, mais en mettant en exergue la surprise qu’elle suscite et son rayonnement. Les impressionnistes ne se préoccupaient ainsi point de nous donner les détails, préférant à ceux-ci l’impression elle-même. La part issue de la sensation de l’artiste est de ce fait prépondérante. La part des couleurs revêt quant à elle aussi une importance toute particulière, le peintre cherchant à les rendre aussi riches et vibrantes que possible en les appliquant par couches juxtaposées.