Dissipons le malentendu autour du revenu universel. Par Guy Sorman.
Portrait de Milton Friedman, Wikipedia. « Money for nothing » : l’heure du revenu de base universel a-t-elle sonné ? Ce texte a été co-rédigé avec Genevieve Shanahan. « Money for nothing » (« de l’argent pour rien !
»), au-delà d’une simple chanson des Dire Straits sortie en 1985, l’expression court actuellement sur toutes les lèvres, au cœur des débats politiques et des programmes proposant d’instituer des salaires de base aux citoyens, quelle que soit leur activité économique. Ainsi, à travers le monde, des expérimentations du revenu universel sont mises en place, les gouvernements explorant la possibilité de verser un salaire aux personnes à taux forfaitaire, indépendamment de leur participation au marché du travail. La Finlande va tester le revenu universel. What would society look like with universal basic income? What would you do if somebody gave you a few hundred pounds each month to spend on whatever you wanted?
Would you quit your job? Retrain and look for a better one? Spend more time with your kids? Get those vital repairs done on your house? Eat better food? I’m not trying to taunt you. Et si le revenu de base devenait la règle générale ? Reporterre commence une série d’enquêtes sur les alternatives qui peuvent changer la société.
Le casse-tête du financement du revenu de base (3) Parmi les très nombreux projets de RB, certains répondent mieux que d’autres d’une part à des exigences écologiques, d’autre part à cet autre principe de justice qu’est le partage du travail.
En particulier les deux suivants. Mais on ne peut pas dire qu’ils disposent à ce jour d’un plan de financement crédible. Une commission de « Nouvelle Donne » a commencé à travailler sur un scénario original incluant 1) une RTT radicale à 28 heures par semaine, 2) un RB à 600 euros mensuels pour les 18-65 ans et 200 euros pour les moins de 18 ans, et 3) une réforme fiscale progressiste. C’est encore en débat, mais coupler le RB et une forte RTT est vraiment intéressant, chacun des deux volets pouvant renforcer l’autre et réduire les inégalités, car : 2) le quasi plein emploi réduit les dépenses directes et indirectes de « traitement » du chômage, qui se chiffrent en dizaines de milliards.
Blog > Cormac Russell. Le mythe de l’allocation universelle (2) Par Emmanuel Brunet Bommert Argent – Pièces de monnaie – Euro (domaine public) On ne peut jamais faire confiance au temps.
Un gouvernement « stable » est aussi difficile à définir qu’impossible à obtenir : tant que le pouvoir sera géré par des humains, il sera sujet au vieillissement et à la mort de ses membres. L’autorité armée n’est pas différente de la société qu’elle habite, elle change, se transforme et évolue en conséquence de quantité de facteurs. Une administration peut promettre ce qu’elle veut, être aussi bien gérée qu’il est possible, sans être plus appelée à durer que la plus abjecte tyrannie féodale. Le mythe de l’allocation universelle. Par Emmanuel Brunet Bommert.
Argent – Pièces de monnaie – Euro (domaine public) Le concept d’allocation universelle connait aujourd’hui une forte recrudescence d’attention, dans nombre de pays, sous quantité de noms tels que « impôt sur le revenu négatif », « revenu universel » ou « revenu de base garanti ». Pour passer d’abord sur les évidences, un tel principe n’est en rien libéral, mais utilitariste. Vers un revenu universel en France – GenerationLibre. Tous les sondages, dans de nombreux pays, montrent un support croissant pour l’idée d’allouer sans condition à chaque citoyen une somme mensuelle assurant sa subsistance.
Revenu universel : pourquoi cette idée est loin de se concrétiser en France. LE SCAN ÉCO - En Inde, au Canada, aux États-Unis, aux Pays-Bas ou en Finlande, des initiatives pour instaurer un «revenu de base inconditionnel» ont été ou vont être prises.
En France, le débat est désormais ouvert. La drôle d’idée du revenu universel. La tradition jusnaturaliste.
Thomas Paine, un penseur britannique qui participa à la fois aux révolutions américaine et française, appela dans son livre Justice Agraire (1795) à dédommager les citoyens de la perte de leur héritage naturel, en leur offrant à leur majorité une importante somme d’argent. La civilisation, malgré les progrès qu’elle permet, nous a privés de la portion de terre à laquelle nous avons tous droit en partage : il faut donc établir une forme de compensation commune. « Je me moque de savoir combien certains se sont enrichis, écrit Paine, du moment que personne n’est devenu indigent en conséquence. » La tradition libérale. Si l’homme doit être libre de ses choix et responsable de ses actes, il faut aussi lui donner les moyens d’exercer son libre arbitre. Revenu de base, suite : un billet invité de Marie-Louise Duboin. Marie-Louise Duboin, fille de Jacques Duboin, précurseur de l’idée de RB dès les années 1930, elle-même avocate de cette idée et animatrice de la revue « La grande relève », a posté sur un billet précédent consacré au revenu de base (RB) un long commentaire que je lui ai proposé de faire figurer comme billet invité (ci-dessous).
Minimum Wage or Living Income? by Robert Skidelsky. LONDON – Most rich countries now have millions of “working poor” – people whose jobs do not pay enough to keep them above the poverty line, and whose wages therefore have to be subsidized by the state. These subsidies take the form of tax credits. The idea is a very old one. England implemented its “Speenhamland” system – a form of outdoor relief intended to offset rising bread prices – during the Napoleonic Wars. In 1795, the authorities of Speenhamland, a village in Berkshire, authorized a means-tested sliding scale of wage supplements.
The supplements that families received varied with the number of children and the price of bread. But the scheme was criticized for allowing employers to pay below-subsistence wages, because the taxpayer would make up the difference. Then, in the twentieth century, the Speenhamland principle was revived – and by none other than the free-market liberal Milton Friedman.