Internet et le cinéma « mythe-imaginaire-société. Sophie BOUDET-DALBIN (Mars 2004) Vers une meilleure compréhension d’Internet pour le développement de la distribution numérique de films Internet, ou INTERconnected NETworks, représente à la fois un mode de diffusion de l’information et un moyen de collaboration et d’interaction entre les individus et leurs ordinateurs sans contrainte géographique. Internet, e-mail, téléchargement, multimédia, web cam, sont autant de termes passés dans le langage courant. Pour les uns, ces mots sont synonymes de décadence, d’élitisme, de solitude, de désinformation. Pour d’autres, ces nouvelles technologies sont les leviers de transformations sociales, du développement d’une nouvelle économie, de l’accès ouvert à la culture, à la connaissance et à l’information. La plupart des chercheurs et des industriels qui s’intéressent aux défis des évolutions liées au développement d’Internet décrivent le phénomène comme une véritable révolution.
Quelles sont les spécificités et fonctions d’Internet ? Intermedia » Archive du blog » Lumière sur les effets du piratage de films. Comme le dit très justement Alban Martin, spécialiste des médias informatisés et des stratégies de communication : « poser la question et toi, tu télécharges ? En 2010, c’est un peu comme demander et toi, t’es sur Facebook ou pas ?. Ou bien se demander entre professionnels du cinéma et toi, tu vas à Cannes cette année ? « . Il est un fait établi que le téléchargement de films est désormais une pratique généralisée. Et, tout comme le magnétoscope était, à ses débuts, comparé à l’étrangleur de Boston, l’industrie du cinéma crie à l’assassin face à l’échange de films sur Internet. Alors, pourquoi l’Hadopi et sa croisade contre le vol à l’étalage et tous ces pirates assoiffés de gratuit ? Il faut bien comprendre la spécificité de la consommation de films Rares sont les études consacrées uniquement à l’impact de l’échange illégal des films.
Les auteurs montrent ainsi qu’il est plutôt rare de visionner un film plusieurs fois. Depuis 2005, le P2P n’affecterait plus les ventes… La loi Hadopi, qu'est-ce que c'est? Pourquoi le nom de "Hadopi"? Le "projet de loi Hadopi" tire son nom de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) qu'il instaurera. Cette Hadopi contrôlera et punira le cas échéant les internautes qui se livrent au téléchargement illégal. Le texte avait auparavant été surnommé "projet de loi Olivennes", car il est issu des accords de l'Elysée, signés le 23 novembre 2007, qui s'appuient sur le rapport de Denis Olivennes. L'ex-PDG de la Fnac et actuel directeur de la publication du Nouvel Obs a mené, à l'automne dernier, une mission sur la lutte contre le téléchargement illicite et pour le développement de l'offre culturelle légale sur Internet.
Il avait alors auditionné tous les acteurs du secteur pour parvenir à cet accord. Le projet de loi présenté en juin 2008 en Conseil des Ministres est finalement baptisé "Création et Internet". En quoi consiste cette de loi? Quels sont les avantages de la "riposte graduée"? . . . . . . . . . Youtube. Éditeurs web : comment respecter les droits d'auteur ? Photos, vidéos, textes, sons et musique, présentations professionnelles, etc. : l'ensemble des contenus publiés sur le web, via des blogs, sites internet, ou depuis un profil social (Twitter et Facebook) est soumis à des droits d'auteur.
Sauf cas particuliers (ex : documents dans le domaine public, ou sous certaines licences Creative Commons) toute reproduction, utilisation ou diffusion d'une oeuvre originale sur le web nécessite donc théoriquement l'accord préalable de son auteur. Autorisation sans laquelle l'internaute utilisant le contenu protégé peut s'exposer à la suppression de son compte (ex : Facebook, Twitter), à des pénalités de référencement, ou encore à des poursuites judiciaires. Dans cet article, des informations pour bien cerner la notion de droit d'auteur, et quelques bonnes pratiques pour éviter tout risque d'infraction. Droit d'auteur (copyright) : cadre juridique Voir ici la définition précise du droit d'auteur Les contenus soumis au droit d'auteur Extraits : Entre Hadopi et Netflix, quel avenir pour le streaming illégal ? L'Hadopi compte surveiller de plus près les (très populaires) sites de streaming illégaux. Le timing coïncide parfaitement avec l'arrivée en France des services du site légal Netflix, et pourtant...
Hadopi, du peer to peer aux sites de streaming illégal Lorsque l’Hadopi est créée en 2009, puis installée en 2010, c’est dans un but simple : lutter contre les sites de téléchargement en peer to peer. L’Hadopi, c’est la Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet. Son but ? Mettre en place une réponse sous forme de sanctions graduées face au problème du téléchargement illégal de contenus culturels, et promouvoir une offre légale. Depuis juillet 2013, une amende de 1500€ est le plus haut degré de sanction encouru. Ce dispositif avait été loin de faire l’unanimité, du côté des politiques, des fournisseurs d’accès à Internet, des utilisateurs mais aussi des artistes. Quand Hadopi se tourne vers les sites de streaming Et c’est dommage !
HADOPI : le cinéma rejoue Le Parrain contre Eric Walter. "Nous sommes sûrs que vous avez les moyens de sensibiliser l'Hadopi, mieux que nous n'avons pu le faire". C'est une lettre proprement hallucinante, publiée par Libération et éventée hier par NextInpact, que six représentants d'organisations du cinéma français ont envoyé le 22 septembre dernier à la ministre de la culture Fleur Pellerin. Elle précédait de quelques jours la charge contre Eric Walter opérée cette fois publiquement par le patron de Gaumont et de l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle, Nicolas Seydoux. La lettre est signée par Marc Lacan, Malik Chibane, Gilles Sacuto, Michel Hazanavius (celui qui n'aurait pas eu d'Oscar sans Hadopi, selon Frédéric Mitterrand), Dante Desarthe et Alain Terzian, qui représentent le BLIC, le BLOC, l'ARP et le l'UPF.
Il ose parler de "partage" ! En creux, c'est notamment l'interview fleuve accordée aux internautes sur Numerama qui est visée, et donc son goût du dialogue et de la recherche de compromis. Netflix contre Canal Play, le match des offres « illimitées » Les grands amateurs de films et de séries ont maintenant le choix entre deux offres légales similaires, mais avec un catalogue distinct. Nous avons comparé. Avec l'arrivée de Netflix en France, les amateurs de films et de séries télévisées ont désormais le choix entre deux plateformes donnant accès à un large choix de vidéos consultables de manière illimitée et à toute heure, sur leur télévision, ordinateur, tablette et smartphone.
Netflix arrive sur un terrain qui n'était jusqu'ici occupé que par CanalPlay. Ce service appartenant à Canal+, propose, pour un tarif similaire (moins de 10 euros par mois), la même souplesse d'utilisation que le géant américain du streaming légal. Si le caractère « illimité » s'applique bien à la manière dont sont diffusés les programmes, l'enjeu principal de ces services reste néanmoins le catalogue de films et de séries disponibles. Du côté des séries télévisées, l'offre est loin d'être exhaustive, mais est assez profonde. Des limites communes. Netflix expliqué à un internaute français. Les Français et le téléchargement illégal sur internet : les chiffres - News films Box Office. A la veille de l'examen du projet de loi "Création & Internet" par l'Assemblée Nationale le 10 mars, un sondage effectué par la SOFRES pour le quotidien Metro dresse un profil des Français qui téléchargent illégalement.
Verdict ? Les détracteurs au projet de loi ne manqueront peut-être pas de tacler ce sondage que livre la TNS SOFRES / LOGICA pour le compte du quotidien Metro, qui arrive à point nommé (un peu trop ?) À la veille de l'examen du projet de loi "Création & Internet" par l'Assemblée Nationale le 10 mars, soulignant que les chiffres qu'il fournit vont immanquablement donner du grain à moudre aux tenants de la loi et son volet dissuasif / répressif. Morceaux choisis. Que faut-il en retenir ? 37% des internautes français âgés de 18 ans et plus reconnaissent avoir déjà téléchargé ou utilisés des contenus illégaux.
La tranche d'âge la plus active en matière de téléchargement de contenu (musique, film, jeux vidéo et séries) est celle des 18 à 24 ans, avec un taux de 57%. Les jeunes et le cinéma, une étude du CNC qui passe sous silence le piratage. Source : CNC L’étude du CNC confirme beaucoup de choses très intéressantes sur le comportement des jeunes par rapport au cinéma. Parmi les principales tendances, en voici quelques-unes particulièrement significatives : plus de 80% des -25 ans vont au cinéma au moins une fois par an en 2013la pénétration du cinéma progresse plus chez les plus de 25 ans sur les 10 dernières annéesles jeunes sont plus spontanés dans le choix de leurs films 69,1 % des 15/24 ans déclarent s’informer sur la sortie des films avec des sites internet spécialisés.les jeunes consomment plus de confiserie que leurs aînésles jeunes consomment plus de films sur les écrans autres que la TV ( ordinateurs appareils mobiles)les jeunes utilisent plus les réseaux sociaux que les autres tranches d’âge.
Mais il y en a une qui est passée sous silence : le piratage. En effet, aucune référence n’est faite à ce mode de consommation des films par les jeunes. Des comptes Twitter proposent des liens vers des sites illégaux. Cinéma: le bouche-à-oreille, facteur décisif chez les jeunes. Adolescents et jeunes adultes privilégient le bouche-à-oreille pour choisir leur film et décident souvent le jour même, deux éléments qui les différencient du reste de la population, selon une étude du CNC publiée jeudi.
Interrogés sur les vecteurs d'information pour choisir un film, les jeunes âgés de 15 à 24 ans citent, par ordre d'importance, le bouche-à-oreille, oral ou via les réseaux sociaux (58,6%), les extraits ou bandes-annonces vues à la télévision (56,8%), les bandes-annonces vues au cinéma (56,4%). A contrario, ils ne sont que 17,8% à citer la publicité ou les articles dans la presse et 29,4% les critiques dans les médias, selon les études du Centre national du cinéma, qui s'appuient sur des enquêtes de Médiamétrie ou de Harris réalisées auprès de plusieurs milliers de personnes tout au long de l'année.
L'ensemble de la population, elle, privilégie les annonces à la télévision (51,6%) et le bouche-à-oreille (47,5%). 32,5% s'appuient sur les critiques pour faire leur choix. Economie - “The Interview” fait un carton sur Internet. Hadopi Contre Les Pirates - Envoyé Special - Documentaire. Critique de Film & Internet. Alors que certain(e)s semblent vouloir s’accrocher exclusivement à l’ère du papier, d’autres évoluent depuis un moment maintenant dans les temps critiques de la grande toile. L’occasion de faire le point sur la situation de la critique de film aujourd’hui et de mettre quelques poings sur quelques « i ». Les données statistiques et économiques le démontrent : la critique de film en France « agit », et s’agite, désormais en majorité sur Internet.
Mais que propose donc de nouveau la grande toile pour aborder le grand écran ? Où résident sa grandeur et sa limite ? Il existe heureusement différentes manières de « voir » la critique de film, ou plutôt, les critiques de films, chacun y allant de sa définition (la critique comme avis personnel et/ou analyse sur les films). Pour d’autres, la critique de film sert à prolonger la vie des films, « à prolonger le choc esthétique de l’œuvre d’art », au-delà même de tout traitement de l’actualité ou de volonté promotionnelle (cancer de la critique). L’industrie du cinéma chiffre ses pertes liées au piratage | l'impact de l'internet.
- Plus de 6,1 milliards de dollars, c’est la somme que les studios américains estiment avoir perdu en 2005 à cause de la contrefaçon de vidéos et de DVD, ainsi que du piratage internet. Ces chiffres proviennent d’une étude (*) de la MPAA (Motion Picture Ass Plus de 6,1 milliards de dollars, c’est la somme que les studios américains estiment avoir perdu en 2005 à cause de la contrefaçon de vidéos et de DVD, ainsi que du piratage internet. Ces chiffres proviennent d’une étude (*) de la MPAA (Motion Picture Association of América) qu’elle a commanditée à la société LEK Consulting. Dans le détail, il ressort que les achats de DVD et autres supports contrefaits représentent un manque à gagner de 2,4 milliards. Suivent ensuite les téléchargements illégaux estimés à 2,3 milliards. Enfin la copie illégale, c’est-à-dire le fait d’obtenir une copie de la part de son cercle familial ou amical, aurait entraîné une perte de 1,4 milliard de dollars. J'aime : J'aime chargement…
Le cinéma sur Internet : les sites essentiels à connaître. La vidéo et le cinéma sur Internet, ça se résume souvent dans nos esprits à YouTube et autres plateformes de streaming proposant une offre plus ou moins légale. Pourtant, il existe d'autres sites pour aider à parfaire notre culture cinématographique, préparer une séance à venir ou même partager ses goûts et sa passion du septième art. Un groupe de bibliothèques françaises – franciliennes plus exactement – publie une brochure consacrée au cinéma sur Internet, avec une liste de sites ressources. Initialement partagée sous forme d'atelier internet, cette publication est mise en ligne en accès libre, pour tous les publics. Au programme, quatre thématiques : la préparation d'une séance de cinéma, l'aspect communautaire de la passion du cinéma, avec le partage d'informations et de coups de coeur, la recherche d'informations sur des films, des acteurs... et le visionnage légal de films sur Internet.
Côté contenu : Publication "Le cinéma sur internet" téléchargeable ici.