Foret imaginaire. 559 565. Il était un bois… des contes et légendes nés dans la forêt. C'est dans les légendes sylvestres que nombre de contes trouvent leurs racines.
Fées mystérieuses, joyeux farfadets, faunes inquiétants… La forêt serait peuplée d'innombrables créatures. Du “Petit Poucet” au “Seigneur des anneaux”, du “Livre de la jungle” aux films de Miyazaki, promenons-nous dans les bois ludiques, initiatiques, parfois maléfiques. S'il existe un terrain qui ignore la déforestation, c'est bien celui du conte. Les mythes sylvestres y sont d'autant plus vivaces qu'ils s'enracinent dans un très vieil héritage spirituel.
M9325. Ame des forêts. Untitled document A travers les siècles, la forêt a été source de croyances, d'histoires et de légendes.
Beaucoup de croyances religieuses s'inspiraient de la forêt soit par la célébration de cérémonies dans les bois servant de lieux de culte, soit par la vénération d'arbres représentant des divinités (notamment chez les Celtes). Puissances de l'imagination - L'écrit. Dans une pensée pourtant tributaire d'une culture qui se proclame elle-même volontiers civilisation de l'image, qui produit et reproduit des images d'une qualité toujours renouvelée et à un rythme accéléré, l'imaginaire est curieusement décrié.
Par sa profusion même, il connote l'éphémère, le superficiel, la séduction, l'apparence qui masque le réel. Il semble fait pour la consommation passagère, à l'instar de ces panneaux qui, sur les autoroutes, nous signalent les routes secondaires et les lieux d'intérêts locaux : nous les enregistrons pour les oublier sitôt dépassés; sinon, toutes ces informations dont la logique est trop arbitraire, puisqu'elle renvoie au déroulement du ruban routier, risqueraient de nous encombrer l'esprit et de nous faire perdre la route, littéralement. Foret Imaginaire occidental.
Perceptions des forêts. J.
Crews Judith Crews est spécialiste en littérature et langues comparatives et travaille actuellement à la FAO en qualité de consultante. Les valeurs symboliques que des siècles d’existence humaine ont attribuées aux arbres et aux forêts restent dans le langage, les légendes et la culture. En raison peut-être de leur grande taille et de leur longévité, les arbres et les forêts ont affecté vivement l’imagination des sociétés préhistoriques. Ils étaient vivants comme les êtres humains et les animaux, mais ne se déplaçaient pas; comme les montagnes et les pierres, ils paraissaient immobiles mais, en même temps, pouvaient changer et se balancer. Le présent article porte sur certaines significations symboliques acquises par les arbres et les forêts à travers des siècles d’existence humaine. Les arbres et les forêts ont donc assumé des caractéristiques symboliques divines, ou étaient perçus comme représentant des forces superlatives comme le courage, l’endurance ou l’immortalité.
Bibliographie. Roumanie: La forêt dans limaginaire populaire. Le peuple roumain est un peuple des forêts.
Cœur de la nature, la forêt qui a assuré sa survie en le protégeant des conquérants est intimement liée à son être. La forêt salvatrice est souvent représentée dans la littérature et l’art populaire et classique roumains, ses arbres et ses personnages ayant des traits magiques. La surprenante longévité des traditions relatives à la forêt peut s’expliquer par l'isolement des communautés rurales. Le cadre sylvestre se prête bien aux rencontres avec des personnages surnaturels et est associé à la fois à la joie de la vie et aux dangers ou à la mort. Placée par les contes entre le monde d’ici-bas et l’au-delà, la forêt est autant espace des guerres entre les forces du bien et du mal que demeure des héros et de créatures aux pouvoirs miraculeux.
Autrefois, la relation avec la forêt était réglée par des croyances populaires strictes. Un univers peuplé de créatures fabuleuses. L'enracinement culturel dans l'œuvre de Guy Menga: essai de re ... - Victor Béry. Des représentations ambivalentes de la forêt.
Antoine Peillon, L’esprit du cerf. La forêt au cœur de l’imaginaire occidental. 1 J.
Le Goff, Un autre Moyen Age, Gallimard, coll. Quarto, 1999, page 429. 1« Ré-enchanter l’humanité », tel est l’objectif de cet ouvrage. Car aujourd’hui, l’humanité a « sans doute atteint la limite de son expansion matérielle et de sa croissance mécanique. Une nouvelle alliance est nécessaire entre les hommes et le monde vivant. (…) Le geste de l’homme marque son environnement d’une empreinte de plus en plus profonde, surtout depuis que la Révolution industrielle lui a donné une grande puissance. (…) Une civilisation meurt, étouffée par l’entassement des marchandises et par overdose de pulsions sans désir. » Face à ce constat sans appel, Antoine Peillon, journaliste-historien, vise à faire prendre conscience de l’importance de la forêt dans notre imaginaire, et ce, depuis toujours. 2Quelles « leçons de vie » l’auteur énonce-t-il ?
4En outre, l’aventure en forêt figure la progression initiatique d’une vie qui s’élève de la bestialité originaire jusqu’à la sainteté.