Brisons le silence sur ce qui se passe en Espagne. Sous couvert de l’inattaquable excuse de la sécurité, le gouvernement de Mariano Rajoy considère préventivement le manifestant comme dangereux. Il est ainsi automatiquement regardé comme une menace à la loi grâce au nouveau projet législatif de « Sécurité citoyenne » adopté par le conseil des ministres le 29 novembre dernier. Des policiers arrêtent des manifestants lors d’un défilé contre la réforme du droit à l’avortement, le 20 décembre 2013 à Madrid - Andres Kudacki/AP/SIPA Metteur en scène et dramaturge, Astrid Menasanch Tobieson travaille entre la Suède et l’Espagne. Elle est membre du groupe de théâtre Sta ! Gerillan. Mathilde Rambourg Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation. Je vous écris après les événements qui se sont produits dans le quartier de Kärrtorp à Stockholm (où un groupe néonazi ultraviolent a attaqué une manifestation antirasciste il y a quelques jours).
Je vous écris à propos de qui se trame en Espagne. Avortement non, sécurité citoyenne oui ? Coluche tué volontairement par le camion selon 2 des 3 témoins! - Actualité. C'est dans le livre "Coluche, l'accident", paru il y a un an. Les médias nous ont menti depuis le début: ils n'ont rapporté que la version du chauffeur du camion, jamais la version des deux amis de Coluche (Ludovic Paris et Didier Lavergne) qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu: le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d'une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c'est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage car il n'aurait pas eu le temps de le voir.
Didier Lavergne: << Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche >>. Maintenant rappelez-vous de ce que les médias vous ont fait voir...je m'en rappelle parfaitement: ils m'ont fait voir un virage! Quand un cadre ERDF joue à « qui coupe gagne » Trois raisons de refuser le «modèle allemand» Depuis quelques semaines, des voix s’élèvent, le ton se fait plus assuré et les arguments se présentent comme imparables: la France devrait adopter le «modèle allemand» [1] ou, à tout le moins, s’en inspirer. Cela serait le seul choix pour redonner de la compétitivité aux entreprises de l’Hexagone. Mais est-il si judicieux que cela de vouloir suivre ce qui se fait outre-Rhin? Trois raisons permettent d’en douter. Ce modèle est socialement injuste, économiquement inefficient et politiquement dangereux. publicité Un modèle socialement injuste… Comme le rappellent à l’envi les thuriféraires de la «modération salariale», les réformes initiées par Gerhard Schröder dans les années 2000 ont rendu les firmes allemandes plus compétitives.
Une étude de la CFDT publiée en mai 2012 montre que les «bas salaires» (rémunérations égales, au plus, aux deux tiers du salaire médian) ont supporté un effort considérable dans le «choc de productivité». …économiquement inefficient… …et politiquement dangereux.
La fabrique des fascismes. Oui le terme "fachos" est polémique et un historien consciencieux ne l'utiliserait pas, il (ou elle) limiterait le terme "fascisme" à l'Italie de Mussolini. Le terme "facho" a pris un sens différent dans la langue commune et renvoie aux politiques et attitudes d'extrême droite caractérisées par l'ultranationalisme, la xénophobie et les atteintes à la liberté d'expression. Il est utilisé ici de façon descriptive, plus pour un cri de colère que comme insulte. Si nous regardons du côté de la Hongrie et du parti au pouvoir, le "Jobbik", ou de la Grèce avec la montée en puissance du groupe "Aube dorée" nous pouvons avoir une bonne idée de ce qu'est le retour des fachos.
Concentrons nous sur la France. Je laisse de côté les pains au chocolat de Copé ou la dérive extrême droitière de l'UMP préconisée par Buisson, non parce que ces phénomènes sont sans importance mais parce qu'ils sont connus et débattus. Licencié par Leclerc pour quatre beignets aux pommes ? | Rue89 Eco. Infosignalée par un internaute Pour Maurice, les six prochains jours seront les plus longs de ces 24 dernières années. A seulement « deux ans de la retraite », il vient d’être mis à pied par le magasin Leclerc Nice-Saint-Isidore (Alpes-Maritimes) pour vol et consommation de quatre beignets aux pommes.
Mercredi dernier, la journée a démarré comme d’habitude, à 5 heures du matin, pour cet agent de maîtrise, qui s’occupe des entrées et des sorties des marchandises. « C’est là qu’il a sorti le paquet de biscuits » Vers 9 heures, « un cadre » l’informe qu’il est convoqué dans le bureau de la direction. . « Il me demande si je sais pourquoi il me convoque. Le directeur du magasin lui présente l’emballage et annonce qu’il dispose d’une autre preuve tangible. . « J’ai reconnu que j’avais mangé les biscuits. » Maurice est immédiatement mis à pied et rentre chez lui, profondément affecté. Des « doutes persistants » sur le salarié L’entretien postérieur est programmé pour le 21 mars prochain, à 11h30. Clément Méric, mort et récupéré.
La récupération médiatique de la mort de Clément Méric (communiqué d’Acrimed) Communiqué d’Acrimed La mort d’un jeune homme de 18 ans sous les coups de militants racistes est un fait politique. Les rassemblements à sa mémoire sont eux aussi un fait politique. Quand les médias se sont bornés à informer sur ces faits et à les commenter pour eux-mêmes, ils ont fait leur travail.
Autre fait politique : les formations politiques se sont emparées de ces faits pour les interpréter dans leur propre perspective et leur donner la suite de leur choix. Occasion a été ainsi donnée à une petite cohorte d’éditocrates de prendre de la hauteur et de transformer en problème majeur la « récupération politique », réelle ou supposée, sans se préoccuper d’une indéniable récupération médiatique. Or celle-ci est elle-même un fait politique et médiatique : une récupération destinée à transformer l’information en spectacle de l’information et le débat en spectacle du débat. Acrimed, le 10 juin 2013 Post-scriptum. Mort aux vieux ! La persécution des Roms - Memorial 98. Jeudi 16 août 2012 4 16 /08 /Août /2012 13:08 Alors que l’urgence sociale et économique est au cœur des préoccupations du pays, le gouvernement choisit de mettre en scène une campagne de répression et d’expulsions contre les populations Roms. Tout le déploiement habituel, hérité de Sarkozy et Guéant, est au rendez-vous : destruction de campements, charters d’expulsion… Le ministère de l’Intérieur et des maires de gauche se retranchent derrière des décisions de justice, mais ce sont bien eux-mêmes qui sollicitent ces décisions et les font appliquer, parfois très brutalement.
Dans une choquante correspondance de dates, cette campagne est organisée 2 ans jour pour jour après le fameux et funeste discours de Sarkozy à Grenoble, le 30 juillet 2010. Il avait annoncé la fin des « implantations sauvages de campements de Roms », lançant ainsi, sous l’œil des caméras, une vague d’expulsions pendant l’été (voir Pourquoi les Roms ? Décryptage ). Le Goulag caché de la Corée du Nord.