La fabrique des imposteurs : si le pervers narcissique m'était « compté » ou comment le paradoxe de l'idéologie néolibérale influence nos personnalités. La science au service des citoyens ? Comment les géants de la téléphonie parviennent à semer le doute scientifique. Basta !
: Pourquoi avez-vous réalisé ce film ? Jean Heches : Notre film est parti d’une question : comment les autorités sanitaires comme l’Organisation mondiale de la Santé peuvent nier la toxicité des rayonnement électromagnétiques, alors que des éléments scientifiques alimentent une importante controverse ? Dans le domaine scientifique, on ne peut parler de « preuve » que si on peut identifier les mécanismes d’action qui déclenchent une maladie. La fausse moralité de nos discours politiques, la vraie immoralité de nos comportements collectifs. L'instrumentalisation de l'antifascisme. Le premier juin, j'apprenais, stupéfait, l'annulation des projections en salle du film documentaire militant Dédale, un fil vers la démocratie.
Cet événement, suite logique de toute une série d'autres faits similaires, était l'événement de trop : il me fallait enquêter sur cette mouvance antifasciste. Je voulais comprendre qui étaient ces (prétendus) antifascistes et pourquoi ils s'en prenaient systématiquement à des personnalités qui combattent l'oligarchie, l'impérialisme, les guerres néocoloniales et qui, de façon générale, luttent courageusement pour un monde plus juste. Ces atteintes violentes à la liberté d'expression et à l'honneur de ces personnalités était tellement incohérentes qu'il me fallait enquêter pour comprendre et trouver un sens à cette sombre cabale.
Le 6 juin, dans une étrange synchronicité, l'actualité me rattrapait avec la mort tragique du jeune Clément Méric, militant antifasciste, tué durant une bagarre de rue contre des skinheads. Du mensonge et de son utilité. Le grand peintre Yannis Tsarouchis, disait avec humour : en Grèce, on est ce que l’on déclare.
Le maçon se dit entrepreneur, le coiffeur artiste - ou sculpteur de cheveux -, l’instituteur professeur d’université et le professeur d’université philosophe. Le boucher boutiquier et le malfrat commerçant. Comment les industriels utilisent la science comme un instrument de propagande - Imposture. Basta !
L’opinion publique n’existe pas. Je voudrais préciser d’abord que mon propos n’est pas de dénoncer de façon mécanique et facile les sondages d’opinion, mais de procéder à une analyse rigoureuse de leur fonctionnement et de leurs fonctions.
Noam Chomsky, Coluche, et l'autodéfense intellectuelle. Les livres de Noam Chomsky et pourquoi pas certains textes et citations de Coluche, l'histoire aussi, voilà déjà un bon début d'autodéfense intellectuelle.
Hélas, pour les téléspectateurs de TF1 et les lecteurs de Closer, c'est déjà presque trop tard tellement le décervelage est déjà avancé. Moi-même étant incurable, je sais de quoi je parle. Colin Lemoine: Se prononcer: de la formulation instante et obligée des opinions. Notre époque est ainsi faite.
Les informations fusent, les nouvelles tombent, les débats filent. Télévision, radiophonie, gazettes, internet. Jérémie Celse: Le mensonge: affaire d'État ou de société? Jérome Cahuzac a menti ; malgré ses nombreuses dénégations l'ex-Ministre du Budget a finalement reconnu qu'il détenait bien un compte bancaire en Suisse.
Gilles Bernheim a menti ; l'ex-grand rabbin de France a reconnu avoir usurpé le titre d'agrégé de philosophie et le plagiat dans nombre de ses écrits. Ces deux affaires placent le mensonge au centre de la vie publique française. Les gens mentent et les hommes publics ne sont pas épargnés, qu'ils soient hommes politiques - cela n'étant guère étonnant car faisant écho aux stéréotypes du politicien - ou hommes de foi. Au quotidien, tout un chacun se retrouve face au dilemme de mentir ou non. Les mythes de l'entrepreneur-héros et du salarié-coût. Depuis l'élection de François Hollande se fait entendre, dans le grand patronat comme dans une certaine « presse » (1), une plainte lancinante : les entrepreneurs, ces héros des temps modernes, seraient martyrisés par la fiscalité confiscatoire de ce bolchevik de Hollande et grèvés par un coût du travail exhorbitant.
Laissons de côté la fiscalité proprement soviétique instauré par le Lénine en puissance qu'est évidemment « pépère », et intéressons-nous plutôt à deux figures, deux mythes que nous offre, via ses chantres habituels, le libéralisme : l'entrepreneur-héros et le salarié-coût. Commençons par ce surhomme qu'est l'entrepreneur : comme l'a inlassablement répété Laurence Parisot, cet individu exceptionnel est celui qui, contre les vents du matraquage fiscal et les marées du racisme anti-entrepreneur, crée emplois et croissance.
Autrement dit, un héros mal-aimé. Le Coaching : sa définition, son origine funeste, sa pseudo-doctrine issue du New Age, ses buts inavouables et son utilisation par les mouvements sectaires. Anthony Robbins, pape du coaching américain, exhortant son public à conserver sa "positive attitude" de "winners" au milieu de l'Enfer (tableau de Gustave Doré inspiré de l'Enfer de Dante) Il n’est désormais plus possible de ne pas avoir entendu parler du coaching tant cette discipline s’est développée en France au cours des trente dernières années.
Amis progressistes, prenez garde à cette « phobophilie » stérile ! « Ne me touche pas ! » Comment, atteint de sondagite aiguë, Le Monde traque le conspirationnisme… Que prétend nous apprendre le sondage sur lequel s’appuie cet article du Monde [ 1 ] ? Les gardiens des secrets du gouvernement (Fair, USA) Secrets et censure : un document censuré par la CIA – Crédit photo : Wikimedia Commons “Le pouvoir de censure du gouvernement a été aboli afin que la presse reste perpétuellement libre de censurer le gouvernement… La presse a été protégée afin de pouvoir mettre à nu les secrets du gouvernement et en informer le peuple.”
Hugo Black, juge à la Cour suprême des États-Unis, New York Times Co. v. United States ( 30-06-1971 ) Le journalisme est censé tenir le pouvoir comptable de ses actes. C’est le principe, implicite dans la Constitution des États-Unis, qui singularise une presse libre nécessitant d’être protégée. Si ce principe était respecté, l’aveu du Washington Post ( 6-02-2013 ) selon lequel, avec “ plusieurs groupes de médias ”, il a convenu avec la Maison blanche de garder pour lui des informations sur la présence d’une base de drones américaine en Arabie saoudite, aurait dû être un signal d’alerte et générer un large débat sur la déontologie des médias.