“L’apprentissage coopératif : Origines et évolutions d’une méthode pédagogique” A propos de l’ouvrage « L’apprentissage coopératif : Origines et évolutions d’une méthode pédagogique » de Alain Baudrit, paru aux éditions De Boeck en 2005.
L’apprentissage coopératif (AC) est lié à la pédagogie de groupe. Nous le trouvons en Europe dès le début du XXème siècle, notamment dans les mouvements pédagogiques liés aux théories de Freinet et Piaget (éducation nouvelle, méthodes actives), mais il est d’abord théorisé aux Etats Unis, avec l’apport de la psychologie sociale. Parmi les définitions de l’AC, nous retiendrons celle de Johnson et Johnson (1990) : «travail en petit groupe, dans un but commun, qui permet d’optimiser les apprentissages de chacun. (…) l’activité collective orientée dans une même direction, vers un objectif partagé par tous, peut profiter à chaque membre du groupe». L’auteur consacre un chapitre à la question des apprentissages scolaires en lien avec l’AC.
Il présente différentes méthodes, qui ont eu cours notamment aux États-Unis et en Israël. PedagogieCooperative. Les principes d'une démarche coopérative. Pour rentrer dans une démarche coopérative d’apprentissage, il est nécessaire de respecter six principes que nous appelons pour notre part les « composantes » de la démarche.
> le climat de classe> les activités d'apprentissage> le travail en groupe > l'interdépendance positive> l'objectivation et l'évaluation-------------------------------------------------------------------------------- Le climat de classeTout d’abord, il faut instituer dans la classe et, si possible, dans l’établissement, un « climat » coopératif, c’est-à-dire un climat de vie et d’apprentissage fondé sur des valeurs et des principes spécifiques : respect, solidarité, entraide, gestion démocratique de la vie de la classe, temps de parole et instances de régulation… Les activités d'apprentissageIl faut ensuite proposer des « activités d’apprentissage » suffisamment complexes pour que celles-ci soient perçues comme une « énigme » à résoudre, par tous les élèves, quelle que soit leur compétence initiale. Sixième coopérative : 1. Le travail individualisé. Ce billet est le premier d'une série présentant le fonctionnement de la 6ème coopérative que nous avons mise en place au collège.
Si les élément sont présentés séparément, il faut garder à l'esprit que c'est la cohérence des dispositifs qui nous paraît pertinente. 1. Le travail individualisé Dans la globalité du fonctionnement de la classe de 6ème coopérative, la séance de travail individualisé est un moment important dans la semaine au niveau de la personnalisation. Pilotée par le plan de travail personnel, elle permet d'être au plus près des besoins des élèves tout en développant leur autonomie et en favorisant la coopération. Chaque jeudi matin, la classe possède dans son emploi du temps un créneau de 2h commun avec une autre classe de 6e. Le plan de travail Chaque élève possède un plan de travail personnel pour une période de 3 semaines. Il comporte : (illustration en bas du billet) - une partie "Français" - une partie "mathématiques" - un volet coopération Posture des enseignants.
Espace Pédagogie Coopérative. Une histoire récente.
L'apprentissage de la langue maternelle est une question assez récente dans l'histoire des programmes de l'Education Nationale. La place de l'oral n'a cessé de croître avec le développement plus récent dans les années 60/70 de la linguistique. Mais il faudra attendre la définition des cycles en 1991 et les derniers programmes pour voir apparaître les étapes programmées d'un enseignement aujourd'hui considéré comme « majeur ». Monographie 6eme cooperative college pons perpignan 1. La pédagogie Freinet au collège et au lycée. ICEM34 - Démarrer une classe coop. Sylvain Connac : " Principes et fonctionnement d'une classe coopérative. Influence de la coopération sur les apprentissages."
Pedagogie Cooperative Complexe. Le groupe d'apprentissage. En milieu hétérogène, des élèves moyens travaillant en groupes obtiennent de meilleurs scores d'efficacité (apprentissage, savoir-faire, travail fourni, résultats) que lors d'un travail individuel.
Interactions, communications entre pairs, mettent en oeuvre un apprentissage d'une autre nature, tout aussi valable et pour l'élève, plus efficient. L'activité gestuelle se développe, l'activité parlée se porte sur un autre mode, plus prospectif, c'est une négociation positive. Le groupe constitué crée un espace intime de communication où on peut facilement observer des gestes d'auto-contacts ludiques, des postures de confort intellectuel, une communication facilitée entre membres de même valeur. Groupes et apprentissages. Travail groupes apprentissage. L'apprentissage coopératif. Le thème de la coopération dans le domaine scolaire a certainement engendré de nombreux écrits de par le monde, contribuant ainsi à développer la réflexion sur le sujet.
Conscients de nous priver d'éclairages importants, nous avons toutefois pris le parti de limiter nos références aux ouvrages de langue française. Par conséquent, le présent chapitre rendra principalement compte des apports relatifs au contexte francophone, et au contexte nord-américain, les auteurs de ce continent ayant été abondamment traduits ou cités. La nouvelle méthodologie de mathématiques prévoit de nombreuses activités qui mettent en œuvre diverses situations d'apprentissage s'appuyant sur les interactions entre apprenants.
Parfois axées sur le mode compétitif au travers de certains jeux, ces activités recourent le plus souvent aux vertus de la coopération pour favoriser les apprentissages et les progrès cognitifs des élèves.