ITW Geek Politics Bernard Stiegler. Bernard Stiegler : “Être entièrement calculable par des algorithmes nous réduit à rien” Dans son dernier essai, Dans la disruption, comment ne pas devenir fou ?
, le philosophe Bernard Stiegler prend au sérieux la question de la démoralisation généralisée. Frappé par l’aveu d’un adolescent convaincu qu’aucun avenir ne lui est aujourd’hui proposé, l’auteur s’adresse aux jeunes générations pour tenter d’éclairer le sens de la régression actuelle, mais aussi pour poser les bases d’une nouvelle bifurcation, délibérée. Ce à quoi nous invite Stiegler, c’est sortir de l’im-monde du capitalisme psychotique, du nihilisme, de la désinhibition, pour entrer dans ce qu’il appelle “l’économie de la néguentropie”. Un livre important et stimulant. Le monde est devenu “immonde”, écrivez-vous dans votre nouvel essai Dans la disruption ? Dans la mythologie grecque, Pandora – la première femme – arrive parée de bijoux. Il s’agit de savoir-vivre et de savoir-faire autant que de savoirs “savants”.
David Graeber, anthropologue : “Nous pourrions être déjà sortis du capitalisme sans nous en rendre compte” Figure de proue d'Occupy Wall Street, l'agitateur anarchiste David Graeber a dû s'exiler au Royaume-Uni.
Dans son dernier essai, il s'en prend à la bureaucratie, ce fléau du... capitalisme. Cet entretien vous est proposé ici dans une version plus longue que celle déjà parue dans “Télérama” magazine. Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir. Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article).
Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. Bernard Stiegler. Bernard Stiegler : "L'industrie des datas menace l'espérance de survie de l'humanité" Bernard Stiegler : "L'industrie des datas menace l'espérance de survie de l'humanité" "Il faut parler d'abord du numérique, puis du numérique réticulé et enfin du web.
Le numérique, c'est la computationnalisation de toute la vie de l'entendement si on parle dans un langage qui est celui d'Emmanuel Kant. Bernard Stiegler : "Les big data, c'est la fin de la pensée" Bernard Stiegler : "Les big data, c'est la fin de la pensée" C'est pas du boulot #2 En danger : nos savoir-faire et la science ?
Chris Anderson, le patron du magazine Wired, l'avait prédit dès juin 2008 : grâce aux big data, on pourra bientôt se passer de médecins, d'épidémiologistes, de linguistes, d'économistes et autres professions hautement intellectuelles. Et c'est bien ce qu'a réussi Google en pistant l'épidémie de SRAS bien mieux que l'OMS, tout simplement en analysant les données que les Internautes cherchaient sur le moteur de recherche ! Comme si le déluge de données rendait la méthode scientifique obsolète. » Crise du capitalisme : André Gorz avait tout compris. Tribune.
Cinq ans après la mort de ce grand penseur de l’écologie politique, il est temps de réaliser qu’il avait prévu les crises que nous traversons, et peut nous aider à en sortir. Par Christophe Fourel et Olivier Corpet. Né en 1923 à Vienne (Autriche) d’un père juif et d’une mère catholique, naturalisé français en 1954 sous le nom de Gérard Horst, ANDRE GORZ fut placé dans une pension en Suisse au moment de l’envahissement de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Il rencontra Jean-Paul Sartre en 1946 venu faire une conférence à Genève. Ce fut le début d’une longue proximité au point que Gorz devint l’un des principaux animateurs de la revue “Les Temps Modernes” au début des années 60.
Penser la sortie du capitalisme avec André Gorz Il y a cinq ans, le lundi 24 septembre 2007, une dépêche de l’AFP annonçait en fin d’après-midi que le philosophe André Gorz s’était suicidé en compagnie de sa femme. Conférence Bernard Stiegler : "Veux-tu être mon ami?" Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société » Pour l'été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d'internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l'internet.
A l'occasion de la parution des ( Amazon ), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli ( blog ). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l'internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d'exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d'être en société.
L'occasion de discuter avec lui du rôle et de la place respective de nos sociabilités numériques et réelles, pour mieux comprendre justement la manière dont elles s'articulent, s'imbriquent et font société. L’intégralité de l’article de Michel Onfray paru dans le Point du 10 janvier 2015. - Il est 11h50 ce mercredi 7 janvier 2015 quand arrive sur l’écran de mon portable cette information qu’une fusillade a lieu dans les locaux de Charlie-Hebdo.
Je n’en sais pas plus, mais que des tirs nourris aient lieu dans la rédaction d’un journal est de toute façon une catastrophe annoncée. Au fur et à mesure, j’apprends avec consternation l’étendue des dégâts ! Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Bernard Maris… On annonce dix morts, deux policiers, des blessés en nombre, « une boucherie » est-il dit… A 12h50, j’ai tweeté « Mercredi 7 janvier 2015 : notre 11 septembre », car je crois en effet qu’il y aura un avant et un après. Les choses ne font que commencer. Charlie-Hebdo est, avec Siné-Hebdo ou le Canard Enchainé, l’honneur de la presse : car un journal satirique, et il m’arrive d’en faire régulièrement les frais, n’épargne rien ni personne, et c’est tant mieux.
Rivé devant ma télévision, sidéré, je prends des notes. Ars industrialis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ars industrialis (« Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit ») est une association culturelle et philosophique française créée le 18 juin 2005 à l’initiative du philosophe Bernard Stiegler. Active sur Internet et à travers diverses publications[1], cette association propose de développer une réflexion critique sur les « technologies de l’esprit » (industries de l’informatique et des télécommunications, notamment) et à interroger les impératifs économiques qui les sous-tendent.
Accueillant des membres et des adhérents à travers le monde, l’association se veut « européenne ». Les lois de la coopération. Recensé : Tom R.
Tyler, Why People Cooperate. The Role of Social Motivations, Princeton University Press, Princeton, 2011, 232 p., $ 35. Le livre que Tom R. Bernard Stiegler. Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir.