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LECTURES

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A ceux qui me répètent qu’on ne peut pas accueillir “toute la misère du monde”. Parce que je n'en peux plus d'entendre, à chaque fois que je dis que je travaille dans l’accompagnement des demandeurs d’asile “Mais il sont vraiment trop nombreux, non ?” “Déjà que la France est un des pays les plus généreux en Europe ...” et autres “La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde"... j'ai décidé d’écrire ce texte, pour contenir ma frustration, mon indignation qui croît chaque jour en entendant les politiques nous abreuver de chiffres hors contexte censés nous démontrer que nous sommes une forteresse assiégée, et contenir ma tristesse de voir notre gouvernement de “gauche” si tétanisé par l’influence de l’extrême droite dans le champ politique qu'il finit par rentrer dans son jeu ...Je comprends que les gens finissent par s'y perdre et par se demander si, vraiment, on accueille trop de demandeurs d’asile en France.

Et pour ce qui est de prendre sa part, on va le voir, malgré son image de pays des Droits de l’Homme, la France est loin d´être exemplaire. La plage de Beauduc : entre communitas et utopie. 1Longtemps restée terra incognita seulement fréquentée par quelques pêcheurs et douaniers, Beauduc, plage du littoral rhodanien, occupe à partir de la deuxième moitié du XXe siècle, une place de plus en plus importante dans l’histoire et l’espace camarguais. Dans les années 1950-1960, le littoral camarguais est investi par des campeurs « sauvages » de plus en plus nombreux.

L’accès à Beauduc – d’abord limité par l’existence d’une barrière mise en place par la compagnie salinière qui détient un territoire de 15 000 hectares dans le Sud-Est de la Basse-Camargue – reste difficile à cause d’une longue et hasardeuse piste qui y mène. Cela limite considérablement la fréquentation humaine estivale. 1 Le terme de "cabanisation" s'entend ici comme une forme de fréquentation et d'usage de l'espace qui (...)

Figure : carte de localisation de la plage de Beauduc Entre souillure et coutume 3La composition sociale de ces trois quartiers est cependant sensiblement la même. Photo 1 : Cabanon 6 Cf. Guide de navigation pour affronter le grand marché transatlantique. (Note : en complément de ce petit guide, n’hésitez pas à consulter notre vidéo Le traité transatlantique expliqué en quelques minutes) Le 8 juillet 2013, l’Union européenne et les États-Unis ont entamé des négociations en vue de conclure un accord commercial bilatéral, le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (PTCI/TAFTA). C’est l’aboutissement de plusieurs années de lobbying des groupes industriels et financiers, européens et états-uniens. Le partenariat transatlantique serait un des accords de libre-échange et de libéralisation de l’investissement les plus importants jamais conclus, représentant la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux.

Comme d’autres accords bilatéraux signés récemment ou en cours de négociations – notamment l’accord UE-Canada – le TAFTA ne se contentera pas d’abolir les barrières douanières ; il s’étendra aussi aux “barrières non-tarifaires”. Le TAFTA pourrait avoir des conséquences considérables dans bien d’autres domaines. « Nous sommes en train de vivre une mosaïque d’effondrements » : la fin annoncée de la civilisation industrielle. Basta ! : Un livre sur l’effondrement, ce n’est pas un peu trop catastrophiste ?

Pablo Servigne et Raphaël Stevens : [1] La naissance du livre est l’aboutissement de quatre années de recherche. Nous avons fusionné des centaines d’articles et d’ouvrages scientifiques : des livres sur les crises financières, sur l’écocide, des ouvrages d’archéologie sur la fin des civilisations antiques, des rapports sur le climat… Tout en étant le plus rigoureux possible. Mais nous ressentions une forme de frustration : quand un livre aborde le pic pétrolier (le déclin progressif des réserves de pétrole puis de gaz), il n’évoque pas la biodiversité ; quand un ouvrage traite de l’extinction des espèces, il ne parle pas de la fragilité du système financier… Il manquait une approche interdisciplinaire. C’est l’objectif du livre. Au fil des mois, nous avons été traversés par de grandes émotions, ce que les anglo-saxons appellent le « Oh my god point » (« Oh la vache ! Ensuite, il y a les frontières. How to learn 30 languages. Out on a sunny Berlin balcony, Tim Keeley and Daniel Krasa are firing words like bullets at each other.

First German, then Hindi, Nepali, Polish, Croatian, Mandarin and Thai – they’ve barely spoken one language before the conversation seamlessly melds into another. Together, they pass through about 20 different languages or so in total. Best of 2015 Our top stories Back inside, I find small groups exchanging tongue twisters. Others are gathering in threes, preparing for a rapid-fire game that involves interpreting two different languages simultaneously. It can be difficult enough to learn one foreign tongue. With a modest knowledge of Italian and some rudimentary Danish, I feel somewhat out of place among the hyperglots. When you consider the challenges for the brain, it’s no wonder most of us find learning a language so demanding.

Speaking extra languages delays dementia by five years or more Learning a new language as we age is easier than you might assume Cultural chameleons How come? La Finlande prête à expérimenter la fin du travail? Une première en Europe, la Finlande veut expérimenter une forme de revenu universel. Le nouveau gouvernement de centre droit évoque une allocation de base pour tous les citoyens.

Si son montant devait atteindre les 1000 euros mensuels, le travail deviendrait alors «un choix de vie». La Finlande en a peut-être les moyens (voir en bas de p.) mais certains hésitent devant cette révolution culturelle. On ne connaît pas encore les détails de ce projet de loi annoncé au Parlement par le nouveau Premier ministre Juha Sipilä, mais tous les citoyens finlandais, quel que soit leur âge ou leur situation sociale, auraient le droit à un revenu de base garanti.

Ce revenu universel, versé sans contrepartie, serait suffisant pour vivre modestement. Les citoyens qui souhaitent avoir un niveau de vie plus élevé pourront bien sûr compléter ce revenu de base en étant salarié, artisan ou entrepreneur. D’autres en Europe, ceux qui ne croient plus au plein emploi, vont suivre de près cette expérimentation. Tour Alternatiba pour le climat : Incident surréaliste à Fessenheim. Scandaleux : la France demande à la police allemande de bloquer le Tour Alternatiba, en représailles à une prise de parole anti-nucléaire devant la centrale de Fessenheim ! Ironie de l’histoire, la ministre de l’écologie venait d’attribuer le label COP21 à cette “initiative ambitieuse et innovante”. Le Tour Alternatiba est arrivé à Fessenheim ce lundi 20 juillet, après être parti le matin de Mulhouse où 600 personnes avaient accueilli son arrivée la veille dans une ambiance de fête populaire et dans le cadre d’un Alternatiba qui a rassemblé plus de 3000 personnes tout au long d’un beau dimanche ensoleillé.

La police allemande entre dans la ferme où les cyclistes prennent le déjeuner Nucléaire ou climat, il faut choisir ! Le Tour Alternatiba a marqué une pause devant la centrale nucléaire de Fessenheim pour rappeler l’opposition d’Alternatiba à la filière nucléaire. Prise de parole devant la centrale nucléaire de Fessenheim Opération de gendarmerie contre le Tour Alternatiba : 27 octobre 2014. En Grèce, des jeunes inventent leur mode de vie. Vlachia (Grèce), reportage Nikos Kontonikas et Yiannis Papatheodorou ont chacun grandi et vécu dans des villes, mais n’ont jamais vraiment aimé cela ni pensé qu’ils y resteraient.

En août 2012, pour 20 000 euros, les deux amis achètent ensemble un hectare de terre qui n’a jamais connu d’occupation humaine. Il se situe en Grèce centrale dans le département d’Eubée, immense île séparée du continent par le détroit de l’Euripe, que l’on traverse grâce au pont routier de Chalcis. Le massif forestier dans lequel est nichée leur nouvelle vie plonge dans la mer Egée. Pour y accéder, nous avons roulé trois heures depuis Athènes. Andréas vit ici depuis plusieurs années, désormais bien installé : deux maisonnettes en paille, une cuisine extérieure en argile, un potager qui les nourrit, lui et sa famille. Nikos a 28 ans. Natalia travaille essentiellement au plan des maisons.

Ils vont bientôt prendre le statut d’agriculteurs pour des raisons administratives. Elle est étrange, cette solution.