Comment McDo est devenu une entreprise planétaire. La malbouffe version fait maison s'invite sur les tables françaises. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Camille Labro Ironie des tendances : alors que la restauration française flirte toujours plus dangereusement avec l'agroalimentaire – un nombre croissant d'enseignes servent des plats industriels surgelés plutôt que préparés dans leurs cuisines –, la vague du "fait maison" déferle chez les cuistots en herbe, ceux-là mêmes qui ont été élevés à la grande distribution.
Lire aussi : Label "fait maison" : les restaurateurs restent sur leur faim, les clients savourent Ces derniers mois ont ainsi vu paraître pléthore d'ouvrages qui revisitent les plats emblématiques de la restauration rapide et des rayons des supermarchés, à faire chez soi. Junk food 100 % maison avec des produits frais, de Brice Morvent (Tana éditions), propose des recettes simples et des produits de qualité.
Pour la journaliste, blogueuse et auteure culinaire Estérelle Payany, qui vient de publier La Petite Epicerie du fait-maison (éd. Vive la Malbouffe, à bas le bio ! Enquête sur la "Mal Bouffe" et la Toxicité de la Nourriture Industrielle. Aux USA, les petites portions sont l’équivalent de nos grandes portions dans les fast-food, nous explique le livre "Toxic" de William Reymond, il nous dit que c’est quelqu’un voulant faire plus de profit qui a eu l’idée dans un cinéma pour pouvoir les vendre un peu plus chers, parce qu’augmenter la quantité de nourriture dans une portion permet d’augmenter les bénéfices, proportionnellement à la quantité de nourriture ajoutée.
Nous sommes victimes d’un empoisonnement alimentaire à l’échelle mondiale organisé par les industries agro alimentaires. Interview de W.Reymond sur son livre "Toxic" : La Responsabilité Personnelle Face à la Responsabilité des Industries Agro Alimentaires Les produits dans les fast food sont en général très salés, ce qui invite à la consommation supplémentaire de boissons, pourquoi ne pas aussi interdire ce genre de pratiques aux industriels ?
Mon Expérience Personnelle Le Sirop de Maïs et Autre Procédés Douteux. Ce qui se passe dans notre cerveau quand on consomme de la malbouffe (et pourquoi on aime ça) La plupart d'entre nous savent que la malbouffe (junk food) est mauvaise pour la santé.
Nous sommes au courant qu'une mauvaise nutrition est reliée aux problèmes de cœur, à l'hypertension artérielle, et à bien d'autres maladies. Vous savez peut-être même que des études ont démontré que manger des cochonneries pouvait être relié à une aggravation de la dépression. Alors si c'est si mauvais pour nous, pourquoi continuons-nous à le faire ? Voici une réponse possible. Et la science qui l'explique vous étonnera sûrement.
Pourquoi on aime tant la malbouffe Steven Witherly est un scientifique en alimentation, qui a passé les vingt dernières années à étudier ce qui rend certains aliments plus addictifs (et plus savoureux) que d'autres. Selon Witherly, quand vous mangez de la bonne nourriture, deux facteurs rendent cette expérience agréable. Tout d'abord, il y a la sensation de manger l'aliment. Voici comment ils s'y prennent... Sociologie de la malbouffe. Avec Guy Paillotin, secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture Manger mal n’est toujours pas un choix ; cela dépend en partie de votre situation sociale.
Les « nouveaux pauvres » étant de plus en plus nombreux en France, ils sont tous aussi nombreux à s’exposer aux risques d’obésité, de cancers, de maladies cardio-vasculaires... Sociologie de la malbouffe avec Guy Paillotin. Le terme de malbouffe apparaît en 1980. Symbolisée par les fast foods dans un premier temps, avec leur alimentation trop grasse, trop sucrée, la définition de la malbouffe s'est étendue à une critique plus globale dénonçant aussi le modèle productiviste et la société de consommation.
En France, depuis les années 1950, le prix des fruits et légumes frais a augmenté beaucoup plus vite que l'indice général des prix, et le prix des corps gras beaucoup moins vite. L'étude réalisée par France Cavaillet montre qu'il n'est pas facile de bien s'alimenter à un faible coût. © Canal Académie - Tous droits réservés. La street food : l’alternative à la malbouffe. En semaine et en journée, qui mange encore chez soi ?
Plus grand monde. Le resto ? Pas le temps ou trop cher. Du coup, on se rabat sur les sandwichs. On se laisse tenter par le fast-food le plus proche, par habitude, accoutumance et parfois par gourmandise. Avec les scandales alimentaires à répétition, les gens ont confusément envie de retrouver confiance, de consommer, pour un prix abordable, autre chose que des mets standardisés, préfabriqués. Préparée en quelques minutes. Après Paris, Bruxelles cède à la mode des food trucks et ils sont déjà une poignée à se poser sur les places et marchés.
Jean-Baptiste Nyssen, le jeune chef qui a lancé Keep on Toasting, a choisi les croque-monsieur. Science&Santé n°35 -Syndrome métabolique : la junk food modifie le cerveau. Études et Analyses - Recherche.