Les inégalités culturelles. Qu'en pensent les Français ? Pratiques, consommations et usages culturels Département des études, de la prospective et des statistiques Culture études Statistiques Olivier DONNAT juin 2015 26 p. Les Français sont partagés à propos de la réalité des inégalités culturelles dans notre pays : plus de la moitié d’entre eux considèrent qu’elles sont fortes et presque autant estiment qu’elles ont plutôt augmenté au cours des trente dernières années (14% pensent qu’elles ont fortement augmenté et 34% pensent qu’elles ont un peu augmenté). Ce jugement, qui peut sembler sévère, est en réalité à l’image de celui que les Français portent sur les autres domaines de la vie sociale : leur regard sur l’importance des inégalités de revenus ou sur les discriminations, sur l’école et sur la société en général n’est, en effet, pas plus clément.
La culture au service de la société. Principales dispositions législatives et réglementaires encadrant l’action culturelle des collectivités territoriales. Sommaire Un certain nombre de dispositions encadrent l’organisation et la gestion des services culturels des collectivités territoriales, le 1 % artistique constitue par ailleurs une obligation commune, tandis que le législateur autorise les collectivités à intervenir en faveur des entreprises de spectacle cinématographique, sous certaines conditions. 1.1 Dispositions propres aux services culturels des collectivités territoriales La gestion des archives publiques des collectivités territoriales est codifiée par les articles L. 1421-1 à L. 1421-3 du code général des collectivités territoriales et les articles L. 212-6 à L. 212-14 et L. 212-33 à L. 212-37 du code du patrimoine.
Les collectivités et leurs groupements sont, chacun pour ce qui les concerne, propriétaires et responsables de leurs archives, de leur conservation et de leur mise en valeur. Ils peuvent bénéficier dans ce cadre des concours financiers de l’État. L’État exerce un contrôle technique sur l’activité des bibliothèques. Les modes de gestion du service public culturel. Partons d’un constat aujourd’hui banal, mais qui ne l’a pas toujours été : il y a, au sens juridique du terme, un service public culturel. On en trouve les prémisses dans une décision du Conseil d’Etat rendue en 1923 à propos de l’Opéra-Comique exploitée par une personne privée sur le fondement d’un contrat de concession passé avec l’Etat (27 juillet 1923 – GHENSI)Puis l’arrêt DAUPHIN (Allée des Alyscamps, 11 mai 1959) réitère cette qualification confirmée par un arrêt de 1983 (MJC de St MAUR) dans lequel le Conseil d’Etat juge que la mise à disposition d’un immeuble par une commune à une MJC emporte affectation de celui-ci au service public culturel.
En droit, il y a service public dès lors qu’une activité d’intérêt général est prise en charge soit par une personne publique soit par une personne privée dans un régime juridique qui fait de doses variables de droit public et de droit privé. Gestion publique : la régie, l’établissement public, le groupement d’intérêt public. 1. 1.1. 1.2. [Actes] La réforme territoriale : quelle place pour la culture dans la recomposition des territoires ?
Les Français adoptent massivement les outils numériques de la culture. Alors que des plateformes de téléchargement fleurissent régulièrement sur Internet et qu’une majorité de chaines TV a désormais son replay, Syntec Numérique, en partenariat avec BVA, s’est intéressé à ces nouvelles façons de consommer les médias et la culture. Dans quelle mesure les Français ont-ils recours à des outils numériques pour regarder un film, lire un livre ou encore écouter de la musique ? Ces tendances se généralisent-elles aux arts et spectacles ? Si une majorité de Français adopte de plus en plus le numérique dans leurs pratiques culturelles, il semble que les canaux traditionnels soient encore bien ancrés dans leur quotidien. Les Français et les pratiques culturelles numériques 64 % utilisent le replay sur Internet pour visionner des émissions de télévision 45 % consultent des éditions numériques de livres ou de journaux 80 % se déclarent intéressés par une offre numérique de conférences, de visite de musées ou d’expositions et de diffusion de concerts.
Comment « consomme-t-on » la culture à l'heure d'Internet ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Blanchard Nous vivons une époque paradoxale. Alors qu’il n’a jamais été aussi simple, grâce au numérique, de réserver une place pour un concert, une pièce de théâtre, une exposition ou d’acheter un morceau de musique ; alors qu’il n’a jamais été aussi facile, grâce aux réseaux sociaux et aux sites, de livrer son avis et son commentaire sur un livre lu ou un film vu, l’amateur de pratique culturelle se retrouve souvent… « e-perdu ».
Selon les premiers résultats de l’enquête internationale rendue publique, jeudi 19 juin, par le cabinet de conseil Kurt Salmon, « l’hyper-choix culturel » à portée de clics s’avère « anxiogène » et « vécu par 80 % des personnes interrogées comme un frein ». Apparemment, les « freins majeurs » aux usages culturels ne changent pas. Dubitatif face à ces « lieux communs », Alain Sussfeld, directeur général d’UGC, considère que « trop de choix tue le choix, mène à une absence de choix et à un comportement panurgique ». La diversification numérique des contenus, modes et supports des pratiques médiatiques des 11 24 ans. Travail-Emploi - Les métiers de la culture en Basse-Normandie. Auteurs : Pascal CAPITAINE, Édith NAVELLOU - Insee Un partenariat Insee - Région Cette étude répond à un besoin du Conseil Régional de Basse-Normandie qui, dans le cadre de son schéma régional de développement économique (SRDE), cherche à établir un état des lieux de l’emploi culturel en Basse-Normandie.
Il a chargé l’Espace régional de ressources sur l’emploi, la formation et les métiers (Errefom) de travailler en partenariat avec l’Insee sur ce thème. Grâce à la mise en lumière des structures par âge des grandes catégories de métiers culturels, le Conseil Régional pourra ainsi mettre en phase la réalité économique et culturelle bas-normande avec la politique de formation continue et d’apprentissage qu’il pilote et anticiper ainsi les besoins à court terme dans ces professions. Conjointement à cette publication, l’Insee et l’Errefom ont publié un dossier décrivant le tissu des établissements culturels de la région, l’emploi qu’il génère et les métiers qui y sont liés. Repères Sommaire. Présentation de l’enquête nationale sur les dispositifs départementaux, d’éducation et de soutien aux arts vivants et aux arts plastiques. L'Assemblée des Départements de France souhaitait depuis quelques années pouvoir disposer d'une évaluation de la mise en œuvre de la Loi du 13 août 2004 et plus particulièrement sur les Schémas Départementaux de Développement des Enseignements Artistiques.
Quatre partenaires que sont le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique), l'Assemblée des Départements de France (ADF), la fédération nationale Arts Vivants et Départements et le CANOPÉEA se sont donc associés pour mener à bien ce travail. Pour ce faire, le Ministère a confié au printemps 2013 une mission à Jean-Marie Colin, Inspecteur de la Création, des Enseignements Artistiques et de l'Action Culturelle en y associant les compétences d'Aurélien Djakouane, sociologue. Vous trouverez ci-dessous le rendu de ce travail dans son intégralité. Nous remercions une fois de plus toutes les personnes qui ont contribué à cette enquête et en ont permis la réalisation. Étude - Synthèse.